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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après deux romans que j'ai adorés – Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre et le sel de nos larmes –, je me suis tout naturellement tourné vers celui qui est en réalité le second roman de Ruta Sepetys : Big Easy.
Nous quittons totalement l'Europe tourmentée par la Seconde Guerre mondiale pour nous plonger dans La Nouvelle-Orléans des années 1950. C'est là que vit Josie « Jo », 17 ans, une fille intelligente et cultivée, grande lectrice, qui a le malheur d'être la fille d'une prostituée cupide et peu attentionnée. Son rêve est d'intégrer Smith, une grande université. Mais ce n'est pas easy de sortir la tête hors de l'eau avec une mère comme la sienne…

J'ai ressenti beaucoup de sympathie et de compassion pour Josie – et parfois même de l'inquiétude tant les ennuis s'accumulent au-dessus de sa tête – mais, toutefois, il m'a manqué dans ce roman un petit quelque chose pour qu'il soit marquant. Ce petit quelque chose était présent dans ses deux autres livres, notamment dans le sel de nos larmes qui m'a laissée toute bouleversée.
On s'attache tout de même un peu à toute la galerie de personnages qui entoure Josie : Willie, Cokie, Jesse, Patrick... le seul reproche que je pourrais leur faire est celui de leur évolution… inexistante. Willie reste toujours Willie, Cokie reste toujours Cokie, ils ne changent pas. Les sentiments de Jesse évoluent dans un sens prévisible et le secret de Patrick n'en est pas vraiment un (on le devine bien plus rapidement que Josie). Finalement, les personnages sont trop stéréotypés, ce qui m'a déçue car c'est un travers que je ne me souviens pas avoir trouvé dans ses deux autres livres.

Un bon point pour Big Easy, surnom de la Nouvelle-Orléans, est justement cette description de cette ville et de l'ambiance qui y régnait dans les années 1950. Tout n'y est pas noir, Josie connaît des moments de paix et de bonne humeur, mais on sent que le crime et le vice ne sont jamais loin : prostitution, mafia, meurtres, dettes… de plus, les inégalités sociales y sont horriblement marquées et tout semble hurler à Josie qu'elle n'a pas le droit à un meilleur avenir.
De la même manière, Ruta Sepetys nous entraîne dans les couloirs de la maison close et nous fait découvrir cet univers particulier qui, si elle ne cache pas que c'est parfois un peu glauque, cache beaucoup de bonne humeur et de solidarité entre les filles.

Je reprocherai également des longueurs. J'ai trouvé que l'intrigue se traînait, mettant du temps à se mettre en place, à se développer et à aboutir. Alors que son écriture et sa narration étaient efficaces et terriblement accrocheuses dans ses deux autres romans, ce n'est absolument pas le cas dans ce roman, parfois inutilement lent.

Big Easy n'est décidément pas le meilleur roman de Ruta Sepetys (par contre, lisez les autres, ils sont géniaux !), mais il nous offre quand même une belle héroïne, courageuse et grande lectrice (immense qualité évidemment…), ainsi qu'une plongée à La Nouvelle-Orléans.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Big Easy de Ruta Sepetys. (Genre : Jeunesse, Historique).

Editions : Gallimard Jeunesse
Prix : 16,50€ (Partenariat)
Année de parution française : 2013
Année de parution originale : 2013
Titre version originale : Out Of The Easy.

.Résumé : Années 50, à la Nouvelle-Orléans. Josie Moraine, dix-sept ans, n'a pas tiré le gros lot. Fille d'une prostituée qui n'a rien d'une mère attentionnée, elle a grandit dans une maison close du Quartier français, celui de la mafia, des affaires louches et des gens sans avenir. Pourtant, Josie a un rêve : quitter cette ville, surnommée The Big Easy et pourtant si peu easy, pour entrer à Smith, prestigieuse université du Massachusetts. Impliquée dans une histoire de meurtre, dépouillée par sa mère et endettée, tout pousse la jeune fille à suivre, elle aussi, la voie de l'argent facile. Mais Jo vaut beaucoup mieux que cela… et ceux qui l'aiment le savent bien.

.Mon avis : Je tiens à remercier les éditions Gallimard Jeunesse pour ce troisième partenariat. Je connaissais l'auteur de nom, parce que je n'avais pas eu l'occasion de lire « Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre ». Mais beaucoup d'avis positifs ressortaient de ce bouquin. C'est donc avec beaucoup de joie et d'entrain que je me suis lancé dans la lecture de Big Easy. Outre la couverture magnifique et le résumé alléchant. J'ai été un peu déçu de ma lecture, bien qu'ayant passé un bon moment dans l'ensemble.

.Dès le début du roman le ton est donné par l'auteure : « Ma mère est prostituée ». On sait alors que Ruta Sepetys va aborder des thèmes importants qui ont touché les années 50 à la Nouvelle Orléans. Mais avec ce 1er chapitre, on découvre aussi notre personnage principale 10 ans avant l'intrigue même du roman. On se rend compte par nous même, que son histoire va être difficile et semée d'embûches. Josie, depuis sont enfance a une relation très particulière avec sa mère, Louise. Au fond, il y a la relation intime, dans la vie de tous les jours et celle aux yeux du grand public. La 1ère étant horrible à supporter pour Josie, alors que la 2nde est horrible à supporter pour Louise qui se doit de faire bonne figure dans la société. Mais je vous laisse découvrir par vous-même pourquoi…

.Josie est un personnage qui m'a beaucoup plu, même si j'ai mis un certain temps à m'y attacher. C'est une jeune fille en retenu sur ses sentiments, sur ses pensées, sur ses rêves. Elle ne connaît pas son père, haït sa mère, fait le ménage dans un Bordel tenue par Willie et travaille dans une librairie. Même si sa situation est dure, elle croit en ses rêves d'université et de mondanité. Pour moi Ruta Sepetys a très bien travaillé ses personnages principaux. Que ce soit Patrick, Willie, Cokie, Louise, Jesse, Mr Lockwell et bien d'autres. Les personnages sont un élément clef de son récit parce qu'ils reflètent la société des années 50. Société et surtout quartier français où tout le monde voit tout, où tout se sait et où tout le monde vous espionne. Personnages ayant tous un caractère propre, aucun ne se ressemblent et c'est ce qui fait le charme de ce petit récit. L'auteure a su mettre en avant l'originalité des personnages et les différences qu'ils peuvent avoir pour obtenir un joli panache d'étincelles.

.Ce que je regrette un peu, c'est qu'il ne se passe rien de significatif pendant presque tout le roman. le résumé en dévoile trop… Certes il se passe quelque chose par-ci, quelque chose par-là mais rien de très fou et farfelu, rien qui ne soit exploité à 100% pour ma part. le côté mafia aurait peut être du plus ressortir du roman, cela aurait amené plus de punch et d'énergie. Je ne sais pas, les conflits avec la police, les secrets, les disputes entre les personnes… tout aurait pu être davantage mis en scène pour que le roman soit plus tonique et moins en surface. Parce que oui, Ruta Sepetys nous dépeint à merveille la Nouvelle Orléans dans les années 50, mais j'en aurais aimé plus. Rien que le côté inégalité entre le quartier français pauvre et le quartier mondain. Peut être s'attarder sur des détails plus significatifs et ne pas tout survoler comme cela a été fait.

.Le gros point fort de Ruta Sepetys, en plus de ses personnages, c'est son style d'écriture. Elle a cette plume spéciale et authentique qui se lit super bien. On voit qu'elle prend le temps de choisir ses mots, ses phrases. Elle alterne parfaitement bien les phases de descriptions et de dialogues. Et puis on ressent que derrière son écriture, il y a eu tout un travail de recherche (qui sera confirmé dans les remerciements). Des petites références culinaires, un acteur vivant dans les fifties… mais surtout les thèmes. Même s'ils sont loin d'être exploités profondément, elle soulève les points importants de cette société. Mafia, prostitution, inégalités, cambriolages, les « on dit », l'apparence etc.

.La fin m'a beaucoup plu et je me suis dit « pourquoi n'ai-je pas été touché comme ça tout au long du roman ? » Pourquoi toutes ces émotions n'ont pas été mises à profit ? Peut être parce que Josie est une personne réservée, même si elle ressent des choses fortes. Mais ces émotions sont venues d'un autre personnage qui m'a de suite plu, et qui m'a touché à la fin par ses mots et par sa façon de pensée. le petit plus peut être aurait été un chouia plus de romance, mais ce n'est que mon avis. En tout cas je vous recommande ce livre. Mais ne vous attendez-pas à être dans l'action constante. Ce livre est un livre d'apprentissage des fifties au travers de la vie de Josie Moraine, jeune fille de 17 ans que la vie n'épargnera pas.
Lien : http://enjoybooksaddict.blog..
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Nouvelle lecture commune de mon club de lecture et nouveau flop pour moi. Malgré un résumé prometteur et des personnages intéressants, le scénario est plat et sans saveur, à tel point que je me suis ennuyée au cours de ma lecture.

Nouvelle-Orléans. 1950.
Jeune fille de 17 ans Josie a grandi dans une maison close. Fille de prostituée, elle cherche à tout prix à échapper à cette vie. Elle rêve de prendre son envol et d'entrer à l'université. Intelligente et débrouillarde, elle a tout pour réussir. Mais sortir du milieu dans lequel elle a toujours vécu ne sera pas aussi facile que prévu. Josie atteindra-t-elle le but qu'elle s'est fixée ou cèdera-t-elle à la facilité en suivant le chemin de sa mère ?

D'après ce que j'en ai entendu, Ruta Sepetys est une auteure de talent qui écrit des livres poignants et déchirants. Alors quand ce livre a été proposé à la lecture et vu l'attrait du résumé, j'étais vraiment impatiente de le lire. Mais j'ai vite déchanté. Cette lecture n'a pas été à la hauteur de mes attentes.
Tout d'abord, j'ai trouvé que pour un livre classé « jeunesse », il était très vulgaire. Les personnages évoluent dans le monde de la prostitution dans les quartiers pauvres de la Nouvelle-Orléans. Entre le langage fleuri, le libertinage et la violence, il ne me parait pas adapté pour une lecture jeunesse.
Au-delà de cet aspect, j'ai trouvé que l'histoire n'avait pas grand intérêt. le scénario s'accroche à des détails mais occulte des questions plus importantes. A la fin de cette lecture, je reste avec plusieurs questions sans réponse. Je trouve que l'histoire n'est pas suffisamment aboutie. Elle reste relativement plate, sans rebondissements.
Heureusement, certains personnages viennent rehausser un peu le tout. Cockie, le chauffeur noir avec un accent cajun à couper au couteau, est vraiment celui qui m'a le plus plu. Prévenant, gentil et très attaché à Josie, il a réussi à me faire pleurer à deux ou trois reprises. J'ai également été intriguée par Willie, la mère maquerelle de la maison close où a grandi Josie. Elle semble cacher bien des secrets. Mère de substitution pour Josie, elle est très attachée à la jeune femme. Sous ses airs de grande dame froide, elle est bien plus impliquée dans cette relation que ce qu'elle laisse paraitre. Jesse, le bad boy et Patrick, le meilleur ami de Josie sont également touchants. Alors que le premier est amoureux de Josie et prêt à tout pour elle, le deuxième se débat dans une situation familiale difficile et essaie de garder la tête hors de l'eau.
Quand les personnages ne sont pas attendrissants, ils sont énervants. C'est notamment le cas de la mère de Josie et de son compagnon, Cincinatti.
Et puis il y a Josie, cette jeune fille qui côtoie ce monde de dépravation dans lequel elle a grandi et duquel elle rêve de fuir. Courageuse, elle cumule deux emplois pour essayer d'atteindre son rêve d'entrer à l'université.
Au final tous les personnages éveillent notre intérêt chacun à leur manière. Mais tout cela ne suffit pas à donner du corps au texte. Les évènements sont juxtaposés les uns à la suite des autres sans véritable lien entre eux. On suit le quotidien de Josie, avec ses hauts et ses bas sans que l'histoire ne se développe réellement. le scénario reste plat et ennuyeux.
En résumé, ce livre n'est pas une franche réussite et ma lecture me laisse sur ma faim. Ce que je regrette le plus c'est d'avoir commencé ma découverte des livres de Ruta Sepetys par celui-ci. Il ne me donne pas envie de me pencher davantage sur ses écrits même si je passe certainement à côté de belles histoires.
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Ruta Sepetys m'a fait découvrir la Nouvelle Orléans des années 50 avec son quartier du Vieux carré, ses gangsters, ses bordels. Les descriptions et l'ambiance de ce quartier tenu par la mafia est bien rendu et en suivant Josie au milieu de ce marécage, je me dis que sa vie n'a rien d'easy.

Josie Moraine, fille de prostituée, rêve d'une autre vie. Elle veut aller à l'université et sortir de cette voie qui lui semble tracée. Sa mère peu attentionnée lui laisse une dette envers la mafia en s'enfuyant avec son jules.
Josie va s'en sortir grâce à l'appui de ses amis qui vont lui apporter réconfort et protection dans les moments difficiles.

Les nombreux personnages du roman sont attachants et certains ne laissent pas indifférents. L'histoire m'a paru un peu lente et j'aurai aimé en savoir plus sur certaines relations (Josie et Charlotte).

En tout cas, un bon roman sur la difficulté de s'en sortir lorsque l'on n'est pas du bon côté de la balance. Une histoire sur la détermination que l'on peut déployer pour arriver à ses fins sans jamais se compromettre.
Big easy a une fin ouverte et nous laisse imaginer une chute selon son envie. Moi, je souhaite à Josie et Jesse tout le bonheur du monde…
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algré une réelle immersion dans la Nouvelle-Orléans d'après guerre des années 50, je reste sur ma faim avec ce livre, d'un autrice dont j'avais entendu beaucoup de commentaires élogieux pour ces autres romans.

En effet, malgré de nombreux sujet abordés (prostitution, crime, racisme, mafia...), l'histoire reste en surface et n'est pas poignante.

Les personnages en revanche sont appréciables et l'histoire agréable à lire.
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L'écriture de l'auteur est agréable, un peu simple mais on se laisse vite entraîner. Pour tout dire, plus on lit, moins on veut s'arrêter ! Mais il y a un bémol qui m'a gêné parfois, c'est la traduction qui n'est pas toujours excellente.. C'est dommage.
Pour ce qui est de l'intrigue, c'est une histoire plutôt originale, cette jeune fille dont la vie est entourée de dépravés et qui vit d'espoirs malgré le sort qui continue de s'acharner sur elle. Même s'il y a quelques maladresses ou incohérences parfois, c'est une histoire qui reste très sympathique à suivre. le rythme est maintenu par des péripéties régulières. Il est également dommage que certaines choses soient si prévisibles, mais bon..
Pour ce qui est des personnages, parlons tout d'abord de Josie. On s'attache à elle dès le début, dans sa situation peu enviable, mais qui arrive à plutôt bien s'en sortir même si on approuve pas toujours ses choix. A elle seule quasiment, elle offre une sorte de rayon de soleil au quartier français, ce quartier des bas-fonds où tout est sombre (mais l'on pourrait ajouter à ce rayon de soleil Cokie, Willie et ses "nièces", Patrick, Charlie, Jesse et Charlotte). Josie, c'est le contraste, celui de la pureté dans un monde perverti. Même si elle est à deux doigts de tomber dans les mêmes filets que sa mère pour obtenir de l'argent, on croit en elle car on sait qu'elle fait tout pour ne pas être associé à l'image d'une putain. Sa force est admirable, mais quand elle craque, ça fait du bien découvrir sa vulnérabilité. La sorte de triangle amoureux entre, Patrick et Jesse est sympathique. Ne parlons pas de sa mère qui est son exacte contraire, mauvaise jusqu'à la moelle. Mais Willie, contre qui on a un peu de réserve au début, fait office de mère de substitution à Josie, elle l'a protège vraiment et on arrive à s'attacher à une tenancière de bordel.
On retrouve donc dans ce roman des thèmes comme l'amour, la corruption, l'espoir, l'amitié, la mort, l'argent et la mafia... La fin reste assez ouverte et pas trop happy-end, ce qui ne rend pas le roman niais
Lien : http://a-petits-pas-de-pages..
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Big Easy nous plonge dans la Nouvelle-Orléans des années 50. Josie veut à tout prix quitter cette ville, elle souhaite poursuivre ses études dans la célèbre Université du Massachusetts : Smith ! Elle ruse pour arriver, fait chanter un homme d'affaire, reçoit l'aide de ses amis. Mais c'est sans compter sur la malhonnêteté de sa maman et de son petit ami mafieux...

C'est un très beau roman ! L'écriture est agréable, on se laisse porter par les mots et on a du mal à laisser Josie Moraine.
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J'attendais beaucoup de ce roman de Ruta Sepetys. J'avais beaucoup aimé "Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre". Et à la présentation de Big Easy, années 50, La Nouvelle Orléans, milieu de la prostition et maison close, je me disais, ça va être une bombe ce livre ! Et puis comment Scripto pourrait me décevoir ?
Donc, ce fut une petite déception... Ca aurait mérié une centaine de pages de plus, un peu pls de profondeur sur certains personnages, Willie, en particulier que j'ai adoré. J'ai eu l'impression que tout était réglé vite, trop vite.
MAIS ça reste un magnifique roman, j'ai eu une envie folle de prendre un billet d'avion pour m'impregner "pour de vrai" de ce Vieux Carré...Ruta Sepetys écrit avec émotion, et sait nous la faire partager !
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