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sur 341 notes
Trois frères, se retrouvent dans la maison isolée au milieu de la nature où ils passaient leurs vacances d'été quand ils étaient enfants; ils viennent répandre, dans le lac, les cendres de leur mère décédée. Ils reviennent dans ce lieu d'où ils ont été arrachés, une vingtaine d'années auparavant, à la suite d'un drame alors que Nils avait 13 ans, Benjamin, 9 ans et Pierre 7.
La construction originale de ce roman m'a totalement décontenancée; l'auteur nous entraîne le long de deux axes temporels qui vont se percuter pour révéler la vérité; les chapitres alternent le présent et le passé mais ce qui complique tout, c'est que du présent, on remonte vers le passé et que du passé, on se dirige vers le présent. C'est déstabilisant et j'ai eu un peu de mal à m'immerger dans le roman à trop vouloir me repérer, ce qui me prenait quelques minutes au début de chaque chapitre.
L'enfance est magnifiquement décrite même si ce roman est noir, sombre parfois. La relation entre les 3 frères est complexe mais profonde comme cela peut l'être dans chaque famille. Ils se construisent face à des parents qui les négligent. On sent que les vacances dans cette maison sont une île de bonheur et de liberté dans un quotidien terne, désespérant.
L'auteur aborde des thèmes graves comme le refoulement de traumatisme, la tentative de suicide pour échapper à la vérité quand elle surgit et à son cortège de culpabilité, les mots qui n'ont pas été prononcés et qui auraient pu soulager.
Le roman s'éclaire totalement à la fin lorsque le présent percute le passé; je ne m'attendais pas du tout à cette chute et tout est alors devenu clair. C'est un roman qui mériterait d'être relu pour en déceler toute la finesse d'élaboration. Peut-être est-ce que je le ferai mais j'ai tellement de romans en attente qui attisent ma curiosité que cela attendra un peu.
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Livre reçu dans le cadre de l'opération « Masse Critique » de Babelio dont je remercie les organisateurs ainsi que les éditions du livre mentionné.
"Les survivants" débute comme un roman sur l'enfance, sur la rivalité et la solidarité entre trois frères aux tempéraments très différents. Mais déjà, le titre laisse présager le drame. Un drame, en effet, a eu lieu, il est raconté par Benjamin.
Avec une minutie dans les détails et dans les descriptions, Alex Schulman installe le malaise au coeur de cette famille qui, quoique particulière par certains côtés (ivresse excessive commune aux deux parents (p 222), laisser-aller général et décalé par rapport aux aspirations d'origine (p 225-6), etc.) est pourtant aimante. Une tension perceptible, tenace et envahissante s'insère dans chaque émotion. La famille dérive en silence. Maman et papa n'ont pas de nom ni de prénom, ce sont des entités qui deviennent quasi fantomatiques. 
Le drame survient et sans qu'on sache pourquoi, il est quasiment éludé. L'enchaînement des faits reste flou. Les séquelles physiques et psychologiques (p 248) apparaissent pourtant. Si l'oubli ne vient pas, le non-dit enveloppe la famille et  s'amplifie : il éloigne chacun de ses membres. Sans vouloir minimiser ce qu'il s'est passé, on se dit que ç'aurait pu être pire…et c'est bien ce qui nous échappe, le pire de la situation ! 
Le suspense est maintenu jusqu'au bout. Les lecteurs sont alors déstabilisés lorsqu'ils comprennent en fin de compte la vérité. Les mots écrits retranscrivent les paroles dont l'enfant s'est servi pour se cacher la réalité à lui-même, comme à la thérapeute qui finalement arrive à lui faire admettre la réalité refoulée. Car le cerveau du jeune garçon a transformé une partie des faits, « pour supporter » (p 237) la honte et la culpabilité.
Le roman est construit suivant ce principe : une alternance entre le passé et le présent, le monde de l'enfance et celui de l'âge adulte, les souvenirs et le réel. Les chapitres portent un titre lorsqu'il s'agit d'un moment évoqué dans le passé et ceux qui font référence à la réunion de la fratrie après le décès de leur mère sont indiqués par l'heure qui s'égrène. le roman raconte en parallèle le récit fait lors de la thérapie et le jour de la dispersion des cendres. Car « l'objectif était qu'il parvienne à se comprendre lui-même, à se considérer comme le résultat de son récit. » (p 268). Les lecteurs sont donc menés au rythme qu'imprègne le narrateur à sa confession. 
Pour Benjamin,  « le temps est un chemin de terre, en tenant sa droite on peut s'y voir passer soi-même, en sens inverse. ». (p 146). Et c'est ce qu'il voit – le chemin de terre où il est resté figé à neuf ans –, lorsqu'il se croit arrivé au terme de sa vie : « Il roula sous la surface de l'eau, libre, désarticulé, et lorsque son pouls s'arrêta, il ne faisait plus ni jour ni nuit, il n'y avait pas de tunnel ni de lumière au bout./ Il y avait un chemin de terre. » (p 255). La chronologie des faits alterne entre le cours linéaire du temps qui avance et celui, à rebours, qui le croise jusqu'à l'abolir, dans un interstice que l'on nomme "le trou de ver" (p 163). Benjamin relie ainsi sa vie réelle d'adulte et sa vie d'enfant bloquée  à un instant décisif dans l'espace-temps. le trou est le passage entre les deux, dans lequel sa joie de vivre a été engloutie. Si le temps va "à reculons" (p 42) pour le fils, la mère, en revanche, instaure une continuité fantasmée (p 281-2), dans une vie tout aussi parallèle, qui réussit à la maintenir juste hors de la folie avérée.
"Les survivants" est donc un roman sur l'enfance, son insouciance et ses traumatismes qui survivent également au-delà de l'enfance.
anne.vacquant.free.fr/av/
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Un immense coup de coeur pour ce roman d'Alex Schulman, auteur suédois. D'abord une plume poétique, littéraire, qui m'a emballée et qui m'a conduite bien souvent à relire certaines phrases pour m'en imprégner. Un sens de la narration original vous comprendrez pourquoi en le lisant. Une histoire que vous lisez le coeur de plus en plus serré. Et une fin qui vous fait terminer en larmes et qui vous laisse scotché tant le revirement imaginé par l'auteur vous laisse sans voix. Et pourtant l'histoire n'est pas en elle-même très originale puisque nous suivons une fratrie de trois frères, Benjamin, Nils et Pierre. Pendant leur enfance avec des parents un peu dysfonctionels. Mais existe-t-il une famille qui n'est pas dysfonctionelle ? Et dans le temps présent où chacun essaie à sa manière de se débrouiller avec le poids de l'enfance qui peut parfois peser très lourd. Je préfère ne pas en dire plus pour vous laisser la surprise de déguster ce roman. Je ne suis pas prête d'oublier la plume sensible d'Alex Schulmann, la famille de Benjamin, Nils et Pierre, et leur enfance restera longtemps en moi comme un écho.
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Nils, Pierre et Benjamin. Trois frères que la vie a éloignés, trois frères qui se sont construits sur un drame enfoui, tabou. Ils se retrouvent le temps d'une journée pour exaucer les dernières volontés de leur mère : répandre ses cendres près du lac où ils passaient tous leurs étés jusqu'au drame.

Ce « retour vers leur enfance » est raconté par Benjamin avec une narration particulière. Les chapitres alternent entre les souvenirs de cet été, de leur famille et cette fameuse journée de retour au lac. Cette journée est racontée à rebours, ça peut déstabiliser au début mais on s'y fait très vite et j'ai aimé cette construction. La fratrie va confronter ses souvenirs, des mots vont faire mal et les secrets remonter du plus profond des âmes.

C'est une très belle histoire addictive et vraiment émouvante, sur la difficulté de se construire quand on se sent coupable. L'auteur nous immerge complètement dans son roman, le ton est juste, l'ambiance un peu mystérieuse et il fait monter le suspense en douceur. Franchement je n'avais rien vu venir et pourtant tout est là, distillé par petites touches. Bluffant.

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Ce roman d'Alex Schulman en librairie depuis le 5 janvier est une pépite en son genre. L'originalité repose principalement sur la façon dont l'auteur met en forme le déroulement du récit. Entre deux temporalités, Alex Schulman nous propose une intrigue où chaque détail a de l'importance. Les titres des chapitres sont des éléments essentiels pour vous y retrouver, car le roman commence par "la fin" comme un compte à rebours. le roman en lui-même est très prenant. L'intrigue se dessine au fur et à mesure, menée à la perfection d'une plume originale. Benjamin, Nils & Pierre sont trois frères qui sont totalement différents les uns des autres avec chacun, une personnalité variant entre l'effacement, la colère et l'oubli. Bien qu'il est parfois difficile de s'imprégner de l'histoire, Alex Schulman nous décrit dans Les survivants une histoire sombre de famille. Une rupture entre la fratrie et des parents qui laissent un goût amer. Lentement, nous comprenons par bribes qu'un souvenir enfoui doit et va refaire surface et que les trois frères vont devoir y faire face sur les lieux de leur enfance plutôt bancale. Dans une forêt plantée au beau milieu de nulle part en Suède, ce premier roman de l'auteur est à découvrir sans crainte. le portrait de cette famille ne vous laissera pas de marbre !
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Très belle découverte de ce récit d'un auteur scandinave et j'en remercie Babelio, MasseCritique et l'auteur. L'histoire a une construction originale qui donne un final bouleversant. Un roman noir et psychologique dont l'intrigue est bien cachée.

C'est l'histoire de trois frères, d'un petit coin de paradis - en apparence - de moments en famille, et surtout de manque d'amour et d'émotions. J'ai été un peu déstabilisée par certaines répétitions de scènes, mais elles prennent toutes leurs valeurs lorsque l'on arrive au bout de la lecture. Une très belle mise en situation. Il arrive que l'on perde son souffle au fil des phrases, que l'on soit dans l'attente de ce qu'il va arriver, c'est intense et doux à la fois, un vif ressenti entre passé et présent.

Benjamin, Pierre et Nils sont au bout du chemin, leur mère vient de les quitter, leurs vies défilent sous leur yeux, dans leurs mémoires, jusqu'à la révélation finale. Pour les plus émotifs prévoir une boîte de mouchoirs. Un premier roman noir, un suspens génial, une fin époustouflante. Je n'en dirais pas plus, n'hésitez pas à partir à la rencontre de ces trois frères…

Lien : https://passionlectureannick..
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Premier coup de coeur de la rentrée littéraire 2022 pour ce premier roman d'une personnalité suédoise incontournable (animateur radio, télé, journaliste, essayiste, blogueur)

L'histoire de 3 frères, Nils, Benjamin et Pierre, réunis dans la maison de leur enfance pour disperser les cendres de feu leur mère. Une alternance de chapitres : au passé les souvenirs d'enfance et au présent, racontés par Benjamin les 24h qui les conduisent à leur rdv mais à l'envers, comme un compte à rebours. Les souvenirs se mélangent, les non-dits affleurent, les personnalités se heurtent, un drame a fait éclater cette famille.

Une histoire de famille, de frères, c'est viril et plein d'émotions. Il ne manque rien à ce roman, des personnages riches et attachants, du suspens, une construction intéressante et une plume très agréable ♥♥♥
Lien : http://www.levoyagedelola.com/
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Un petit coin de verdure, une maison dans les bois, un lac. C'est dans cet endroit isolé que trois frères viennent passer tous leurs étés. C'est dans cet endroit reculé qu'ils reviennent, des années plus tard pour honorer les dernières volontés de leur mère : répandre ses cendres en ce lieu témoin de tous les bonheurs et de tous leurs instants de vie. « Les survivants » a des intonations de roman américain et pourtant, son auteur, Alex Schulman est suédois. C'est bien en Suède que le récit se déroule, mais avec beaucoup d'objectivité, il pourrait se dérouler partout ailleurs dans le monde. le lieu cartographique n'a que peu d'importance, il permet au lecteur de s'y projeter. le lieu réel lui est un personnage à part entière : la maison, le lac sont les deux observateurs privilégiés de cette famille sémillante. Benjamin, Pierre et Nils que la vie a éloignés se retrouvent là, contraints et forcés, alourdis par l'urne qui transporte les cendres de leur mère. Personne ne serait revenu ici sans cette dernière volonté. À 23h59, grâce ou à cause de Benjamin qui a donné l'alerte, un policier emprunte le petit chemin à travers la végétation qui mène à ma maison. Il trouve trois hommes « assis côte à côte sur le perron de pierre devant la porte d'entrée. Ils pleurent, dans les bars l'un de l'autre.(…) ils sont trempés et en piteux état ». Depuis leur arrivée, les souvenirs d'enfance ont ressurgi. Les réactions parfois étranges du père ou de la mère reviennent en mémoire. Les raisons de la dislocation de l'unité familiale affleurent sur le lac, et dans les esprits…

Ainsi vont s'alterner chapitres au présent et souvenirs de jeunesse. Ceux évoquant les jeunes années portent le titre d'une aventure ou d'un évènement, relatent la force des liens qui unissent les frères et viennent tous ajouter une pierre à l'édifice de ce que comprendra le lecteur au dénouement : pourquoi cette fraternité s'est-elle délitée ? Ces chapitres mettent la lumière sur des tensions difficiles à comprendre, mais permettent aussi de faire connaissance avec les parents dont le comportement n'est pas toujours aisé à appréhender. Les chapitres au présent vont à rebours : ils débutent par l'arrivée de la police à 23h59 et s'étalent jusqu'au départ vers les lieux à l'heure zéro. Dans l'intervalle, c'est tout un monde qui s'ouvre sous nos yeux, une histoire familiale décortiquée qui doit nous aider, nous lecteur, à comprendre les raisons cette tragique bagarre du début. Mais c'est bien le présent qui ouvre les portes du passé en faisant renaître un souvenir, une anecdote, une sensation. C'est Benjamin qui en est le narrateur.

De cette construction narrative singulière naît un malaise grandissant, un sentiment d'étouffement (alors que nous sommes en pleine nature), une sensation prégnante que quelque chose cloche dans cette famille parfaite. Pourquoi Nils, l'aîné se tient-il à l'écart de la famille ? Pourquoi Benjamin, le cadet temporise-t-il sans cesse ? Pourquoi Pierre, le benjamin, le plus colérique, est-il toujours collé à son frère ? Ajoutez à cela les jeux étranges inventés par le père, la froideur et l'alcoolisme à peine voilés de la mère… l'atmosphère poisseuse s'épaissit.

Les indices sont éparpillés, le chemin est piégé de sauts dans le temps et pourtant l'auteur ne perd jamais son lecteur. Au contraire, ce dernier est suspendu au texte. Jusqu'à ce moment où, le dénouement se profile apportant avec lui la révélation susceptible d'expliquer l'énorme faille qui a déconstruit l'unité familiale. Cette divulgation, pétrifiante, terrifiante va au-delà de tout ce que le lecteur aurait pu imaginer. Plus effroyable encore, le protagoniste concerné par cette révélation la ressuscite involontairement, lui dont le cerveau avait enfermé le drame pour lui éviter la souffrance de devoir vivre avec. Il se souvient. Et lorsque ce souvenir, englouti au plus profond de la mémoire ressurgit, c'est tout un passé que l'on peut reconstruire, une relation entre frères que l'on peut rebâtir, une paix intérieure que l'on peut retrouver.

« Les survivants » est un premier roman d'une force hallucinante traitant des répercussions psychologiques d'un événement traumatique. le choix habile de la construction narrative accentuée par une atmosphère de plus en plus angoissante permet non seulement une tendresse singulière envers les personnages, mais aussi une explosion des émotions au moment du dénouement. S'il nécessite de s'y plonger totalement et de faire un petit effort pour suivre sa construction, c'est pour moi un grand roman, merveilleusement pensé et remarquablement bien écrit (et traduit).

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Lorsque Babelio m'a proposé ce livre, j'ai tout de suite accepté en lisant le résumé. Je sentais que ça allait me plaire. Je ne me suis pas trompée.

Dès les premiers mots, j'ai plongé. Je ne sais pas si c'est le style ou l'ambiance du récit qui m'a happée, mais j'ai immédiatement accroché à ma lecture, à l'histoire narrée du point de vue de Benjamin, le cadet d'une fratrie de trois garçons.

La construction se déroule sur deux temporalités différentes. Passé et présent se succèdent. Les chapitres au présent , évoquant les retrouvailles des trois frères et la dispersion des cendres de leur mère dans le lac, se déroulent de manière originale, à rebours, sur une journée, créant une portée dramatique où la tension monte crescendo.

Les chapitres au passé évoquent les étés de la famille vécus dans ce chalet isolé, au bord d'un lac du nord cerné par la forêt. Il est question d'insécurité, de rivalités fraternelles, de famille dysfonctionnelle, de solitude, d'alcoolisme et de drames cachés... La douceur des paysages nordiques créée un cadre étonnamment poétique qui tranche avec la dureté de ce récit bouleversant dont on ne sort pas indemne.

C'est un sacré bouquin qui joue avec nos émotions. Au fil d'un voyage dans le temps, Benjamin expose son chagrin et révèle peu à peu les non-dits d'une enfance malmenée où sa douceur et sa sensibilité se heurtent à la rudesse de ses frères. Les souvenirs d'enfance sont marqués par des scènes pleines de lumière, les jeux, les explorations, les découvertes, la fraternité à toute épreuve, mais aussi par la négligence et le comportement excessif, souvent injuste, des parents. Dès le départ, il y a un malaise entre les enfants et leurs parents. On sent que les rivalités ne sont pas anodines, que les crises de colère peuvent vite dégénérer, que des évènements assez graves ont dû arriver pour avoir fragilisé les frères...

Ces épisodes alternent avec une narration au présent fortement teintée de tristesse et de regrets où les retrouvailles de Niels, Benjamin et Pierre et leurs nombreuses discussions, apportent un éclairage nouveau sur les évènements passés.

La vérité qui apparaît dans les toutes dernières lignes donne alors tout son sens au titre du livre.

Je suis passée tout près du coup de coeur avec cette excellente découverte pour laquelle je remercie Babelio. Que ce soit le style, la construction ou l'intrigue elle-même, c'est un sans faute.
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Ce que j'ai beaucoup aimé dans ce livre, c'est la temporalité : on commence par la fin et on recule. Ce ne sont pas des flash back, c'est carrément l'histoire racontée à l'envers ... C'est déroutant et original ! On sent très bien que cette famille a vécu un drame et on veut savoir lequel ... C'est une histoire émouvante sur la relation entre trois frères ... Leurs différences, leur personnalité et comment chacun a fait face à ce drame ... Bien qu'il y ait des passages percutants, certaines descriptions m'ont paru longues et je n'ai pas été touchée par la révélation finale ... Il m'a manqué du "sentiment" sur cette révélation ^^ C'est difficile à expliquer sans spoiler mais pour ceux qui l'ont lu, la comparaison de Molly m'a un peu choquée ... Mais bon, j'ai passé un chouette moment de lecture tout de même !
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