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Citations sur Le roman d'Elsa (50)

Les religieuses ont pour vocation de se dévouer à leurs semblables, les infirmières aussi, ce sont souvent de pauvres filles qui doivent gagner leur vie et au lieu de devenir servantes elles préfèrent se consacrer aux malades, je peux encore l’accepter. Mais vous !Le nez pointa en direction d’Elsa. Comme Adrien faisait mine de s’interposer, le curé se hâta d’ajouter en levant un bras vengeur :
— Toutes les calamités s’abattront sur cette demeure.Et sur un ton prophétique, il ajouta :— Quand on s’écarte du droit chemin, le sentier devient tortueux, boueux et fétide. Des émanations délétères montent dans l’air. Et le malheur surgit, au détour d’un buisson épineux. Il s’abat sur les têtes qui ploient, mais c’est trop tard, le mal est fait et ne peut être défait.
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"  Chacun possède son étoile, avait-elle dit. Il faut la trouver dans la multitude, et quand on l’a trouvée ne plus la lâcher. La serrer contre son cœur comme un cadeau sans prix. "
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La comtesse douairière, elle, subissait cette situation, en ravalant son amertume .
Elle aurait préféré un mariage avec une demoiselle de l’aristocratie, mais leur état de fortune ne leur permettait pas de faire la fine bouche. Elsa était riche. Hormis l’immeuble du Marais, où deux appartements avaient été mis en location, des bijoux de prix, un trousseau de qualité, elle apportait plusieurs millions de francs-or. Son père avait été généreux.Mais cet argent compenserait-il ce qui ne pourrait désormais plus être fait ? Il aurait voulu épouser Fleurine, donner son nom à l’enfant, en catimini, bien entendu. Il aurait alors installé la mère et le fils dans un appartement, en ville, à Rouen par exemple. Elle aurait pu y mener une vie quasi normale. Il leur aurait rendu visite une fois par semaine. Ainsi, il aurait pu les protéger durablement, laver la faute, aussi. A sa mort, Gauthier aurait, enfant légitime, revendiqué son titre, et personne n’aurait osé l’en empêcher. De toute façon, ces histoires de titre n’étaient plus que de vagues souvenances des temps anciens. Jamais la royauté, n’en déplaise aux légitimistes, n’évincerait la république.
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Bientôt elle serait médecin, et un médecin respectait la vie et les gens. De plus, Fleurine avait été conquise par la beauté et la gentillesse de la jeune femme. Enfin une qui n’était pas fière ! Pas comme sa belle-mère qui faisait semblant de ne pas la voir quand elle la croisait, au château, autrefois.
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Cette jeune femme lui plaisait. Elle semblait si douce, si fraîche, et elle était si jolie dans la lumière de ce matin d’été ! Elle avait de beaux yeux noirs qui luisaient, comme embués.
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C’était une petite ferme basse, à colombages. Des clapiers étaient adossés à un mur extérieur. Sur le tas de fumier, des poules grattaient à la recherche de quelque vers. Un chien, sur le pas de la porte, jouait avec un jeune enfant en culottes courtes qui riait aux éclats.
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En dépit de ses presque vingt ans, elle avait l’air d’une gamine, dans son pantalon de cycliste, ses cheveux épars dans son dos, sa taille fluette. Plus d’une fois Elsa s’était dit que Lucile refusait de grandir. Elle semblait vouloir rester une enfant, ne pas entrer dans le monde des adultes ; un baron des environs avait fait sa demande quelques semaines plus tôt, mais elle avait refusé sans explication. Il est vrai qu’il était impossible de l’imaginer épouse et encore moins mère de famille !
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Elsa embellissait de jour en jour, telle une rose. Elle en avait la carnation fraîche et sensible. Il aurait bien voulu goûter cette fleur, la respirer de plus près, la regarder dormir, par exemple. Mais il passait ses nuits seul dans son lit, il ne pouvait pas même l’entendre respirer, un cabinet de toilette le séparant de la chambre d’Elsa ; il restait de longues heures les yeux ouverts, à l’imaginer. Il aurait été si simple de se lever et, en robe de chambre, de pousser la porte du cabinet de toilette, puis celle qui donnait sur la chambre, et avancer vers la couche de sa femme.
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Elsa avait été ravie de s’immerger dans l’univers des malades. Comme étudiante, et bien qu’elle ait effectué de nombreux stages dans les différents services, elle restait en quelque sorte extérieure. Là, elle avait pour la première fois connu la réalité du quotidien. Elle s’était occupée de femmes, comme le voulait son sexe. Dans ce service de médecine interne, elle avait vu défiler les différents maux qui pouvaient affecter l’être humain.
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Elsa, elle, n’était qu’un rêve.Et les rêves ne sont pas faits pour être vécus…
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