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Citations sur En vieillissant les hommes pleurent (262)

Le chant des oiseaux ressuscités après l'hivers dans le cerisier, ou encore cette façon que le vent a de transformer un champ de blé en houle jaune et sèche.
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Eugénie Grandet était le premier grand roman qu’il lisait, sans savoir que c’était un grand roman. Dès les premières lignes, sa confiance en ce qui était écrit grandit au fur et à mesure de sa lecture. Dans le livre, on ne parlait pas comme chez lui, à part Nanon peut-être, qui parlait un peu comme sa grand-mère. Les phrases étaient comme des routes de montagne avec des virages qui s’enchaînent les uns aux autres et au bout desquels se révèlent des paysages magnifiques. Elles étaient compliquées, même ardues quelquefois et, malgré cette difficulté, il comptait bien aller jusqu’au bout du livre. Les pages étaient encore scellées entre elles et, à l’aide du canif que son père lui avait offert, il coupait les pages les unes après les autres avec un plaisir équivalent à celui d’un explorateur obligé de couper la végétation pour se frayer un chemin dans une forêt épaisse et noire, attaqué lui aussi par les mouches qui se multipliaient dans la chaleur.
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On peut mourir dans le mensonge. On ne peut pas se donner la mort sans s'être dit à soi-même la vérité.
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Des livres montaient comme des stalagmites et subissaient l'épreuve de l'entassement. Certaines piles atteignaient le plafond, en colonnes serrées les unes contre les autres, dissimulant des pans entiers du papier peint à grosses rayures jaunes qui venait d'être posé. Une pile s'écroula…
- Figure-toi que c'est un mystère ça aussi, ce sont toujours les mêmes piles qui s'effondrent. On dirait que certains auteurs sont plus rebelles que d'autres aux entassements.
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Depuis tout petit, sa mère le lui avait toujours dit : "La toilette de tous les jours c'est pas difficile, faut laver ce qui se voit et qui sent."
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La fiction n'est pas un mensonge; ou pour paraphraser Cocteau, "elle est un mensonge qui dit toujours la vérité".
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Je n’aime pas qui je suis. Je n’aime pas ce qu’il faudrait que je sois, je n’aime pas me réjouir de cette vie-là, je ne suis pas de cette vie, je suis d’un autre temps que je n’ai pas su retenir. Après, ils pourront tout effacer avec leur remembrement, leurs machines à laver le linge et leur télévision. Tu comprends, Gilles, je ne veux pas être le témoin de la fin de ces temps que j’ai tant aimés, même s’ils étaient difficiles et quelquefois injustes. P 195
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La géographie, il faut voyager pour l’aimer. L’histoire, elle vit avec nous, même si on reste sur place toute sa vie. Qu’on le veuille ou non, elle finit toujours par s’asseoir à notre table. P 95
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« Il en connaissait pourtant de ces enfants qui sont devenus ouvriers à leur tour, mais ce n’était pas par amour du métier, c’était par amour du père, pour lui prouver qu’il ne s’était pas trompé dans sa vie. Regarde, tu n’es pas rien puisque je veux être comme toi. » P 28
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« Les larmes affleurèrent à nouveau, mais juste par petits frissons sous ses paupières. Gilles, à ce moment-là, put d’un regard toucher l’âme de son père. » P 93
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