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3,78

sur 1649 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je suis amoureuse .......
De la plume d'Eric-Emmanuel Schmitt.
Comme un ou une babeliote l'a écrit précédemment, je lis un de ses romans de temps en temps, j'en pioche un lorsque ma météo interne est perturbée. Je me plonge dans du Schmitt et c'est un tsunami de sentiments qui ballait tout ce désordre émotionnel par des sourires béats.
Ce ne sont pas que de bons sentiments, mais comme il est agréable de se lover auprès de la rêveuse d'Ostende, d'imaginer son histoire d'amour si sauvage et entière, d'apprécier les balades au bord de l'eau, on sent presque les embruns sur notre peau et le goût salé.
Huuummmm,..... comme ça fait du bien....
Vous l'aurez compris ces nouvelles sont rafraîchissantes et réconfortantes.
Elles nous offrent une tranche de vie de femmes qui vivent une histoire d'amour soit discrète, ambiguë, peu conventionnelle ou inconnue et d'un homme trop amoureux de livres scientifiques et concrets qu'il en a oublié de vivre et se laisse déborder par l'imaginaire.
L'imaginaire, ce fil rouge qui trace leur histoire et par la même nos vies.
Laissez-vous bercer par ces aventures et profitez de ces bienfaits comme une tartine de Nutella..... (Enfin sans huile de palme...;-) )
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le recueil comprend cinq nouvelles où l'imagination est souveraine.
Dans "La rêveuse d'Ostende", la dame qui tient une pension accueille un invité,déçu par une aventure amoureuse, un romancier. Elle lui raconte sa vie rocambolesque. Vrai, pas vrai ? Imagination? On le sait dans la toute dernière partie. C'est la nouvelle la plus longue, très bien écrite.
La deuxième nouvelle " Crime parfait": une femme commet le pire par pure méfiance, par pur échafaudage de faits qui n'ont peut-être pas eu lieu. Là aussi, on le sait à la fin.La femme garde son sang-froid en toutes circonstances pour servir ses intérêts. La fin est spectaculaire.
La troisième nouvelle "La guérison". Un blessé arrive en soins intensifs et déclare à l'infirmière qu'elle est non seulement très belle mais elle a une odeur enivrante. Il ne la voit pas. Ses yeux sont endommagés. Il imagine cette femme et elle prend enfin conscience de sa féminité grâce au blessé. Une belle histoire.
"Les mauvaises lectures" présentent un homme possédant une grande bibliothèque mais aucun roman. Il craint l'imagination car il est trop sensible.
"La femme au bouquet". Mais qui est cette femme qui attend sur un quai de gare chaque jour avec un bouquet de fleurs. On peut bien sûr imaginer des tas de situations.
Une très belle lecture, surtout les trois premières nouvelles. Les deux autres sont plus courtes et donnent moins l'occasion de vivre avec les personnages.
Une très belle plume comme d'habitude avec E.E.Schmitt.

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Eric-Emmanuel Schmitt est un auteur que j'apprécie beaucoup et je prends toujours énormément de plaisir a lire ses écrits.
La rêveuse d'Ostende est un recueil de 5 nouvelles toutes très belles. Bien sûr, pour moi, j'ai trouvé que deux nouvelles sortaient vraiment du lot : La guérison qui est, sans aucun doute, ma nouvelle favorite et Crime parfait dont je vais vous parler un peu plus bas.
J'ai aimé La rêveuse d'Ostende et Les mauvaises lectures. Concernant La femme au bouquet, je pense que je suis passée à côté car je n'ai pas accroché plus que cela.

La guérison nous raconte l'histoire d'une infirmière qui vit seule et qui se trouve banale. Elle n'a jamais imaginé un seul instant pouvoir plaire à un homme elle qui s'habille de manière quelconque. Elle se dévoue entièrement a ses patients. Un jour, elle fait la rencontre d'un malade, qui après un accident se retrouve tétraplégique et aveugle. Pourtant, il va l'a séduire et lui faire découvrir la féminité, la sensualité d'une odeur de peau etc... Elle va petit à petit apprendre à se connaître et à guérir de ses complexes.

Crime parfait est l'histoire d'une femme qui sous l'influence d'une amie va se mettre à haïr son mari au point de l'assassinat. Elle a tout prévu pour maquiller le meurtre en accident et espère vite rentrer chez elle pour ouvrir 4 boites a biscuit en fer que son mari cache et refuse de lui montrer. Elle rêve donc de découvrir ce qu'il cache si précieusement. Malheureusement, le sort s'acharne, puisqu'elle est arrêté par la police, jeté en prison puis vient l'heure du procès. Ce n'est que le dernier jour du procès qu'elle pourra enfin découvrir le contenu du trésor de son mari et c'est tout sauf ce qu'elle imaginait.

C'est un recueil vraiment réussi, on retrouve l'écriture et le style de l'auteur. Les nouvelles se dévorent et l'on passe un excellent moment.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Après un polar assez drôle et léger, j'ai envie de changer de style de lecture. Je pioche ce livre qui trône depuis fort longtemps dans ma bibliothèque. Je pense que c'est un roman, bien écrit puisqu'il est l'oeuvre d'Eric-Emmanuel Schmitt. Je l'imagine sérieux et poétique. Et je me réjouis de rencontrer enfin La rêveuse d'Ostende pour partager rêves et insomnies, désirs et petits secrets.

Et, je l'avoue, elle me plaît beaucoup l'histoire d'Anna et de son prince charmant tout droit sorti de la mer, distingué le jour, vibrant la nuit, aimant sans cesse, trompant son monde et si fidèle à son irrésistible amoureuse. J'aime découvrir leurs secrets coquins, presque sans limites, si bien décrits à la mode grecque qu'ils englobent en leur sein tous les fantasmes et mythologies du monde. Dites, ce soir, je prendrais bien un peu de "Délices de Prométhée" ou une "Boule originelle" selon Aristophane...
Je me suis attachée très fort à Anna et Guillaume, fous de leur fougue et de leur jeunesse, rayonnants de leur ardeur et de leur attachement.

J'aspire à passer les deux cents pages suivantes en leur compagnie. Mais non. La fin est abrupte. Je découvre alors que La rêveuse d'Ostende est en fait un recueil de nouvelles. Et moi, les nouvelles en général, je les évite. Parce que j'ai tant besoin de m'imprégner d'une ambiance, de m'attacher aux personnages, de me plonger corps et âme dans une aventure. Et les nouvelles, ça va - et ça finit - trop vite.
D'où ma déception lorsque je dois quitter le monde féérique du bord de mer de cette région De Belgique pour me plonger dans "Crime parfait", deuxième nouvelle de ce livre.

Changement d'ambiance. On part en randonnée avec Gabrielle et Gab. L'homme qu'on aime n'est pas celui qu'on croit. On laisse la haine imprégner nos sens, nos pensées et détourner nos observations. Et on plonge.
Ce texte est bien écrit, tout en suspense et en ingéniosité.
On se surprend dans le rôle de l'avocat ou de l'ami qui trouve moult arguments, quitte à occulter la réalité pour sauver la face au détriment de la vérité. Et là, à nouveau, ça finit bien trop vite.

Boum... Troisième nouvelle : "La guérison". Stéphanie, mon homonyme, est infirmière. Peu confiante en elle, sensible et en manque d'affection et de tendresse, elle tombe en amour. Ca n'était pas prévu. Ca n'est certainement pas éthique. Mais que peut-on faire contre des émotions si fortes ? L'homme de ses émois ne connaît d'elle que son parfum et sa voix. C'est romantique, léger, plein de bons sentiments et de douceur.
Mais... - et là, vous me voyez venir... - ça va bien trop vite !

L'avant dernière nouvelle "Les mauvaises lectures" me plonge dans un monde imaginaire de film d'horreur de fond de forêt. Je tremble. J'entends des bruits. Je tente de me raisonner. Mais ouf !!!! Elle est encore plus courte que les autres cette nouvelle. Je n'ai pas le temps de me complaire dans ces émotions glauques et flippantes. J'en ressors en reprenant mon souffle.

Heureusement "La femme au bouquet" m'attend, depuis tant d'années, sur le quai numéro trois de la gare de Zürich pour refermer avec moi ce recueil de nouvelles.

Je lui avoue à voix basse que je suis surprise de la force des descriptions et des mises en situation d'Eric-Emmanuel Schmitt. En quelques centaines de pages, il réussit à m'emmener dans les méandres de sensations et d'émotions si variées et parfois opposées. J'ai l'impression d'être partie longuement en voyage, d'avoir rencontré des hommes et des femmes hors du commun tout en étant banals, attachants et horrifiants à la fois. J'ai trouvé l'amour, la trahison, la folie, l'attachement, la tendresse, la passion... et surtout le rêve. Celui qui expérimente, qui abat les limites, qui offre tous les possibles, qui invite à la fête, qui titille nos peurs ancestrales, qui aide à vivre, qui se réjouit du bonheur !
Et moi, je me fais la promesse : les nouvelles feront dorénavant partie de mes compagnes littéraires.
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J'ai choisi ce livre dans une librairie du hasard vous savez, celui qui fait bien les choses.
Effectivement, je connaissais l'auteur et ce livre était idéal comme intermède car j'ai découvert qu'il était composé de plusieurs nouvelles.
"La rêveuse d'Ostende" m'a fait quadruplé le nombre de citations que j'avais écrites tant sa lecture m'enchantait. Un vrai conte !Assurément la meilleure !
En 2, "crime parfait", bien différent, bien triste, bien écrit et vaut sa deuxième place: un meurtre regrettable aurait pu être son titre.
En 3,"la guérison" encore très différent et bien à sa place. Et oui mais qui guérit ?
En 4, "les mauvaises lectures": un livre pourrait-il être responsable d'un drame ? On dit bien que certains films ont inspiré des brigands...
En 5" la femme au bouquet" oui, bon...
Vous l'aurez compris, comme l'auteur, je les aurai placées dans cet ordre.
Le tout se lit vite avec des personnages, des atmosphères bien singulières.
C'est toujours étonnant de pouvoir mener une intrigue en si peu de pages.
Décidément, il faut que je reprenne sa bibliographie. Il y a des auteurs qu'on délaisse mais il y en a tant à découvrir...
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Eric-Emmanuel Schmitt nous propose dans La rêveuse d'Ostende, cinq récits traitant de l'amour ou plutôt des formes de l'amour ou ce qu'il peut révéler de chacun. Dans la première nouvelle éponyme, le narrateur recueille les souvenir d'Eva, vieille fille paraplégique qui lui révèle avoir vécu un amour passionnel lorsqu'elle était toute jeune, mythe ou réalité ? "Le crime parfait" s'attache à la jalousie entretenue par la femme vis à vis des petits secrets de son mari. Avec "la guérison" c'est le regard posé sur une jeune femme par un homme privé de la vue qui va la révéler à elle-même et la rendre belle; "les mauvaises lectures" met en scène un professeur qui, méprisant la lecture de roman, plonge dans un thriller qui va le transformer...en mal. Enfin la dernière "la femme au bouquet" se focalise sur la fidélité et la pugnacité d'une vieille femme qui attend depuis plusieurs dizaines d'années sur un quai de gare, un bouquet à la main.
Cinq variations sur le thème de l'amour et ses effets qui peuvent sublimer ou détruire celle ou celui qui la vit que j'ai trouvées assez originales et dans un style toujours fluide pour analyser les sentiments et les pensées des protagonistes, toujours attachants et profondément humains. le regard que pose Eric-Emmanuel Schmitt est toujours bienveillant et cela s'est traduit pour moi par un bon moment de lecture.
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Au travers de cinq courtes nouvelles, « La rêveuse d'Ostende », « Crime parfait », « La guérison », « Les mauvaises lectures » et « La femme au bouquet », l'auteur brosse cinq portraits différents essentiellement féminins, au premier abord ordinaires mais qui par la magie de l'écriture d'Eric-Emmanuel Schmitt deviennent des personnages aux vies bien peu ordinaires ou le rêve tient une grande part. On passe du conte de fée au polar noir avec tous les sentiments chers à l'auteur, l'amour, la passion, le romantisme, le doute, la vérité et bien sûr sa petite note personnelle de philosophie qui sait tant nous séduire. Des petites histoires légères, agréables même si elles sont concentrées. A déguster tranquillement au coin de l'âtre pour réchauffer son âme en mal de fantaisies !
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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À Ostende

« Parce que le mot commençait par un O d’étonnement puis s’adoucissait avec le s, il anticipait mon éblouissement devant une plage de sable lisse s’étendant à l’infini... » (p. 10)

Une plage de sable fin tamisée d’une lumière douce. Eric-Emmanuel Schmitt a raison. Point de couleur violente, le soleil aussi est frileux dans cette contrée. « La mer du Nord avait des couleur d’huître, du vert-brun des vagues au blanc nacré de l’écume ; ces teintes altérées aux nuances précieuses, alambiquées, me reposaient ». (p. 20)

Après avoir regardé l’horizon, en me retournant j’ai découvert des « barres d’immeubles plus hautes que des paquebots » sans grand charme bâties le long de cette plage. Entre la mer et ces habitations sans vague, la couleur chaude vient de l’œuvre d'Arne Quinze. Les rouges "Rock Strangers" heurtent nos pupilles habituées à la lumière diffuse de ce ciel du Nord, et s’imposent face au monument dédié aux marins disparus. Et oui, les hommes des bords de mer partent... « Vous ne resteriez ici qu’à la condition de partir ? C’est bien une réflexion d’homme » dira Emma à l’écrivain en villégiature chez elle (p.22).

À Ostende.

Voilà une rencontre qu’il n’oubliera pas. Emma. Quel joli prénom. La rêveuse d’Ostende lui contera une histoire d’amour, incroyable. Réellement incroyable ? Je vous conseille la lecture de cette nouvelle.

Qu’ai-je vu dans ces cinq nouvelles ? Qu’il est bon de faire confiance, d’être optimiste et de garder espoir.

Que l’on vous conte une histoire merveilleuse et vous ne voulez pas la croire ! Pourquoi ? Peut-être parce que vous n’auriez pas osé la rêver... (La rêveuse d’Ostende). Qu’il est profitable de s’ouvrir au monde plutôt que de s’enfermer dans le mépris et les fausses certitudes (Les mauvaises lectures).

Alors finalement, je me suis dit : allez, ne laisse pas tes doutes et tes obsessions prendre le dessus « ma vieille » (Crime parfait). Mets tes escarpins rouges et regarde comme tu es belle (La guérison).

Rester, lutter contre ses craintes, souvent infondées, et attendre le prochain train (La femme au bouquet). Il viendra. Le rêve.. il viendra à Ostende.

À Ostende

« J’ai la hantise de l’écharpe Qui s’effiloche à ton cou » mais... « Madame rêve... » encore
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La comparaison peut paraitre audacieuse mais ce recueil de nouvelles m'a fait penser à l'un de mes écrivains classiques préférés Guy de Maupassant.
5 très belles histoires, extrêmement différentes, aux intrigues très joliment ficelées.
Mes préférences vont à La Guérison et à La rêveuse d'Ostende car elles trouvent écho en moi mais je dois avouer qu'Un Crime Parfait m'a aussi beaucoup plu par son
côté très "Alfred Hitchock".
En résumé, encore un recueil de petites perles littéraires, rapides à lire, parfait pour l'été et les autres saisons également.
Merci Monsieur Schmitt ;)
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Recueil de cinq nouvelles qui porte le titre de la première et commence par nous emmener à Ostende, sur la belle côte belge où l'auteur nous fait découvrir une femme au passé bien plus riche que ne le laissent présager les apparences.
De ces nouvelles, apparemment dissemblables, l'auteur nous guide progressivement vers le fil conducteur qui donne à l'ensemble une cohérence.
Comme toujours avec Éric-Emmanuel Schmitt, on prend un immense plaisir à lire et on se laisse porter d'histoire en histoire pour y trouver bien plus de profondeur qu'on aurait pu l'imaginer de prime abord.
L'un de mes préférés.
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