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Citations sur Les Malheurs de Sophie (103)

On n'avait jamais vu un enterrement plus gai. Il est vrai que la morte était une vieille poupée, sans couleur, sans cheveux, sans jambes et sans tête, et que personne ne l'aimait ni ne la regrettait. La journée se termina gaiement ; et, lorsque Camille et Madeleine s'en allèrent, elles demandèrent à Paul et à Sophie de casser une autre poupée pour pouvoir recommencer un enterrement aussi amusant.
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Sophie - Je crois, maman, que c’est le bain qui l’a fait mourir.
Madame de Réan - Un bain ? Qui est-ce qui a imaginé de lui faire prendre un bain ?
Sophie, honteuse - C’est moi, maman : je croyais que les tortues aimaient l’eau fraîche, et je l’ai baignée dans la mare du potager ; elle est tombée au fond ; nous n’avons pas pu la rattraper ; c’est le jardinier qui l’a repêchée ; elle est restée longtemps dans l’eau.
Madame de Réan - Ah ! c’est une de tes idées. Tu t’es punie toi-même, au reste ; je n’ai rien à te dire. Seulement, souviens-toi qu’à l’avenir tu n’auras aucun animal à soigner, ni à élever. Toi et Paul, vous les tuez ou vous les laissez mourir tous. [...]
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Paul, qui était inquiet, mais qui ne voulait pas l'avouer à Sophie, examinait attentivement la tortue, qui continuait à ne pas bouger.
"Laissons-la, dit-il à Sophie ; le soleil va la réchauffer et lui faire du bien.

SOPHIE
Est-ce que tu crois qu'elle est malade ?

PAUL
Je crois que oui."
Il ne voulait pas ajouter : Je crois qu'elle est morte, comme il commençait à le craindre.
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Sophie dit à Paul :
"Vois-tu que nous les avons consolées ! J'ai remarqué que les enfants consolent très facilement leurs mamans.

PAUL
C'est parce qu'elles les aiment."
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C'est moi, dit-elle, qui suis cause de tout ce que tu souffres, mon pauvre Paul ! C'est pour que je ne sois pas punie que tu t'écorches plus encore que je ne l'avais fait dans ma colère. Oh ! chez Paul ! Comme tu es bon ! Comme je t'aime !
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Sophie était étourdie ; elle faisait souvent sans y penser de mauvaises choses.
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L'action se déroule dans un château de la campagne française du Second Empire où Sophie habite avec ses parents M. et Mme de Réan. Curieuse et aventureuse, elle commet bêtise sur bêtise avec la complicité critique de Paul, son cousin, qui est bon et sa tante lui montre le chemin. Elle a pour amies Camille et Madeleine de Fleurville, des petites filles modèles qu'elle peine à imiter.
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Cassez-les, arrachez-les ; vite, ma bonne, que j'aie ma poupée.»
La bonne, au lieu de tirer et d'arracher, prit ses ciseaux, coupa les cordons, enleva les papiers, et Sophie put prendre la plus jolie poupée qu'elle eût jamais vue. Les joues étaient roses avec des petites fossettes ; les yeux bleus et brillants ; le cou, la poitrine, les bras en cire, charmants et potelés. La toilette était très simple : une robe de percale festonnée, une ceinture bleue, des bas de coton et des brodequins noirs en peau vernie.
Sophie l'embrassa plus de vingt fois, et, la tenant dans ses bras, elle se mit à sauter et à danser. Son cousin Paul, qui avait cinq ans, et qui était en visite pour quelques jours chez Sophie, accourut aux cris de joie qu'elle poussait.
«Paul, regarde quelle jolie poupée m'a envoyée papa ! s'écria Sophie
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Sophie : Allez, monsieur, allez, je ne vous empêche pas.

Paul : Ah, bah ! Tu boudes sans savoir pourquoi. Au revoir, à dîner, mademoiselle grognon.

Sophie : Au revoir, monsieur malappris, maussade, désagréable, impertinent.

Paul, fait un signe moqueur : Au revoir, douce, patiente, aimable Sophie !
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Sophie baissa la tête et s'en alla tristement dans sa chambre ; elle dina avec la soupe et le plat de viande que lui apporta sa bonne, qui l'aimait et qui pleurait de la voir pleurer. Sophie pleurait son pauvre poulet, qu'elle regretta bien longtemps.
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