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Alors Druuna heu , Druunaaaaa , Druuna , hein , c'est ça ? Comment dire ?
Beaucoup de qualificatifs bien trop réducteurs : sculpturale , plantureuse , magnétique...
Bon , de là à concourir pour le nobel de physique , y a encore de la marge . En même temps , ce n'est absolument pas ce qu'on lui demande , alors...

Serpiéri , scénariste et dessinateur , prétendait adorer croquer les fesses des femmes . de fait , dans cette série , les croquis de dos pulluleront pour le plus grand plaisir du lecteur se pâmant alors devant tant de sensualité suggérée .
Evoluant dans un monde post-apocalyptique rongé par un mystérieux virus contaminant un à un les humains devant désormais faire allégeance aux prêtres , Druuna – rhââââ lovely - se bat courageusement au quotidien afin d'obtenir sa dose de sérum à même de ré-humaniser Schastar , son douloureux compagnon d'infortune , dorénavant réduit à l'état de blob tentaculaire par ce vilain parasite tout pas gentil . Pour ce faire , elle n'hésite pas à payer régulièrement de sa propre personne , la brave petite .

Le créneau de Serpiéri , la science-fiction érotique .
Un trait de crayon magistral , précis et très agréablement suggestif au service d'une histoire qui , au-delà du plaisir visuel avéré , tient furieusement la route !
Un univers chaotique et intrigant formidablement dépeint dans lequel évolue une Druuna - rhâââ lovely – timidement vêtue quand ce n'est pas en tenue d'Eve , son créateur semblant vraiment connaître de gros problèmes de budget «  vestimentaire «  . La pauvre gamine...
Héroïne faussement ingénue , Druuna – rhâââ lovely – connait parfaitement son corps et l'effet qu'il produit sur tout mâle en mal d'affection , qu'elle soit consentie ou non.... Elle a fait sien l'adage «  La faim justifie les moyens « et le moins que l'on puisse dire , c'est que la famine guette !
Violent , charnel , sexuel mais terriblement intelligent , l'univers Serpiéri fascine autant qu'il interpelle .
Une BD à ne pas mettre entre toutes les mimines !

Druuna : rhâââ lovely ! J'l'avais déjà dit ? Au temps pour moi...
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On ne peut que tomber sous le charme de cette héroïne franchement un peu dévêtue au doux nom de Druuna. C'est justement là où le bas blesse : trop, c'est trop diront la majorité ! Il y a certes une parfaite gratuité dans les scènes érotiques. Or, je ne cautionne guère ce genre de surenchères. Quoique...

Pourtant, le graphisme est somptueux. On voit que le dessinateur a du génie dans la création de ce monde futuriste. Que dire également des formes ? Je suis époustouflé par tant de grâce dans le dessin.

Le scénario est inutilement alambiqué. On arrive à suivre mais difficilement dans tous ces méandres. Personnellement, j'ai beaucoup aimé le tome sur la « planète oubliée ». J'avais lu cette bd qu'on m'avait prêté il y a quelques années. Je l'avais alors totalement rejeté. J'ai changé d'avis avec le temps. Il m'a fallu quand même plus de 10 ans pour y revenir et curieusement pour l'apprécier.

Je sais très bien que je devrais me joindre en choeur avec les partisans jouant aux vierges effarouchées mais je ne peux pas ! Au fond de moi, j'aime l'audace de ce cocktail entre sexe et science-fiction car c'est d'un genre totalement inédit. Une oeuvre brûlot assez exquise !
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Dans un monde postapocalyptique on découvre Druuna l'héroïne de cet album et Schastar son compagnon, ils habitent une cité où règne une étrange épidémie qui transforme les humains en monstres sanguinolents et féroces. Schastar est atteint de ce mal implacable, pour retarder l'échéance Druuna doit, par tous les moyens, se procurer du sérum...
Cet album, à ne pas mettre entre toutes les mains, est d'une violence extrême; du sang, du sexe, la déchéance humaine dans ces aspects les plus sordides.
Le scénario de Paolo Eleuteri Serpieri est recherché et cohérent. Les graphismes et les couleurs sont superbes. Un album vraiment d'une grande qualité à réserver néanmoins à un public averti.
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La légende veut que Serpieri soit un dessinateur perfectionniste qui jetait ses dessins s'il ne les réussissait exactement comme il le voulait dès le premier jet. Ce qui est sur en tout cas, c'est que les courbes généreuses de son héroïne sont superbes, tout comme ce monde froid et métallique dans lequel il la condamne à évoluer.

De ce monde, on ne sait d'ailleurs pas grand chose. L'ambiance est largement post-apocalyptique, très urbaine dans les premiers tomes, mais une ville dégradée, corrompue, abimée, dans tous les sens du terme. Une élite religieuse y impose sa tyrannie suite à une probable grande guerre dont on ignore tout.

Ce qui est intéressant, et qui nourrit un érostisme toujours un peu perturbant (certains trouveront même ça malsain), c'est ce contraste entre la ville froide, violente, et la chaude Druuna.

Ce premier tome est le seul vraiment intéressant de la série. Après ce Morbus Gravis plutôt réussie, le scénario partira un peu dans tous les sens, sans qu'aucune idée ne soit vraiment exploitée. Et les scènes de sexe glisseront de plus en plus vers une pornographie facile sans autre intérêt que le trait vif de Serpieri qui représente les rondeurs charnues de sa belle.

Le tout a donc un peu des allures de série Z, avec un érotisme un peu crado et futuriste, et un scénario davantage complexe que vraiment travaillé. J'ai beaucoup aimé ce tome 1 malgré tout.
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Alors attention, je ne vous mentirais pas. Si le dessin est réellement magnifique et les couleurs fascinantes, l'ambiance est par ailleurs très crade. Ce bijou d'illustration reste un récit post apo où l'espoir n'est pas très présent. 🙃
C'est sale, ça parle de la maladie la plus dégueux que j'ai vue en BD, ce n'est pas, non plus, le scénario de SF de l'année, mais ce c** ! 🍑
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Druuna survit dans ce monde post apocalyptique au milieu des mutants chassés mais parfois chasseurs aussi... selon les niveaux. le précieux sérum pour ne pas être contaminé ne s'obtient pas facilement. Et qui est Schastar ? Son corps exceptionnel lui permet parfois de s'en sortir au milieux de tous ces dangers.
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Après Milo Manara, je me devais de découvrir un autre monument de la BD érotique, à savoir Paolo Eleuteri Serpieri. Je fais donc la connaissance de la plantureuse Druuna dans ce 1er tome, Morbus Gravis. Ne soyez pas surpris, je vais parler de chacun des 9 tomes individuellement plutôt que de reprendre les intégrales qui les regroupent par 2.

Au delà de la sensualité, de la sexualité et tout ce qui tourne autour des fantasmes masculins, j'ai découvert un univers SF pas dénué de caractère ni d'intérêt. À la fois organique et métallique, le mon de de Druuna se dessine peu à peu et il faut un certain temps avant de comprendre où on se trouve. le suspense est bien gardé et titille la curiosité.

Dans Morbus Gravis, Paolo Eleuteri Serpieri nous ballade avec Druuna, souvent dénudée, souvent victime de la concupiscence des hommes ainsi que celle des infectés par le virus. Mais ce n'est pas une victime car elle assouvit également ses envies. Pour autant, les scènes érotiques restent complètement intégrées à l'histoire et ne semble pas jeté là, gratuitement.

Les planches sont bien chargées, désaturées et participent d'une sorte d'étouffement biologique, d'oppression, de menace sourde. Ça fonctionne bien aussi, surtout quand Druuna amène de surplus de luminosité dans le cadre.
Lien : http://livrepoche.fr/druuna-..
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