Après avoir consommé trop d'alcool, sept petites fées écossaises se retrouvent par erreur dans Central Park. Deux d'entre elles, Heather et mortag, perturbent le quotidien de Dinnie, un violoniste obèse, solitaire et sans talent.
Un livre préfacé par
Neil Gaiman ne peux pas être un mauvais livre. Surtout quand dans sa préface, il nous le vend ainsi :
«Le récit des Petites fées de New York démarre avec Morag et Heather, deux petites fées hautes de cinquante centimètres, portant épée, kilt vert et cheveux mal teints, qui volettent par la fenêtre du pire violoniste de New York, un type antisocial et obèse nommé Dinnie, et vomissent sur sa moquette. Qui sont-elles et comment sont-elles arrivées à New York, et en quoi tout cela concerne-t-il l'adorable Kerry, qui vit dans l'immeuble d'en face, est atteinte de la maladie de Crohn et confectionne un alphabet des fleurs, et en quoi tout cela concerne-t-il les autres fées (de toutes nationalités) de New York, sans oublier les pauvres fées opprimées de Grande-Bretagne, voilà le sujet du livre. Il contient une guerre, ainsi qu'une mise en scène fort inhabituelle du Songe d'une Nuit d'Été de
Shakespeare, et des solos de guitare de Johnny Thunders des New York Dolls. Que peut-on demander de plus à un livre ?»
Neil Gaiman nous met l'eau à la bouche alors on ouvre ce roman et on lit les premières pages. Et là c'est Martin Millar qui nous met les larmes au yeux. Non ! le livre n'est pas nul à pleurer mais il est drôle à mourir de rire. Et on a l'air vraiment bête dans son métro alors qu'à chaque fois que l'on tourne une page, no est plier par un fou rire.
L'auteur va nous entraîner dans une histoire loufoque, une histoire un brin endiablée. Il nous fait découvrir un monde enchanté désenchanté ou des centaines de fées de toutes nationalités sont sur le pied de guerre, une guerre des gangs comme on n'en connais à New York. Quelque part dans cette histoire il semble que plane le fantôme de
Terry Pratchett tellement les actions se succèdent et s'entrecroisent à un rythme très soutenu. C'est un vrai tourbillon dans lequel nous jette l'auteur. On en sort un peu saoul, un peu groggy mais en aura passé un sacré bon moment de lecture. Et en prime, on aura la tête vider.
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