Je ne peux pas dire que j'ai détesté ce livre. L'auteur a un vrai talent de conteur, un style entraînant et communicatif.
J'ignorais ce qu'était un mochav (une coopérative agricole) et j'ai découvert l'idéalisme des personnes qui y ont consacré une partie de leur vie.
Meir Shalev partage avec les lecteurs des anecdotes familiales savoureuses et émouvantes. Et puis, il y ces personnages hauts en couleur comme la grand-mère Tonia, une maniaque de la propreté, Aharon, son mari fugueur.
Mais voilà, je n'ai accordé que 2 étoiles à ce livre. Car le récit est très décousu et
Meir Shalev nous mène en bateau avec cette histoire d'aspirateur. Et puis, dans son élan, il devient parfois excessif et tire sur la corde. La 4ème de couverture laissait entrevoir certains éclairages sur la société israëlienne mais ceux-ci se sont révélés bien faibles.
Au final, une impression mitigée. Ce n'est pas une déception mais ce n'est pas une grande découverte.