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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans les heures qui ont suivi la disparition de son chien avec qui il a vécu 13 ans, l'auteur a ressenti l'impérieux besoin de le dessiner " comme pour le garder encore un peu".

Ainsi les promenades ont été remplacées chaque jour par un dessin, le livre reproduisant l'ordre exact où ils ont été réalisés.

A travers des illustrations en noir et blanc dont l'écriture est composée de hachures et de traits à l'épaisseur variée, François Schuiten dit à la fois sa tristesse, le manque, les souvenirs qui l'assaillent et tout ce que son chien lui a appris, apporté.

Nous sommes dans une relation bien plus riche que celle d'un maître avec son animal domestique. Cela se traduit par des illustrations, comme sur la couverture du livre, par un chien représenté beaucoup plus grand que l'auteur. le chien est vu comme un pilier sur lequel s'appuyer, un nid protecteur dans lequel se blottir, une immense ombre qui flotte au-dessus de l'auteur depuis sa mort.


François Schuiten souligne la fidélité inconditionnelle de Jim, la légèreté que sa présence apportait à un groupe, sa sociabilité.

Si le chien est présent dans toutes les pages, François Schuiten montre l'étendue de son talent d'illustrateur en dessinant aussi la ville, la montagne, la mer, l'intérieur d'un appartement ou un métro bondé par exemple dans des scénettes aux traits puissants et poétiques.

Un bel hommage, tendre et émouvant, à Jim qui fera sans aucun doute écho chez ceux et celles qui ont partagé leur quotidien avec un chien.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un joli cadeau pour les amis des chiens, ces compagnons qui disparaissent trop tôt après avoir tant apporté à leur maître. Livre sur le deuil vécu par l'auteur qui a su prendre la plume et l'encre pour dessiner et faire revivre par ses dessins son Flat-Coated-Retriever dans tous leurs instants partagés. Avec ses amis dessinateurs et philosophe, il crée un livre pour traverser une épreuve à la fois intime et universelle .
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Je n'ai jamais eu de chien mais j'ai été attirée par cet hommage de François Schuiten au sien, et par ces très beaux dessins qui parlent de la perte. le 24 janvier 2023, Jim s'en va, et face à cette disparition, dans les heures qui suivirent, François Schuiten n'a qu'un seul désir, le dessiner. L'album reproduit donc ces dessins, dans l'ordre dans lequel ils lui sont venus… Au départ, il y a beaucoup de larmes. L'auteur se représente liquéfié et le fantôme de Jim prend une place énorme sur la page. Puis, peu à peu, ce sont les souvenirs qui refluent. Jim était présent, le plus souvent possible, auprès de son maître. Il était beau, si graphique. Mais au bout de la laisse, au bout de ce cordon invisible qui les reliait constamment, même à distance, il n'y a plus personne. François Schuiten voit Jim partout, le cherche du regard. le dessin permet de le faire revivre encore un peu… Cet album parlera très certainement à ceux qui ont eu un chien, ou un animal auquel ils tenaient beaucoup. J'ai bien entendu aimé les dessins, tous en noir et blanc, d'une grande qualité. Je ne connaissais François Schuiten que de nom. C'est un dessinateur belge, connu essentiellement pour sa collaboration avec Benoït Peeters, avec lequel il a réalisé Les cités obscures. Il se met ici en scène dans son intimité et sa fragilité, et le résultat est d'une grande classe.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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Jim est un objet et un projet des plus singuliers, c'est ce qui m'a attirée vers lui, car on a rarement de livre aussi personnel sur la relation entre un maître et son animal de compagnie en BD et que pour les amoureux de animaux comme moi, cela a un charme tout particulier.

Arrêtons-nous un instant sur l'objet livre. Un format atypique proche du A5, un belle couverture texturée très sobre avec un petit bandeau décrivant l'intention et à l'intérieur, sur papier épais, un ensemble de doubles pages en noir en blanc décrivant la relation entre François Schuiten et son chien disparu. Il n'en fallait pas plus pour que l'émotion nous guette.

L'auteur explique très sobrement qu'il s'agit avant tout, ici, d'un projet thérapeutique pour lui. Eh bien, je l'en remercie car il a su transcender cela pour nous offrir une oeuvre universelle. On y suit son cheminement dans le deuil de ce chien qui l'a accompagné sur de longue année, de la douloureuse sensation du manque, en passant par le souvenir omniprésent, l'absence terrible et enfin l'acceptation et la mémoire plus douce grâce aux hommages des amis. Ces étapes, nous pourrions les retrouver dans tous les deuils, alors les évoquer pour un chien permet de relativiser et prendre de la hauteur pour réaliser qu'on n'est pas seul face à ces émotions, peu importe à quel moment de notre vie.

Graphiquement et narrativement, j'ai beaucoup aimé la mise en scène de l'auteur. Je l'ai trouvée douce et pleine de poésie, une poésie mélancolique et douloureuse, mais parfois belle et curative. J'ai beaucoup les jeux d'ombres pour symboliser le manque et la présente absente de Jim. J'ai aimé la fusion qui s'opère entre le texte très simple et les dessins très sobres. Cette présence de l'ombre chinoise de Jim sur chaque double page dans une position différence donne la sensation de le voir bouger et donc de l'avoir encore vivant quand on fait défiler les pages en mode « flip book ».

Certaines pages m'ont bien sûr plus parlé que d'autres. C'est le cas par exemple lorsque Jim regarde par la fenêtre de la voiture avec un regard mélancolique qu'il ne devrait pas avoir, ou quand son maître caresse son canapé avant de réaliser qu'il n'y ait plus. C'est également le cas quand il fait le lien entre le nom de la race de Jim (Flat-coated retriever) et les larmes qu'il verse actuellement, mais aussi quand il se rappelle sa présence à ses pieds quand il travaillait, ou ces nombreuses pages marquant son absence, physiquement avec un bout de lui en moins, une absence dans le lit. Cette alternance entre souvenir et absence m'a souvent bouleversée.

Je m'imagine pas combien cet exercice a pu être complexe pour l'auteur et la force qu'il faut pour surmonter ce moment si intime et pudique. Mais je le remercie d'avoir dépassé cela pour nous offrir une oeuvre pleine d'émotion qui nous va droit au coeur. Je suis plus une femme à chats qu'à chiens et pourtant j'ai partagé ses sentiments dans cette poétique interprétation mélancolique de son deuil en cours que j'ai également vécu avec mes animaux et vis encore quand des souvenirs me reviennent. Bravo pour avoir osé publier un tel OLNI.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Quatrième de couverture : " Dessiner Jim pour faire le deuil et accepter de le laisser partir. le dessiner pour comprendre tout ce qui s'était joué entre nous. Cette relation invisible, si mystérieuse et en même temps si réjouissante..."

Aimez-vous les chiens ? Avez-vous eu trop de chagrin quand le vôtre est mort ? Parce qu'il faut bien admettre qu'une vie de chien, que la vie du chien qu'on aime, est beaucoup trop courte !
Et quand il nous quitte notre ami poilu, il laisse un grand vide...

C'est ce que François Schuiten a voulu dessiné : son chien, et écrire : une lettre d'amour à son ami ; le représenter pour le garder encore un peu, lui dire merci pour tout et raconter cette amitié, ce lien indéfectible qui se noue entre maître(s) et chien(s)...

C'est très beau, en phase avec ce que toute personne qui a vécu avec un chien a ressenti et avec ce qu'il souhaite raconter au reste du monde de ce qu'il a vécu.

Un livre qui plaira beaucoup aux amoureux des chiens !

Lien : https://www.les2bouquineuses..
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Dans cet album petit format, François Schuiten nous fait part du vide laissé par la mort de son chien, fidèle compagnon depuis des lustres. Les dessins racontent avec force, émotion et humour la relation qui unissait l'animal et son maître, le grand sentiment de solitude qui envahit l'auteur après la disparition du chien.

Comme un clin d'oeil à ma lecture, j'ai vu, par hasard, quelques jours après avoir lu cette BD, un petit reportage sur Schuiten où l'on aperçoit à un moment l'élégante silhouette de Jim accompagnant son maître...
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Après la perte de son chien Jim en janvier 2023, François Schuiten a créé un recueil de dessins. Chaque jour, il a dessiné des images évoquant les moments partagés avec son fidèle compagnon, car il considérait que c'était la seule manière de faire face à cette perte.. « le dessiner semblait la seule thérapie valable. »

Cette oeuvre explore les thèmes de l'amour et de l'affection que nous ressentons pour nos animaux, ainsi que la peur et la tristesse de les perdre. Elle constitue également une réflexion sur le deuil et l'acceptation, « Dessiner Jim pour faire le deuil et accepter de le laisser partir. »

À travers cette histoire, nous découvrons la relation spéciale entre l'auteur et son chien, ainsi que les moments de complicité qu'ils ont partagés. Les dessins, réalisés en noir et blanc avec pinceau et plume, sont empreints de poésie, de douceur et d'amour.

En bref, c'est un petit album sobre, composé de graphismes délicats et de phrases émouvantes. Il est évidemment bouleversant pour tous ceux qui ont partagé ou partagent leur vie avec un animal, qu'il soit chien, chat, oiseau, cheval...
Lien : https://www.instagram.com/bd..
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Dans notre foyer, depuis près de 10 ans, un cocker roux prend beaucoup de place dans notre foyer. Avant lui, je ne comprenais pas l'attachement qu'un humain pouvait avoir pour son chien. Depuis presque 4 ans, Jack est mon ami. Il vient se coucher à mes pieds. Il me force à sortir même par tempête ou sous une pluie battante. Même quand j'ai la flemme. Il est toujours content de me voir même quand j'ai quitté la pièce deux minutes. plus tôt. Au festival BD, en septembre, j'avais déjà été attirée par cet album graphique très sobre. Un chien, un humain sur le bout de son nez sur la couverture. Tiens, tiens, ça me rappelle quelque chose. ce chien s'appelle Jim. C'est le titre du livre. Ce monsieur serait-il François Schuiten? Ces dernières semaines, cet album graphique fait pas mal parler de lui. Presque autant que "Les dragons" de Jérôme Colin. Il faut dire que François Schuiten est l'une des figures emblématiques de la bande dessinée belge. Finalement, j'ai été convaincue par Charlotte (qui se reconnaitra peut-être) un soir. Je l'ai acheté le lendemain. Je l'ai lu dans la foulée. Ce livre est un hommage. François Schuiten y couche sur papier son chien: Jim. Jim est mort. François tente de sécher ses larmes, d'oublier son chagrin ou plutôt de l'extérioriser. Cet album graphique est très réussi et l'ensemble sonne très juste. le texte est sobre et émouvant. Les dessins sont beaux. Je ne regrette absolument pas mon achat. Oui, il est normal de pleurer un animal disparu. Oui nos animaux de compagnie tiennent une place importante dans nos foyers. Ils font partie de nos familles et il est normal de ressentir leur absence lorsqu'ils nous quittent. Ce livre est une pépite à glisser rapidement sous le sapin. Il y a certainement quelqu'un qui sera touché par cette histoire. Que penses-tu de ce type d'album?
Lien : https://lire1x.com
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Un recueil de dessins que l'on peut classer entre le requiem et l'oraison funèbre pour son compagnon de vie. Une belle et touchante preuve d'amour.

« L'illustrateur parvient à combler ces interstices où les mots échouent, surmontant l'ineffable. Par-delà le vocabulaire, François Schuiten met ici en lumière ce que chacun a pu ressentir avec son chien, avec une émouvante profondeur. « Il me faut apprendre à avancer depuis qu'une part de moi-même s'en est allée. » La raison ne peut rien contre le chagrin, alors, il y a le dessin. »
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