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Citations sur Elyssa de Carthage (13)

– Fais-lui tes adieux maintenant que tu le peux, dis-je. Dans une minute, cela ne sera plus possible.
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- Quelle hypocrisie !
– Cette hypocrisie porte un autre nom : la politique.
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La mort : voilà bien un sujet avec lequel les Romains ne transigent pas. Celui qui, toute son existence, aura vécu dans la misère, couvre sa famille de prestige le temps d’une procession et d’un bûcher. Le cortège, si solennel dans mon pays, est à Rome pareil à une parade, avec danseurs, mimes et musiciens.
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Il y a des moments où il faut savoir utiliser les armes de son ennemi.
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« Tu avais raison à propos de Carthage, Caton. Depuis le début.

– Tu m’as dérangé pour me dire ça ? L’oie était excellente, mais j’aurais préféré être dans mon lit, à cette heure.

– Tu avais raison, mais tu ne savais pas pourquoi. »

Je ne pouvais voir distinctement le visage de Caton. Mais je devinai que Marcellus avait désormais toute son attention.

« C’est un fait, Carthage prospère. La cité est florissante, le commerce va bon train. Mais en apparence, rien ne semble menacer Rome.

– Ah, Marcellus ! A-t-on à se plaindre de l’ours qui hiberne ?

– Non, en effet. Et il s’agit bien de cela. Si ce n’est qu’à l’abri des regards l’ours s’est déjà réveillé.

– Que racontes-tu ?

– Dans le plus grand secret, les Carthaginois ont mis au point une arme qui nous dépasse complètement. La plus aguerrie de nos légions pourrait se trouver anéantie en un clignement d’yeux. »
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« Où sont passés tous les esclaves ?

– Caton déteste les démonstrations de luxe. Alors, ce soir, nous allons essayer de paraître un peu plus pauvres que nous le sommes. Mais ne t’inquiète pas, ils ne sont pas loin. »
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« Comment me trouves-tu, Ganymède ?

– Vénus elle-même serait jalouse de toi.

– J’espère qu’elle ne t’entendra pas !

– Elle m’a sûrement déjà entendu.

– Et nous ne sommes pas morts ? Quelle chance nous avons. En tous les cas, j’espère que cela sera suffisant.

– De quoi parles-tu ?

– Peut-être qu’en me voyant sous mon plus beau jour mon mari acceptera de me garder à ses côtés. Je n’arrive pas à croire qu’après tous ces mois il veuille encore que nous soyons séparés.

– Il tient beaucoup à toi, maîtresse.

– Quelle curieuse manière il a de me le montrer…

– Il semble craindre pour ta vie. Il place ta sécurité avant toute chose.

– Mais ne sommes-nous pas supposés traverser les épreuves ensemble ? N’est-ce pas cela, le mariage ? »
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« Marcellus, vas-tu au moins m’expliquer ? Je ne veux pas être séparée de toi une fois encore !

– Je ne peux rien te dire. Ces choses-là ne te regardent pas, et tu le sais.

– Elles me regardent dès lors qu’elles m’éloignent de ma maison ! »

Marcellus serra les mains de son épouse au creux des siennes.

« Ma tendre Elyssa, au cours de mon séjour à Carthage, il m’a été donné d’apprendre des choses terrifiantes. Des choses qui glaceraient le cœur du plus vaillant combattant. C’est de cela que je dois m’entretenir avec Caton. Mais ces chiens de Carthaginois ont des yeux jusqu’au cœur de Rome. »
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Un an après leur mariage, Elyssa attendait un enfant. Hélas, Marcellus n’eut pas le loisir de rester au chevet de sa jeune épouse. Caton, le politicien le plus roué, le plus influent et le plus sournois de Rome, envoya mon maître en mission diplomatique à Carthage plusieurs mois avant la naissance de l’enfant. Marcellus le savait bien : ce n’était pas la paix que Caton recherchait, mais le prétexte pour débuter une nouvelle guerre. Et bien sûr, l’assurance d’une victoire. Mon maître fit voile vers Carthage la mort dans l’âme ; et ce fut moi, et non lui, qui assista à l’accouchement. Il y eut malheureusement de terribles complications, et le nouveau-né ne survécut que quelques heures. Elyssa sombra dans un état de faiblesse préoccupant. Et comme dans le passé, elle lutta et repoussa la mort.
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À ses quatorze ans, on devinait en Elyssa la femme superbe qu’elle ne tarderait plus à devenir. Marcellus succomba au charme de cette esclave belle et intelligente. Il l’affranchit, puis l’épousa malgré l’avis de ses proches. Les noces de Carthage et de Rome ! Le souvenir des campagnes d’Hannibal était encore frais dans les mémoires, et une telle union ne pouvait que faire grincer des dents. Mais Marcellus s’en moquait et, comme toujours, mit tout le monde au pas. Je devins donc l’esclave de la fillette que j’avais élevée ; inutile de préciser que la situation n’était confortable ni pour moi ni pour elle.
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