La Comtesse de Ségur est un nom bien connu de la littérature enfantine. Auteur des célébrissimes Malheurs de Sophie et Petites filles modèles, ses romans pour enfants ont pour points communs fraîcheur, dynamisme et hommage aux valeurs comme la générosité, la modestie ou la gentillesse. Elle s'est aussi essayée aux contes de fées avec ce recueil qui comprend cinq longues histoires.
Cinq contes de fées, donc, qui ne déparent pas de son style habituel. On y retrouve son écriture pleine de vivacité, bien que les dialogues soient moins présents que dans ses romans, faisant la part belle à des descriptions qui raviront les plus petits : des différentes toilettes merveilleuses offertes par la fée Puissante à sa filleule dans Histoire de la princesse Rosette à l'arbre précieux décrit dans La Petite souris grise, tout est fait pour éblouir. Cet étalage de pierreries et autres richesses n'est pas présent partout : ainsi
Le Bon petit Henri se déroule à la campagne, dans un milieu plus simple.
On notera l'influence d'autres contes dans ces récits : Ourson raconte l'histoire d'un enfant qu'une fée a maudit et recouvert de fourrure, à l'instar d'un ours. Il noue une grande amitié avec la fille perdue d'un couple royal. On retrouve le schéma de la Belle et la bête de Mme Leprince de Beaumont. Histoire de la princesse Rosette a aussi quelques influences de Cendrillon, mais cette influence se ressent moins fortement que dans le cas d'Ourson.
La Comtesse de Ségur prône dans ses contes les mêmes valeurs que dans ses romans pour enfants. [Lire la suite de la critique sur le site de
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