Par cette courte nouvelle, M. Seimila désire nous montrer qu'elle peut quitter un genre dans lequel elle a fait ses preuves –la fantasy- pour en aborder un autre-le thriller- quitte à désarçonner son lectorat habituel.
L'argument ? la vengeance d'une femme contre sa meilleure amie qui lui chipe sa fiancée…
M.Semila aurait peut-être pu faire ce cette histoire, un roman.Elle a choisie une très courte nouvelle qui aurait peut-être pu gagner à un développement légèrement plus long.
Je dis « peut-être » car finalement, une fois le texte fini on se dit qu'en peu de phrase, l'essentiel est dit.
Comment, la rancœur peut détruire deux, voire trois vies, telle pourrait être la morale cette petite histoire, somme toute banale.
Mais de cette banalité même que M. Seimila tire toute la force de son récit avec notamment des portraits très réussis des protagonistes.
L'inconséquente Éloïse est bien campée mais surtout la triste héroïne, dont on ne connaîtra jamais le prénom renvoyé à son anonymat de bourgeoise soucieuse de convenances.
A ce sujet, la société dans lequel évoluent les personnages fait objet en quelques mots d'un croquis féroce : derrière le brillant l'hypocrisie et la tartuferie prospèrent.
Pour finir, je ne peux qu'encourager l'auteur à aborder plus souvent les rives du polar, sans négliger les littératures de l'imaginaire. Lisez donc cette nouvelle, vous passerez un bon moment.
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Cette nouvelle, très courte, nous narre sous forme de confession la trahison d'Eloise envers Mademoiselle Dumercier, dont nous ne savons pas le prénom, son amie d'enfance.
Comment cette trahison peut gâcher plusieurs vies et donner lieu à une vengeance plusieurs années plus tard. Ou pas. Car finalement, cette vengeance est-elle réelle ou rêvée...
L'auteur a une très jolie plume et j'ai trouvé ma lecture plaisante et agréable, totalement en dehors de mes lectures habituelles.
Merci à l'auteur pour m'avoir proposé ce Service Presse.
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