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3,7

sur 206 notes
"Fear of the dark
Fear of the dark
I have a constant fear that something's always near..."
(Iron Maiden)

J'ai toujours un frisson de plaisir anticipatif quand j'ouvre une histoire de maison hantée. Les ingrédients qui composent ces textes restent sensiblement les mêmes depuis Pline le Jeune (et sans doute encore bien avant lui) et on sait plus ou moins d'avance ce qui nous attend derrière la porte vermoulue de la mystérieuse demeure chuchotante... mais qu'importe ? Je dirais même que sans certains invariables "clichés" du genre le récit ne pourrait pas fonctionner comme il se doit, et un bon conteur saura les utiliser à son avantage. C'est un peu comme à la loterie. Les numéros qui tournent dans le tambour restent toujours identiques, et c'est la combinaison sortante qui fera de vous un gagnant.
Le roman de Scott Thomas n'était pas tout à fait un jackpot, mais presque. L'histoire est menée tambour battant (tant que j'y suis), et j'ai vraiment passé un bon moment, tendue comme des bretelles à l'instant où j'ai franchi le seuil de la maison abandonnée de Kill Creek.

L'idée de départ est séduisante. Réunir quatre écrivains d'horreur dans une maison réputée "hantée" pour une interview à l'occasion d'Halloween ne manque pas d'originalité, et permettra à ces alchimistes de la terreur littéraire de goûter à leur propre potion. Les protagonistes ont chacun leur vision spécifique du "mal", ce qui apporte des moments et des dialogues intéressants non seulement quand ils acceptent de jouer le jeu de la fameuse interview, mais aussi quand la maison commence à donner les premiers signes de son éveil.
La frasque d'Halloween aurait pu s'arrêter là, mais en quittant le Kill Creek le lendemain, les invités ne savent pas encore qu'ils ne sont pas partis tout à fait seuls...
La rumeur nourrit le mal, et les rumeurs propagées en masse se transforment souvent de façon étonnante en réalité. Aucun "point froid", aucune illusion d'optique bien définie... l'histoire ne pourrait pas fonctionner sans les mirages qui paraissent réels, ni sans la réalité que les héros voudraient désespérément éconduire comme un mirage. La gradation est parfaitement dosée depuis la présentation des personnages et leur première confrontation à Kill Creek, jusqu'aux signaux annonçant que quelque chose va très sérieusement de travers. Des signaux d'abord timides, mais ensuite vous commencerez peut-être à scruter avec inquiétude les coins sombres de votre chambre en y devinant des ombres malsaines. A entendre le grincement du fauteuil roulant de Rebecca Finch derrière la porte, et la voix râpeuse de Rachel juste derrière vous.
La première brique est tombée...
L'écrou se resserre d'un tour.

Mais ce n'est pas tout. le roman de Scott Thomas contient aussi un méta-niveau particulièrement appréciable pour les amateurs du genre.
Le récit s'ouvre sur un cours universitaire sur le roman gothique, et les observations de Sam McGarver sur le mystère, peurs refoulées, punitions et péchés font office de proverbiaux fusils sur le mur, que l'auteur compte utiliser plus tard pour tirer. Tout s'imbrique admirablement après sa rencontre avec les autres participants à l'aventure : dans leurs mutuelles provocations, chamailleries et confidences, le livre monte encore d'un cran supplémentaire en qualité et en amusement du lecteur. Les meilleurs passages consistent précisément en ces dialogues : des clins d'oeil au lecteur et à sa prédilection pour tel ou tel type d'auteur, et une déclaration d'amour aux maîtres de frissons littéraires.
Il reste quelque peu paradoxal que Thomas sait très bien extrapoler le style et définir le public de, disons, R.L. Stine (Daniel Slaughter), Clive Barker (T.C. Moore) ou Stephen King (Sam McGarver et Sebastian Cole), mais je ne saurais pas dire s'il a vraiment trouvé un style propre à lui-même.
J'y vois surtout un écho de King... peut-être carrément de "Ca", dans la mesure où les protagonistes finissent par se réunir à nouveau à l'endroit où tout a commencé, afin d'affronter leurs plus grandes peurs.
Excepté la fin... ! Un happy end classique d'horreur, qui étirera définitivement votre rictus satisfait d'une oreille à l'autre. 4/5
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Le scénario de départ est on ne peut plus classique : 4 auteurs écrivant des livres d'horreur à succès tous dans des genres différents se retrouvent invités pour une interview un peu particulière. Elle durera un weekend et se tiendra dans… une maison hantée. Et à partir de là on sait tous que ça va déraper. On a beau le dire le répéter : ce genre d'expérience c'est une mauvaise idée mais non rien à faire personne n'écoute. C'est comme dans les films avec la fille qui monte à l'étage, en criant de préférence comme ça on sait bien où elle est, pour se coincer dans une chambre où elle ne sera pas du tout en sécurité plutôt que de se sauver à l'extérieur. Plus personne ne s'étonne qu'elle finisse trucidée; même pas elle.

Donc jusque-là rien de bien original mais la suite va très vite devenir intéressante. Les sens en éveil le lecteur est sur le qui-vive, parce qu'il a compris que Scott Thomas (bonjour monsieur l'auteur ravie de faire votre connaissance) risque bien de le surprendre. On est loin des clichés de la maison hantée où apparaissent spectres, des bruits flippants, où les objets volent tout seuls et où les occupants hurlent de peur. L'auteur prend tout son temps. le temps de poser les bases pour une histoire qui tient la route, le temps de planter les personnages et le décor, le temps de faire monter la tension crescendo. Et pendant ce temps le lecteur sent que ça va arriver mais quoi ? Et bien rien de ce qu'il a imaginé.

Un petit hommage à shining, des personnages travaillés jusqu'à la moelle, une structure du récit étonnante, une plume fluide et entrainante, et je n'en dirais pas plus ! Tout est tellement finement entrelacé que le moindre petit indice pourrait vous gâcher cette lecture, et croyez-moi ce serait dommage. Amateurs du genre précipitez-vous ! Novices du genre ben allez quoi vous n'êtes pas en train de le lire ?!
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Les histoires de maisons hantées sont rarement originales, au bout d'un moment, à part savoir si les bruits, fantômes, démons et autres créatures malfaisantes viendront plutôt des murs, de la cave ou du grenier, le suspense est un peu limité.
Ici, l'auteur a choisi une autre voie et j'ai aimé ce parti-pris de proposer quelque chose de différent.
Tout commence quand quatre auteurs de romans d'horreur sont invités par le fondateur d'un site internet dédié à l'horreur à venir se faire interviewer pour Halloween.
Mais une surprise les attend, puisqu'ils vont devoir se rendre dans une maison réputée hantée au fin fond du Kansas, à Kill Creek.
A partir de là, rien ne va se passer comme on s'y attend, mais je vous laisse la surprise de la découverte.
J'ai vraiment aimé le choix qu'à fait l'auteur de proposer une intrigue à laquelle on ne s'attend pas, mais qui bien entendu, reste ancrée dans le thème de l'horreur, sachant que la terreur provient souvent du plus profond de nous, de nos angoisses et de nos peurs.
Je ne peux pas dire que j'ai réellement eu peur, mais aucun livre ne m'a jamais terrifié, même pas un bon King, un succulent Herbert ou un excellent Masterton.
J'ai passé un très bon moment avec ce roman, meilleur en tout cas que les quatre auteurs invités à séjourner un moment à Kill Creek.
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Je ne pouvais décemment pas commencer l'année sans quelques frissons provoqués par une intrusion dans une maison hantée, n'est-ce pas ? J'ai choisi ce premier livre de Thomas Scott, qui m'a semblé prometteur, et bien m'en a pris.
L'auteur nous propose donc quatre histoires dans l'histoire, puisque c'est le nombre d'écrivains qui sont conviés à une interview filmée dans ladite maison hantée, en plein Kansas. J'ai beaucoup aimé le mélange de genres, puisque nous trouvons ce lieu hanté qui aliène les auteurs, des jumelles machiavéliques, un manuscrit d'une seule ligne qui s'écrit toute seule et revient en boucle, et un auteur fou qui joue de la machette pour fracasser un mur dans le but de commettre un horrible assassinat.
Faut-il y voir un hommage au King ? C'est ce que j'y ai vu en tout cas, d'autant que Sebastian Cole en a la plupart des caractéristiques : considéré comme un maître de l'horreur, carrière impressionnante, bien entendu d'un âge avancé... On nous sert une auteure qui fait plus volontiers dans le thrash, un auteur versé dans les livres d'horreur pour ado, et le principal protagoniste métamorphose les petits bourgs tranquilles en enfer sur terre.
Nos quatre auteurs sont donc enfermés dans cette demeure flippante, en compagnie de l'interviewer qui court après le buzz et les likes grâce aux récits de ses invités...
Un premier livre magistral qui m'a fait commencer l'année sur les chapeaux de roues. Les petits accrochages de débutant sont vite oubliés grâce à l'écriture fluide et au style impeccable. J'attends avec impatience la sortie du second bouquin de cet auteur qui me semble très prometteur, puisqu'il a magnifiquement amené son / ses sujet(s). On le sent très influencé par Stephen King, dont il doit être fan, mais il développe un style très personnel qui fait mouche.
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Kill Creek, Kansas. Pour l'Halloween, le fondateur d'un site web d'horreur a eu l'idée de réunir à Finch House quatre écrivains d'horreur - Sebastian Cole, Daniel Slaughter, T.C. Moore et Sam McGarver -, pour une entrevue exclusive dans ce lieu prétendument hanté, où ils passeront la nuit. Comme ils ont tous leurs raisons de rechercher un peu de publicité, ils se prêtent au jeu, contents cependant de laisser cette expérience derrière eux. S'ils l'ont bien laissée derrière eux... Véritable hommage au genre dont il en explore les multiples facettes, et truffé de références à la littérature d'horreur, ce roman, avec sa plume cinématographique, se lit avec beaucoup de plaisir. Plus complexe qu'il n'y parait, c'est bien l'âme humaine dans ses faiblesses qu'il sonde. Sans avoir eu peur, il installe définitivement un climat de malaise. le dernier tiers, cependant, m'a semblé un peu longuet.
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Le millionnaire Wainwright est à la tête d'un site web spécialisé dans l'horreur.
Pour Halloween il décide de faire les choses en grand en invitant pendant deux jours (offrant 100 000$ pour chacun si acceptation), les quatre plus populaires écrivains d'horreur que sont Sam, Moore, Sébastian et Daniel.
Le cadre pour l'occasion est aussi inhabituel, car il entraînera tout ce petit monde dans une maison du Kansas réputée hantée à Kill Creek, qui servira de studio lors de l'interview.
Durant ces deux jours rien de notable, si ce n'est des impressions, n'est à signaler.
Rien vraiment ?
Juste après leur séjour, les écrivains perdent les pédales…

La suite à vous de la découvrir.

Une écriture agréable, une histoire travaillée, un bon moment de lecture.
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*** Ce que la maison donne, elle le reprend***

Quand j'ai commencé L'horreur de Kill Creek, je n'étais pas persuadée qu'un roman sur une maison hantée (Un de plus !) allait faire de mes heures de lecture un intérêt quelconque ... et pourtant, cette histoire de maison hantée n'est pas une histoire comme les autres.

Sam, T.C Moore, Sebastian et Daniel Slaughter sont des écrivains en vogue, des maîtres de l'horreur.
Ils connaissent tous Kill Creek fondée au milieu du 19ème siècle à la sueur de son propriétaire qui en a profité une décennie après la terrible tragédie qui s'y est déroulée. Puis, les soeurs Finch ont racheté la maison qu'on disait hantée et elles lui ont donné le nom de Finch House. Nouvelle tragédie ... Depuis plusieurs décennies la maison est fermée, la nature a repris ses droits dessus et les habitants ne veulent pas en parler.
Chacun de ces quatre auteurs ont leurs soucis d'écrivains : panne d'écriture, soucis familiaux, addictions ... et sont tous les quatre en perte de vitesse.
Ils sont alors convoqués par le très connu Wainwright, le roi du podcast de l'horreur sur le web. Son idée, faire un gros coup de marketing avec les quatre plus grands écrivains le soir d' Halloween et ce, dans la célèbre Finch House, espérant qu'il y aura des activités paranormales pendant son direct.
Acceptant le contrat, les quatre auteurs débarquent avec Wainwright et Kate, caméraman(ou woman du coup ?)
Ils seront filmés non-stop pour le montage final. Seule, l'interview sera en direct le soir.
Lorsqu'ils rentrent pour la première fois dans la maison de Kill Creek, ils sont tous stupéfaits que cette immense demeure, qui parait plus petite de l'extérieur, soit si propre, pas de poussière, pas de toiles d'araignée et en excellent état, elle est magnifique et accueillante.
Maison hantée vraiment ? Personne n'y crois sauf qu'il y a une chambre qui est condamnée avec un mur en briques. On y entends des grincements, des frottements ... Il y a quelqu'un ou quelque chose ...
Après un jour et une nuit, l'aventure de la "maison hantée" est terminée. Chacun quitte les lieux mais un drame va secouer l'équipe avant qu'ils ne se quittent.
C'est seulement quelques mois plus tard, alors qu'ils auront tous repris le cours de leur vie que des choses anormales vont à nouveau tous les confronter, et là, la maison ne sera plus du tout accueillante.

Bien sûr, c'est une maison curieuse, mais on est loin du cliché des fantômes "Bouhouhouhou". C'est un très bon thriller, une bonne histoire bien terrifiante sans faire dans l'hémoglobine bien trash.
On s'attache très vite aux écrivains et même au terrible Wainwright.
Lecture plaisante et l'épilogue, ... et bien, ... renversant !


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🏚☠ L'horreur de Kill Creek - Scott Thomas ☠🏚
Traduction : Benoît Domis @bragelonnefr

Quatre écrivains à succès spécialisés dans les romans d'horreur sont réunis par un blogueur populaire pour réaliser une interview à Kill Creek, dans le Kansas. le choix du lieu n'est pas anodin. En effet, à Kill Creek se dresse une vieille et grande bâtisse, construite dans les années 1800 et qui a été le lieu d'un double homicide sanglant. Depuis elle est réputée hantée, ceux qui ont voulu y habiter n'y sont guère restés longtemps, à l'exception de deux soeurs qui y ont vécu comme des ermites. Les écrivains vont passer la nuit sur place après leur entretien retransmis en direct sur internet, mais leur présence va réveiller ce que la maison abrite et les suivra jusque chez eux, ne leur laissant aucun répit, les poussant à la limite de la folie.

Le résumé m'avait beaucoup plu, cette idée de réunir des écrivains dans un lieu qui pourrait être celui d'un de leurs romans m'a tout de suite accrochée. Malheureusement je n'ai pas réussi à entrer dans le roman, à éprouver la peur et les frissons promis... J'ai même fini le livre en diagonal (ce que je ne fais que très rarement) le trouvant trop long et me lassant des effets et des scènes trop connues, trop vues dans ce genre de littérature. J'avais espéré un traitement plus original de la "maison hantée" or on en revient au schéma classique. Bref je passe à ma lecture suivante.
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✍️ réunion d'auteurs ✍️

Le pitch de base m'a de suite séduite : une réunion d'auteurs maîtres de l'horreur et du fantastique dans une demeure abandonnée jouissant d'une mauvaise réputation. Un magnat de la communication numérique aux commandes et des interviews intrusifs. Parsemez le tout de manifestations ectoplasmiques (enfin peut être …) et vous obtenez un super thriller fantastique.

👻 j'irai où tu iras 👻

Le seul petit défaut que je pourrais trouver à ce livre c'est qu'on n'y reste pas longtemps dans la maison … le côté angoissant ne ressort pas tant que ça en dehors des dernières pages. On passe beaucoup de temps aux côtés des auteurices mais oscillant d'un à l'autre ce qui peut parfois empêcher la tension de monter complètement.

👀 caché…. Coucou! 👀

Heureusement la fin en apothéose gomme ce petit sentiment. Et je dois dire que je me suis régalée sur la seconde moitié du livre qui pour moi est un sans faute. L'écriture est top , c'est addictif et je le recommande ! En bref un très bon moment.
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KILL CREEK aka LA MAISON HANTÉE DU Kansas.
Voici son histoire « TUM TUM «
Aucune maison ne nait mauvaise.
Kill Creek a été construite en 1859 à la sueur du front de son proprio.
Mais une tragédie violente aura lieu.
Par la suite, beaucoup y ont habité ou tenté d'y vivre. ils ne sont jamais restés longtemps, sans pouvoir dire pourquoi. Quelque chose n'était pas « accueillant », et surtout un froid glacial y régnait.
En 1975, les soeurs jumelles Finch décident de l'acheter. Cela finira mal aussi.


Et si on dormait à Kill Creek ?
Le millionnaire Wainwright, à la tête d'une chaîne TV d'horreur, propose à quatre écrivains les plus influents de faire une interview dans une maison pour HALLOWEEN.
Cette maison … C'est KILL CREEK, Minou, réputée hantée.
Les quatre auteurs acceptent.
Quatre écrivains, Quatre styles très différents, mais tous populaires dans leur genre. J'ai nommé :
- Sam Mc Garver, le Maître du macabre
- T.C. MOORE, qui fait dans l'horreur extrême
- SEBASTIEN COLE, ZE Master of Horror adulé par tous (c'est un peu comme KING nan ?)
- DANIEL SLAUGHTER l'écrivain d'horreur « religieux » où le Bien gagne toujours contre le Mal.
Après tout, un peu de promo ne peut pas faire de mal, entre le syndrome de la page blanche, un film mal adapté, devenir Has been ou être de moins en moins lu par sa Communauté …. GO !

HALLOWEEN + MAITRES DE L'HORREUR + MAISON HANTEE = Millions de Vues assurées.
Voila le BUZZ de ouf, Minou !
A NE PAS RATER !!!!!!!

WELCOME TO KILL CREEK
Ils débarquent donc tous là-bas avec WainWright et sa caméraman(ou woman du coup ?)
Ils seront filmés non-stop pour le montage final. Seule, l'interview sera en direct le soir.
On commence la visite ?
Bon TMTC que dans toute bonne maison hantée qui se respecte, il ne se passe quasi rien le jour, hein.
Il Faut toujours attendre, le soir, l'ombre, la nuit, le …silence …
« Ya kk'un ???? »
Du coup, pour cette unique nuit dans la maison, tu es prêt, Minou. A l'affût du moindre signe, le petit truc suspect, le moindre semblant de paranormal qui pourrait arriver.
RIEN.
Quelques impressions bizarres pour tous…
Mais …RIEN
Juste L'Imagination alors….
Toujours …RIEN
1h00 du mat'.Tout le monde dort … ou presque.
JE.NE.RESPIRE.PAS
Tu es à l'affut….RIEN RIEN RIEN
RIEN ? VRAIMENT ?

Moi qui m'attendais à un huis clos dans la maison…Que nenni .
Retour à la vie quotidienne.
Ok…
Mais c'est là que ça commences à partir en couille ^^...YERK YERK
Je me suis demandé ce que l'auteur allait bien pouvoir raconter… No panik, Minou, on n'est qu'au tiers du livre, il va s'en passer des choses.
Mais je n'ai pas envie de t'en dire plus.
Tu seras Obsédé par un (putain) de mur, par une Histoire, un ascenseur, et ce fauteuil qui grince ….


LA MAISON HANTEE, un sujet TROP CLASSIQUE ?
Pas du touuuuuut.
Ici, un classique du genre « revisité »
J'ai aimé la tournure que prend le roman, je ne m'attendais pas à ça.
Un style très visuel, tout va prendre vie sous tes yeux, malgré quelques flous descriptifs par moment.
Bon, ok, au début je trouvais les personnages un peu caricaturaux,ou pas assez travaillés ; surtout T.C. MOORE en énième Lisbeth Salander ( jpp !!!!!!) mais au fur et à mesure de l'histoire ils prennent en consistance.
Et ils vont morfler aussi ^^ (cooooool).

Qui dit écrivains dit écriture. J'ai aimé le sujet sur les Maisons d'Édition, comment écrire, ou trouver l'inspiration etc. Ce n'est pas un thème abordé souvent (pas sûre que les ME aiment ça ahah)

Une dernière partie un peu répétitive, et un poil long mais divertissante.
Une fin …. Oui ya une fin mais pas assez surprenante pour moi. Mais si tu veux de l'horreur tu en auras.

Une histoire de maison hantée qui change de d'habitude.
Une histoire divertissante.
Je n'ai pas eu peur, mais quand ton chat vient gratter deux secondes à la porte de ta chambre, tu sursautes un peu. Quand Même.

Un livre qui se dévore.
Pour un 1er livre c'est vraiment pas mal du tout


A TANTOT ~ BISOUS LES MINOUS
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