L'atlas des femmes

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La réattribution budgétaire de 10 % des dépenses militaires mondiales vers l'agriculture et les infrastructures des pays pauvres pourrait éradiquer la famine et la pauvreté d'ici 2030. Scolariser tous les enfants jusqu'à 15 ans demanderait 3 %.

La présence d'athlètes femmes aux JO profite en effet au financement et à la légitimité du sport féminin en général.

En 1995, seulement six pays accusaient un déséquilibre entre filles et garçons. Aujourd'hui, il y a un excédent masculin dans plus de 20 pays. La Corée du Sud est le seul pays à avoir rétabli son ratio au cours des trente dernières années.

Limiter l'accès à l'IVG ne signifie pas en limiter le nombre mais le niveau d'hygiène.

Partout dans le monde ou presque, les taux de mortalité maternelle sont en baisse MAIS ! Pas aux Etats-Unis, où les chiffres ont doublé depuis la fin des années quatre-vingt. La mortalité maternelle y est la plus élevée du monde développé.

Afghanistan
Selon le Code pénal afghan, un homme condamné pour le meurtre de son épouse infidèle encourt une peine maximale de deux ans d'emprisonnement.

Les femmes se mobilisent pour la justice sociale et se battent pour défendre les droits tous les jours : dans l'isoloir, sur leur lieu de travail, au sein du couple, dans les arts, dans l'enseignement et la recherche, devant les tribunaux. Et, souvent dans la rue.

Le 21 janvier 2017 5 à 6 millions d'hommes et de femmes sont descendue dans la rue partout dans le monde. Initiée par l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, la mobilisation est vite devenue un appel à manifester pour les droits des femmes et contre le fascisme et le racisme.
Certains cortèges étaient constitués de deux ou trois courageux ou courageuses ; dans les grandes villes, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont battu le pavé.

Diplomates à la tête des délégations nationales auprès des Nations Unies en 2014 : FEMMES = 16 % - HOMMES = 84 %.

Depuis sa fondation en 1946, l'ONU a vu se succéder 9 secrétaires généraux, dont 0 femme.

Dans la mesure où les forces armées sont source d'emploi, d'influence politique et de prestige social, il n'est pas souhaitable d'en exclure les femmes.
Mais nombreuses sont les féministes qui estiment que l'ouverture aux femmes des instituions fortement masculines de violence organisée nuit aux intérêts des femmes à long terme, et que la mission du féminisme est de démanteler le militantisme et non d'y collaborer.