AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 18 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
à noter : cette critique correspond à la version de poche "revue et augmentée"(tempus, Perrin 2012)

Malaparte constitue un sujet idéal pour une grande biographie. On peut sans crainte, à la suite du jury du Goncourt de la biographie en 2011, affirmer que c'est bien cela, une grande biographie, que Maurizio Serra a offert au public des lecteurs de cet écrivain hors norme, comme de tous ceux qui se passionnent pour la vie intellectuelle sous le fascisme de Mussolini.
Car ce livre, au-delà même de la seule personne de Malaparte, mais à travers sa vie et l'élaboration de son oeuvre, ouvre un panorama étonnant et nuancé de l'activité des intellectuels, écrivains et artistes qui ont, contrairement à ce que certains aimeraient à croire, fait de ces vingt années un festival de créativité dans bien des domaines, en cherchant, même quand il n'adhéraient pas à son idéologie, à continuer à produire en cherchant des appuis dans le régime.
On y découvre que presque tous les écrivains ou metteurs en scène qui ont fait la gloire de l'Italie de l'après-guerre, en se parant le plus souvent des plumes de l'anti-fascisme, et parfois en adhérent même au parti communisme, avaient recherché, et obtenu, dans ces deux décennies du pouvoir fasciste, l'appui des autorités, sans lesquelles il n'était pas possible de publier, de faire projeter ses films, ou exposer ses oeuvres. Malaparte n'était donc pas le seul personnage ambigu de l'époque.
J'ajoute, au crédit de ce livre, que Serra ne tombe pas, comme c'est malheureusement le cas de bien des biographes, dans le piège de l'hagiographie systématique de celui avec lequel il a passé tant de temps, et sait prendre le recul nécessaire par rapport au sujet dans lequel il s'est plongé entièrement des années durant.
Un livre indispensable donc, et il faut saluer l'immense travail de documentation, d'écoute de témoins, de recherches, consenti par l'auteur. Mais pourquoi éprouve-t-il le besoin de se mettre lui-même en scène, alourdissant ainsi un livre dont la matière aurait déjà été suffisante à en faire une somme ? À titre d'exemple, le dernier chapitre, qui développe la présentation de la villa de Capri la "casa come me", comme c'était effectivement indispensable, compte tenu de son importance dans la vie de Malaparte et de tout ce qu'elle révèle du personnage, aurait pu être très allégé de tout ce qui concerne, non pas Malaparte, mais l'auteur et ses visites sur place. Je ne dis pas que cela manque d'intérêt. Dans un magazine littéraire, cela m'aurait sans doute attiré. Mais dans cette biographie ?

J'ajoute que le nombre de coquilles, de maladresses de langages finit par peser. On finit par se demander si Grasset et/ou Perrin en sont à faire de l'économie sur les relecteurs?
Commenter  J’apprécie          60
Et bien il ne reste plus qu'à lire Malaparte... Pas tout, visiblement... Mais tout de même.
Commenter  J’apprécie          10
une plongée dans le 20eme siecle pour cet espece de Mitterand litteraire à l'italienne.....les défauts d'un homme peuvent ils etre inférieurs à ses qualités?
vous avez trois heures;;;;;
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (60) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3188 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}