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3,78

sur 1645 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lorsqu'on lit un recueil de nouvelles, il doit être tout à fait normal d'avoir des préférences pour certains textes. En ce qui concerne les cinq textes publiés ici, la dernière "La femme au bouquet" a ma préférence, car l'histoire est sobre, mélancolique, romantique. Mais je suis déçue par l'ensemble de ce recueil, il me semble qu'il peut faire partie de ce qu'on a coutume d'appeler un livre de vacances, c'est à dire d'une publication légère, publiée juste pour distraire le lecteur et ne conduisant pas à une longue réflexion. L'auteur, autant qu'il m'a été permis de le juger d'après certains romans (L'enfant de Noé, Oscar et la dame Rose, ou encore Lorsque j'étais une oeuvre d'art) m'avait habitué à beaucoup mieux... Donc déception... Peut-être suis-je devenue une lectrice difficile, ou l'auteur est en perte de vitesse, s'adonnant à l'écriture alimentaire.
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Au travers d'agréables nouvelles, l'auteur démontre jusqu'où peut nous entrainer notre imagination. L'imagination a une telle force, que notre subconscient prend le pas, à tel point que nous risquons de perdre la limite entre le réel et l'imaginaire.
Un agréable moment de lecture.
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Les nouvelles sont toutes intrigantes et la meilleure d'entre elles, la plus travaillée par l'auteur est bien celle intitulée La rêveuse d'Ostende ! L'histoire d'amour que conte la logeuse du narrateur est très surprenante et digne d'un roman du 19ème siècle, d'une nouvelle de Barbey d'Aurevilly. C'est celle que j'ai préférée avec son charme suranné.
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Schmitt Eric Emmanuel - "La Rêveuse d'Ostende" - Albin Michel, 2007 (ISBN 978-2226181077)
Recueil de cinq nouvelles contenant "La Rêveuse d'Ostende", "Crime parfait", "La Guérison", "Les Mauvaises lectures" et "La Femme au bouquet"

"La rêveuse d'Ostende" est une vieille dame, qui va peu à peu narrer à son visiteur ce que fut sa liaison amoureuse et torride avec l'un des héritiers de l'une des maisons princières du Nord de l'Europe : mystification puisqu'il s'avère que cette dame était gravement handicapée ? Ou histoire vraie ?

"Crime parfait" est l'histoire d'une femme mariée, mère de famille, qui a vécu jusque-là une vie amoureuse idéale avec un mari apparemment parfait... jusqu'au jour où l'une de ses amies tient des propos persifleurs sur ce mari "trop parfait" : le doute s'insinue alors dans la brave épouse, qui assassine son trop parfait mari : avait-elle raison de le soupçonner de turpitudes ?

"La Guérison" : une infirmière se jugeant disgracieuse est amenée à soigner un grand blessé, devenu aveugle, qui lui apprend peu à peu l'estime d'elle-même, et la guérit de ses propres autodénigrements

"Les Mauvaises lectures" : un thème récurrent chez cet auteur ! Un éminent scientifique érudit qui – jusqu'à présent – refusait énergiquement de perdre son temps à lire des fictions, découvre par hasard un roman d'aventure, s'identifie à l'héroïne et ...

"La femme au bouquet" : une brève pochade mystérieuse ; qui est cette vieille dame qui, tous les jours, attend avec un bouquet de fleurs en main, sur les quais de la gare de Zurich ?

Ce sont des histoires sans nul doute plaisantes à lire, bien construites, bien écrites ; malheureusement, l'auteur cède à sa facilité d'écriture et n'approfondit pas.
Ainsi, les nouvelles "crime parfait" et "la guérison" me semblent trop convenues, alors que les questions abordées touchent à deux traits de caractère réellement fondamentaux dans le vécu de nos chères compagnes d'aujourd'hui (l'influence des maléfiques copines jalouses, l'autodénigrement physique). "La rêveuse d'Ostende" est déjà nettement meilleure, mais finalement c'est la "Femme au bouquet" qui me plait le plus.
Et je me trouve confirmé dans mon opinion : cet auteur à la production inégale devrait se montrer nettement moins prolifique et prendre le temps d'approfondir ses oeuvres, mais c'est peut-être un choix délibéré de sa part...
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un excellent conteur ce E-E Schmitt, mais il ne devrait vraiment pas écrire : quel ramassis de lieux communs, de métaphores hasardeuses, d'approximations, voire d'erreurs, comme expliquer Ostende par son étymologie, c'est lui qui est à l'ouest :
Ostende c'est l'est ...Ostende l'orientale (Oost signifie « est » en néerlandais ; ende est une ancienne forme de einde, extrémité, fin)
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C'est un recueil de quatre nouvelles: bof. C'est distrayant mais pas enthousiasmant. Les histoires sont tirées par les cheveux. Quand ce n'est pas crédible, ce qui n'est, de fait, pas indispensable dans une oeuvre de fiction, il faut cependant que ce soit enlevé, original et captivant. Or, je n'ai pas du tout été emportée. Alimentaire certainement. Il peut et fait beaucoup mieux.
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Bof, bof, bof rien de transcendant dans ces cinq nouvelles tirées par les cheveux où l'auteur veut nous montrer le pouvoir de l'imagination. Mais son imagination n'est pas la mienne et si aucune ne m'a fait rêver, seules ne m'ont pas déplu La rêveuse d'Ostende et La femme au bouquet.
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Je ne comprend pas pourquoi des gens ont adorés ce livre. Et pourtant j'adore en générale cet auteur, mais là franchement j'ai pas du tout accroché. Quel ennui! Je préfère de loin: Concerto à la mémoire d'un ange, qui est pour moi plus intéressant. Celui-ci, je ne le conseil pas à mes amies ou amis.
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Cinq histoires, mais au final seulement deux que j'ai trouvé intéressante : La rêveuse d'Ostende et La femme au bouquet.

La rêveuse d'Ostende parce qu'elle m'a, entre autres, rappelé Ostende justement. Comme dans le livre, "j'avais toujours rêvé d'Ostende. [...] Parce que le mot commence par un O d'étonnement puis s'adoucissait avec de s, il anticipait mon éblouissement devant une plage de sable lisse s'étendant à l'infini..." Et comme dans le livre, j'ai été confronté à la réalité des barres d'immeubles et de cette couleur particulière de la mer du Nord.
Mis à part les éléments topographiques qui n'intéresseront finalement que peu de monde, La rêveuse d'Ostende a surtout une sorte de tempo un peu hors du temps, ralenti par la narration d'une vieille dame qui sait que plus rien ne sert de courir.

La femme au bouquet est l'histoire d'une dame qui attend tous les jours depuis au moins 20 ans sur le quai d'une gare, un bouquet à la main. Qu'est-ce qu'elle attend ? Personne ne le sait. Eric-Emmanuel Schmitt enquête dans cette nouvelle pour tenter d'en savoir plus à son sujet.
Sans être exceptionnelle, cette nouvelle m'a rappelée mes déplacements journaliers en train. Ceux qui prennent tous les jours les transports en commun, quels qu'ils soient, doivent avoir rencontré un jour ce genre de personne : on les croise tous les jours, ils ont un petit quelque chose (un visage, une manière de s'habiller, un accessoire) qui fait qu'on les remarque dans la foule.
Lien : http://tulisquoi.over-blog.c..
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Déception que ce 1er livre de cet auteur. Ces nouvelles ne m'ont pas emportée.
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