Plus j'avançais dans ce bouquin plus je trouvais que l'auteur était en train de réussir un certain virage qu'il avait annoncé en entrevue. On reconnait facilement cet as de la surenchère, son rythme trépidant, ici pontué d'ellipses qui calment un peu le jeu, son humour caustique, ici dirigé principalement contre les wokes. Quant au propos, le thème ambigu, volontairement intriguant, le flou perpétuel savamment entretenu, le bordel ambiant, le désarroi grandissant de son héros sont autant d'éléments qui m'ont rivé à mon siège. C'était parti pour un méchant tour de manège !
Mais quelle fin décevante, je me demande même si on peut appeler cela une fin. C'est comme si l'auteur avait été dépassé par son personnage et ne savait plus trop quoi en faire. Alors au lecteur de se dépatouiller. Je me suis senti trahi par l'écrivain qui avait si bien construit son labyrinthe. Tout cela pour finir sur une telle entourloupette ! Misère.
Commenter  J’apprécie         230
Comme plusieurs, j'ai tout lu de l'auteur car plusieurs oeuvres précédentes m'ont marqué.
Les derniers romans m'ont souvent laissé sur ma faim alors je tente de gérer mes attentes.
Franchement déçu du livre qui aurait pu faire 100 pages max. On assiste à la quête interminable du personnage pour trouver des réponses à ses questions….Tout comme le lecteur, le personnage principal sombre dans l'incompréhension de ce qui se passe jusqu'à la fin.
L'auteur réussit bien sur à garder l'intérêt du lecteur de page en page comme on aime.
Finalement, on nous laisse sur une fin décevante, voir, du déjà vu. le parcours qui semblait excitant à lire semble avoir été moins intéressant en fin de compte.
Si vous n'avez pas le temps de lire, c'est possible de lire les 60 premières pages et les 30 dernières pour saisir l'essentiel.
Cela étant dit, je vais continuer à lire ses romans.
Commenter  J’apprécie         20