Les survivants

Une couverture qui évoque l'été dans un pays de lacs.
La joie de vivre pour ses trois frères prêts à tout pour profiter de la vie.
Une lecture captivante mêlant le présent et le passé.
Le passé suit la chronologie vers aujourd'hui.
Le présent remonte le temps, c'est toute l'originalité du scénario.
L'écriture s'adapte à l'âge des personnages, une écriture simple pour nous raconter les histoires d'hier, une écriture plus sophistiquée pour nous raconter les histoires d'aujourd'hui.
Une histoire de trois enfants au sein d'une famille pas comme les autres,
Nils, le surdoué, le chouchou des parents,
Benjamin, le narrateur, l'observateur de cette smala,
Pierre, le petit dernier, celui qui a du se débrouiller tout seul,
La mère et le père, incapables de donner à leurs enfants ce qu'ils souhaitent car si heureux d'être un couple mais qu'un couple et pas des parents.
Une histoire qui lève le voile sur un drame familial qui fera de ces cinq là … des survivants !
Une bien belle idée de commencer 2023 en lisant un succès de 2022.

Voilà un livre à la construction particulièrement étonnante.
Benjamin, Pierre et Nils reviennent dans la maison de leur enfance pour accomplir les dernières volontés de leur mere. En parallèle on découvre des souvenirs d'enfance qui soulève un gros secret familial.

L'écriture est très bien travaillée dans ce livre, la construction nous amène à nous poser beaucoup de questions. L'auteur fait monter petit à petit le malaise jusqu'à la découverte du secret.
L'écriture prend son temps c'est détaillé, la maison, les paysages sont bien détaillés. La personnalité des trois enfants également. J'aurai probablement aimé un peu plus de détail sur les parents pour mieux comprendre certaines réactions.

Un livre étonnant.

Je suis passée à côté de ce roman. Et ça me fait enrager, car je sens que j'aurais pu être entrainée dans cette lecture si je l'avais lu en papier. Je suis loin de critiquer le narrateur qui remplit parfaitement son rôle, mais je sais que mon esprit aurait travaillé différemment avec la version papier. Donc je suis ressortie mitigée de ce roman dont l'ambiance n'a pas réussi à me captiver.

Car qu'on se le dise, ce roman est avant tout un roman d'ambiance. On plonge au fil des chapitres, dont les époques sont alternées, au coeur de l'histoire de cette fratrie dont la vie a été bouleversée par un événement, qui ne se révèle bien évidemment qu'à la fin. Fin que j'ai immédiatement devinée, tant une situation différente aurait été invraisemblable… Mais même sans avoir deviné, je ne pense pas que ce retournement aurait modifié mon avis sur cette lecture. Malheureusement, je n'ai pas été saisie par l'ambiance du livre; son côté lancinant a été ennuyeux pour moi, et je voyais défiler les chapitres en me demandant ce qu'allait me réserver la fin. Et sans surprise, elle ne m'a pas surprise.

Malgré mon ennui, j'ai été profondément touchée par cette lecture. Moi-même issue d'une sororité de trois, je me suis reconnue dans les relations fraternelles, teintées de jalousie, de besoin de comparaison, de dépendance, d'exaspération et d'admiration. Alex Schulman a un véritable talent pour replonger le lecteur dans son enfance, dans les sensations et émotions de la jeunesse, des vacances. Sans le chercher, j'ai été touchée par cette fratrie meurtrie, qui s'est peu à peu fissurée au fil des décennies. Suivre cette famille sur des décennies a été une expérience assez troublante…

Malheureusement, les émotions n'ont pas suffi à faire accepter ma distance vis-à-vis de cette lecture, et mon manque d'intérêt pour cette intrigue qui n'en est pas une. Dommage…
Lien : https://matoutepetiteculture..

l m'arrive régulièrement d'avoir la sensation de nager à contre courant, lorsqu'un livre presqu'unanimement encensé ne m'a pas plus.

C'est le cas avec celui-ci...

Sur la couverture, les critiques dithyrambiques participant à un véritable concours de superlatifs promettaient un roman bouleversant, saisissant, poignant, touchant, émouvant, ……bref: passionnant!

Il fut tout le contraire en ce qui me concerne: une lecture ennuyeuse et sans relief, une plume quelconque, très « factuelle » et un épilogue surgit de nulle part, qui tombe un peu comme un cheveu dans une soupe confuse et monotone...

C'est (très) lent, la chronologie est parfois déroutante, les personnages ne sont pas attachants, et ce n'est que cette fin "inattendue", promise par les nombreuses éloges, qui m'a incitée à m'accrocher.

Incongrue, elle n'a malheureusement pas rattrapé la fadeur de ce bouquin qui fut, in fine, une grosse déception.

Bon , ce n'est pas tellement le livre en lui même que je n'ai pas apprécié.
Mais je ressens une immense frustration.
Je sais que tous les goûts sont dans la nature , mais la révélation finale m'a hyper déçue.
En regardant une vidéo concernant la critique du roman, l'envie folle de le lire m'en à pris , tellement la personne qui en parle a été emballée.
Et comme je suis curieux et influençable, j'ai voulu moi aussi connaitre cette sensation .
Résultat un pétard mouillé .
Pas grave , la prochaine fois j'écouterai pas les autres .

j'ai eu du mal à entrer dans ce roman : sa construction inhabituelle alternant des épisodes du passé et des chapitres qui remontent cette dernière journée vécue par les trois frères auxquels s'ajoutent une atmosphère dérangeante n'ont pas facilité la lecture.
Il faut attendre les ultimes chapitres pour en saisir l'utilité et comprendre l'articulation de ce roman qui aborde, à travers cette famille et cette fratrie solidaire et tellement solitaire, les non-dits, les secrets de famille, leur impact psychologique et le mal-être qui empêche de dire l'amour.
Une lecture empreinte de mal-être mais parfaitement scénarisée.

Trois frères se retrouvent après le décès de leur mère et les souvenirs reviennent en masse.
Alex Schulman s'est inspiré de son propre vécu pour la trame de ce roman. L'histoire est une histoire comme peuvent en connaître toutes les familles. Certes cette famille est un peu originale et fait preuve d'insouciance mais petit à petit les non-dits sont dévoilés. Les garçons se remémorent les faits marquants de leur enfance et adolescence via le récit de Benjamin, celui du milieu.
La narration est déstabilisante. L'auteur nous relate la journée sur un compte-à-rebours dans lequel viennent se glisser les souvenirs et scènes du passé.
J'ai apprécié l'ambiance du livre : les retrouvailles, les reproches, les descriptions de la forêt, du lac (on s'y croirait). le deus ex machina du livre est assez bluffant et toutes les pièces du puzzle se mettent alors en place.
Un premier roman réussi

Quels drôles de sentiments que provoque ce roman.
L'écriture est efficace, le télescopage présent passé qui éclaire progressivement ce secret familial sans trop donner de détails pour laisser au lecteur le choix du décor, des interprétations...
Trois garçons qui semblent s'aimer et se détester en même temps, ou du moins qui essaient de se protéger. Des parents instables, imprévisibles qui ne fournissent pas un cadre serein à des enfants profondément perdus. Une maison de vacances qui semble à la fois un refuge et en même temps un lieu où tout peut basculer. Et finalement...
L'ambiance est pesante, comme si le Soleil ne se levait jamais sur cette famille. Des blessures qui ne se referment pas. le cocktail d'un drame familial.

Sur le papier, ce livre avait tout pour me plaire : des non-dits, des parents dysfonctionnels, une histoire familiale meurtrie par un drame, la résilience, le décor naturel suédois...Mais je suis déçue ! Si j'ai apprécié la construction narrative qui remonte à rebours l'histoire de ces trois frères, je n'ai pas réussi à m'attacher à eux malgré leur passé douloureux. Alors que Nils, Benjamin et Pierre portent en eux le poids d'une enfance marquée par l'alcoolisme de leurs parents, qu'ils font face à la mort de leur mère ce qui les ramène au fameux jour où tout a basculé...Je n'ai pas réussi à être touchée et ai davantage été peinée par les longueurs. Révélateur de mon manque d'intérêt, le temps que j'aurai mis à lire ce premier roman de Schulman : 9 jours. Rendez-vous manqué pour moi et ces "survivants" qui n'ont pas réussi à m'emporter.

Quand on referme certains livres, on se demande ce qu'on vient de lire. C'est le cas de ce roman. C'est la vie de trois frères et de leurs parents (quoique même de ça je ne suis pas sûr). Où habitent-ils? On ne sait pas. Tantôt dans une fermette isolée entre un lac et une forêt, tantôt en appartement en ville, tantôt au bord de la mer. Quelle ville? Quelle mer? Qu'importe. Quels métiers exercent leurs parents?. On ne sait pas. On sait juste qu'ils ont une Volvo 245. Adultes, quels métiers ont choisis les trois frères? On n'en sait rien. Sont ils mariés? Ont-ils des enfants? Rien non plus. Alors que nous dit ce récit? Que les trois frères, enfants comme adultes se chamaillent et se bagarrent. Qu'ils ont moins bien réussi leurs études que leurs parents. Que leurs parents sont alcooliques et qu'ils se disputent souvent. Bien sûr, on assiste à quelques accidents de la vie, comme il en arrive à tout le monde, et qui ne suscitent pas un grand intérêt.


Alors s'il n'y a pas de suspense, au moins va-t-on trouver de l'émotion, de la poésie voire du mystère. Que nenni! Pour être honnête, je garde quand même deux belles scènes en mémoire. La scène de la lecture du soir quand la mère réunit autour d'elle les trois frères, enfants, et leur lit des extraits des romans qu'elle juge importants. Et puis ce moment avec le grand cerf au milieu de la route et l'un des frères, adulte, qui va le caresser. Deux moments de qualité.


Pour nous déboussoler, l'auteur a choisi de nous raconter cette histoire, banale somme toute, en double temporalité: les trois frères enfants qui grandissent année après année et les trois frères adultes réunis pour disperser les cendres de leur mère. Mais la partie du récit dans le présent est narrée à rebours. Comme quand on visionne un vieux film à l'envers avec les personnages qui marchent à reculons et les voitures qui reculent elles aussi. Autant je vois l'intérêt d'un flash forward qui permet, souvent placé en début de roman, de créer un choc, invitant le lecteur à rechercher comment on en est arrivé là. Autant je ne comprends pas l'intérêt de la narration à rebours. Enfin pour achever de nous désorienter, l'auteur prend plaisir à un dernier twist (invraisemblable) à 10 pages de la fin, twist qui nous fait douter de tout ce qu'on a lu.