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Citations sur Jean qui grogne et Jean qui rit (37)

[Un garçonnet, alité par une maladie qui finira par l’emporter]
Maman, dit-il d’une voix éteinte, je crains de m’être plaint trop vivement ; croyez-vous que j’aie offensé le bon Dieu ?
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Sais-tu, dit-il à Jean, mon dernier mot sur ce magnifique Paris: c'est qu'on doit être bien aise d'en être parti. Il y a du monde partout et on est seul partout.
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JEAN : – C’est le bon Dieu qui vous a récompensé, monsieur, de votre charité envers nous.
KERSAC : – Et c’est pourquoi je dis que tu m’as porté bonheur.
JEAN : – Pas moi seul, monsieur, Jeannot est de moitié.
KERSAC : – Hem ! hem ! tu crois ? Il n’a pas une mine à porter bonheur. Regarde-le donc ; il dort comme un loir, et, tout en dormant, il boude et il rage.
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Il paraît que Jeannot n'a pas la chance; et toi, Jean, je crois bien que c'est toi qui fais venir la chance par ton caractère gai, ouvert et serviable. Tu as toujours été comme ça; je me souviens que, dans le pays, tout le monde t'aimait.
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L'orgueil se gagne, comme les maladies de peau; en visitant les malades, on gagne leurs maladies.
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C'est humiliant d'aller faire des visites à ces gens là, qui sont des gens de rien.

Je ne vois rien d'humiliant d'aller chez ces gens là, comme vous les appelez; ce sont de très braves gens, bien meilleurs à voir que les Castelots, qui sont de vrais sots; ils portent bien leur nom.
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Un grand classique de la littérature jeunesse. Un livre empli de morale, agréable à lire et bien écrit. Une histoire touchante, le passage avec le petit Roger, bien malade, est assez triste tout de même. En tout cas moi, ce passage me bouleverse toujours autant.
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Chut ! Barcuss va revenir. Tu as manqué me trahir… Crois-tu donc que ce que j’ai fait pour Simon, je ne l’aurais pas fait pour toi ? toi, mon ami, mon confident ! » ajouta-t-il en riant.

À table, Jean vit pour la première fois Mlle Suzanne de Grignan, jeune personne gracieuse, aimable, charmante. Toute la famille était si unie, si bonne, que Jean se sentit tout de suite à son aise comme s’il en faisait partie. Pour la première fois il eut l’occasion d’apprécier l’esprit gai, vif et charmant de M. Abel. Il l’admira d’autant plus ; il ne le quittait pas des yeux, et plus d’une fois cet enthousiasme muet excita le rire bienveillant des cinq convives.
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Tous les matins M. Abel quittait l’hôtel, faisait une promenade à son atelier tout près de là, déjeunait au café Métis, retournait à son atelier, y restait jusqu’à la chute du jour, y recevait beaucoup d’amis, dînait en ville et allait à un cercle ou dans le monde ; jamais il ne rentrait plus tard que minuit. Il travaillait à quatre tableaux de chevalet qui devaient figurer à l’Exposition ; l’un devait être au livret sous le titre d’une Soirée d’épicier ; l’autre, la Leçon de danse ; le troisième, les Habits neufs ; le quatrième, une Contredanse. Ses amis admiraient beaucoup ces quatre petits tableaux ; aucun n’était fini, mais tous étaient en train et assez avancés.

Dans chacun de ces tableaux on voyait les deux mêmes figures principales. Un jeune homme à belle figure, yeux noirs, physionomie intelligente et gaie, un autre plus jeune, mais portant une ressemblance si frappante avec le premier, qu’on ne pouvait douter qu’ils ne fussent frères ; dans les Habits neufs, le plus jeune était admirablement beau d’expression ; son regard exprimait le bonheur, la tendresse, la reconnaissance.

« Sais-tu, lui dit un jour celui qui avait pris le nom de Caïn à la soirée de M. Pontois, sais-tu que cette seule figure ferait la réputation d’un peintre ?
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C’est singulier, dit-il, que cet enfant m’inspire un si vif intérêt ; sa physionomie ouverte, intelligente, douce, franche et résolue m’a fait une impression très favorable… Et puis, j’ai des remords de l’avoir effrayé au premier abord… Ce pauvre enfant !… avec quelle candeur il m’a offert son petit avoir ! Tout ce qu’il possédait !… C’était mal à moi !… Et l’autre me déplaît énormément, je suis fâché qu’ils voyagent ensemble. Je les retrouverai à Paris ; j’irai voir le frère Simon ; je veux savoir ce qu’il est, celui-là. Et si je le soupçonne mauvais, je ne lui laisserai pas mon petit Jean. Il gardera l’autre s’il veut. J’ai fait un échange de bourse qui profitera à Jean ; la sienne est décousue et déchirée partout ; c’est égal, je veux la garder ; cette aventure me laissera un bon souvenir.
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