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3,7

sur 227 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Atara, la fille mal aimée, comprend au chevet de son père mourant, qu'il a été marié à une certaine Rachel. Dans son délire il appelle Atara Rachel.
Atara va chercher, et trouver, cette mystérieuse femme âgée maintenant de 90 ans
Rachel a été mariée un an à Mano qui a disparu du jour au lendemain sans raison apparente.
De cette rencontre vont surgir les souvenirs de Rachel.
Dans ce roman il y a énormément de thèmes intéressants. La vie en Israël aujourd'hui et hier, les guerres, l'insécurité de cette partie du monde, les combats présents et passés. Une religion tellement difficile à comprendre ( le fils de Sarah est ultra - orthodoxe). Il y a le thème de l'amour fou puis de l'amour usé, du deuil, de la vieillesse.
Mais voilà, je ne suis pas allée jusqu'au bout à cause du style. Trop de mots, trop souvent pour ne rien dire. Une sorte de dilution verbale qui a gâché ma lecture.
Ex:" Il avait sauté du bord de la fenêtre arquée, pour s'avancer vers elle, les cheveux en bataille, vêtu avec une chaleur hivernale étudiée,une veste en jean au dessus d'un pull noir, un pantalon en velours côtelé..."
Des phrases dans ce style il y en a à toutes les pages.
Je vous passe les passages entre la page 76 et 82 où la discussion entre Atara et son mari est coupée par des problèmes de gastro, avec les allers et retours du mari aux toilettes, les gémissements,et les bruits de chasse d'eau qui accompagnent.
J'essaierai de lire un autre livre de cette auteure dont" les livres sont traduits en 25 langues et sont des best-sellers.
Je me suis sûrement arrêtée à des détails sans aller à l'essentiel...







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L'auteur écrit que dans les histoires c'est ce qui arrive à celui qui écoute qui est le plus important.
J'ai bien écouté, je n'ai eu que du déplaisir au travers d'un texte inutilement répétitif, pauvre métaphoriquement et ennuyeux quant à la description trop acharnée et précise d'une psychologie très étrange .
Dommage le contexte historique aurait pu en faire un livre novateur au lieu de celui que j'ai lu triste et vieillot .
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« Stupeur » est un livre dans lequel alternent 2 périodes particulières dans l'histoire d'Israël vécues par deux femmes Rachel et Atara.
La première période, vers 1948, dont on apprendra des faits par bribes est racontée à regret par Rachel.
Rachel fait partie d'une organisation sioniste clandestine « le Lehi », ou Combattants pour la Liberté d'Israël. Ses actions de 1940 à 1948 étaient dirigées contre les Britanniques qui pourchassaient ses membres et avaient assassiné en 1942 son premier dirigeant Avraham Stern.
Dans le groupe de Rachel se retrouvaient des jeunes venant d'horizons différents.
Cela est le point central du roman qui au travers de ces 2 femmes expose les conséquences de l'Histoire sur les histoires personnelles.

Rachel vit dans le passé en se souvenant de ses compagnons disparus qui n'ont jamais été reconnus pour leur courage et abnégation.
Elle se souvient de Mano son premier mari, mariage vécu dans la clandestinité qui est interrompu brutalement par Mano (Menahem Rubin).
Au sein de la famille qu'elle a créée avec son deuxième mari, elle est psychologiquement absente et la transmission de ses valeurs à ses enfants est difficile voire perdue.
A la période actuelle, Menahem Rubin, chercheur renommé en neurosciences se meurt. Atara, sa fille découvre lorsque son père l'appelle Rachel, que celle-ci était sa première femme. Elle veut à tout prix rencontrer cette femme pour connaître le passé et peut-être comprendre les difficiles relations qu'elle a eues avec son père. Elle n'est guère satisfaite de sa vie, de son changement de partenaire et des difficultés de communication avec ses enfants.
Rachel repousse la rencontre avec Atara. Cette rencontre qui va faire resurgir les fantômes du passé nous éclaire sur l'histoire de ces deux femmes.
La psychologie des personnages très étudiée. Elle révèle les interrogations de Rachel et d'Atara, leurs questionnements sur le monde qui les entoure et la transmission familiale. le personnage de Mano par qui certains faits particuliers vont surgir m'a semblé très improbable.
La progression du livre est très lente.
C'est un livre que j'ai trouvé très triste, très pesant.
Je remercie Babelio et les éditions Gallimard qui m'ont permis cette lecture.
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Très long, ennuyeux. Sous le masque d'une fresque sur l'histoire d'Israël, une sorte de manuel de développement personnel égocentrique. Comment se pardonner à soi-même toutes ses erreurs, y compris la plus terrible, laisser mourir son mari sans lui préter secours, aveugler que l'on est de nos propres petits soucis.
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