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Rue la Faillette à Paris se tient un étrange hôtel appelé la Roulotte. Là-bas, les locataires viennent des quatre coins de la terre, il y a une actrice (Maryline bien sûr), un artiste peintre (Yacek), une égyptien au passé un peu trouble (Achab). Les tenanciers de cette roulotte sont Maurice et Annette Rahbani. Ils préfèrent mettre du bon coeur dans leurs maigres poches que quelques sous que leurs résidents allouent aléatoirement.

Quand arrive Talia, une jeune israélienne, ce petit monde va vaciller car la jeune fille connaît une histoire terrible où chacun ne pourra se cacher derrière les larmes.

Sous le regard sensible de James le félin de l'hôtel, on passe un agréable moment à suivre cette jolie troupe un peu marginale mais souvent attachante. J'ai souri quelques fois des péripéties ou maladresses de chacun. Puis, James aime tout le monde rue de la Faillette et c'est certainement ce qu'il y a de plus beau dans cette histoire. Nulle religion, nulle couleur de peau, aucun passé, James aime ces gens brinquebalants parce qu'ils sont humains avant d'être autre chose.
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Si la Talia du titre du nouveau roman de Béatrice Shalit est bien une jeune fille - une israélienne fraichement débarquée en France dans un but bien précis- le James qui semble former un duo d'une comédie sentimentale n'est pas un homme mais un chat qui appartient à l'hôtel particulier, la Roulotte, rue La Fayette, à Paris où s'est installée Talia en question.

Narrateur. amusé des multiples histoires qui se déroulent dans la Roulotte, le point de vue un peu détaché de ce félin permet de mettre un peu de fantaisie et de cocasse dans cette chronique de voisinage vaguement décalée où protaonistes sont plutôt attachants, les péripéties sont nombreuses et les secrets, notamment à base d'héritage liée à la Shoah, tout autant.

Une sorte de chacun cherche son chat de Cédric Kaplish version littéraire et plus littéraire. Pas forcément une lecture inoubliable mais assurément un joli moment de lecture, divertissante et originale à conseiller en ces temps troubles.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Je remercie énormément les éditions Julliard pour l'envoi, via net galley, du roman : James et Talia de Béatrice Shalit.
Je vous emmène rue La Fayette, à Paris, au fond d'un jardin où s'élève un charmant hôtel particulier un peu décati que ses habitants nomment affectueusement la « Roulotte ».
Annette Rahbani et son mari Maurice en sont les heureux propriétaires.
Ils y accueillent quelques résidents farfelus : un retraité sans ressources, une actrice dont la carrière stagne..
La dernière venue, une jeune Israélienne prénommée Talia, s'est installée là dans un but bien précis et son arrivée va provoquer une cascade d'événements cocasses ou dramatiques...
Nous découvrons la vie de ce petit monde des yeux de James, le chat de la maison.
Il ne perd pas une miette de ces imbroglios qu'il nous raconte avec délectation.
James et Talia est un joli roman, que j'ai pris plaisir à lire d'une traite.
C'est une comédie parfois dramatique. L'écriture fait mouche, à aucun moment je ne me suis ennuyée.
Les personnages sont attachants, il est facile d'apprécier un ou plusieurs d'entre eux. Annette Rahbani et son mari Maurice sont charmants, mais le passé d'Annette n'est pas celui que j'imaginais au premier abord.
Maryline est une comédienne attachante, de même que Talia. Bien que celle-ci n'est pas toujours le bon rôle dans cette histoire.
J'ai aimé que l'on découvre la vie de cet immeuble des yeux du chat James. Cela apporte du pep's, de l'originalité.
La fin m'a beaucoup plu, le dénouement est certes un peu différent de ce que j'aurais pu imaginer au premier abord mais il est logique.
James et Talia est un bon roman, je lui donne un énorme cinq étoiles.
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Voici un court roman, presque feel good, qui se lit en une après-midi, tranquillement assise dehors au soleil. le chat n'est pas loin, qui sommeille. Les abeilles et les papillons volettent de-ci de-là. le printemps n'est pas loin.

Rue Lafayette, , au fond d'une cour, s'élève un vieil immeuble au passé un peu trouble, surnommé par ses habitants "La roulotte". Un peu décrépi, les propriétaires, Maurice et Annette Rahbani, coulent des jours heureux; en compagnie de leurs locataires parfois un peu hauts en couleur. Jusqu'au jour où Talia emménage dans l'un des appartements. C'est depuis l'arrivée de la jeune femme que James, le chat de l'immeuble, sent que les choses ne vont plus être les mêmes. le vent du changement vient d'entrer dans la roulotte, et les événements ne vont peut-être pas être tendres pour tout le monde.

Béatrice Shalit entraîne son lecteur dans l'univers de cet ancien hôtel particulier, un peu usé par le temps, comme ses occupants. Il y a Maurice et Annette qui gèrent tout ce petit monde avec bienveillance, épaulés par leur fils. Il y a Monsieur X, un cousin de Mr Rahbani, qui est assez mystérieux et peu souvent là. Il y a Maryline une comédienne qui espère décrocher un rôle important dans une série; Yacek, un peintre en mal de notoriété; Mr Achab un retraité a qui la vie n'a pas fait de cadeau. Et enfin Talia, cette jeune israélienne en quête de quelque chose. Tout ce petit monde, est observé avec détachement par James, le chat roux et dorloté de la roulotte. Il évolue de l'un à l'autre, en quête de croquettes et de caresses, laissant traîner une oreille aux coeurs des problèmes qui vont bientôt agiter ces humains.

Le lecteur plonge à la suite de l'autrice dans cet univers douillet et intriguant. Au début, il ne sait plus trop où donner de la tête, tellement il est impatient de capter cette atmosphère si particulière et enveloppante. Puis progressivement, il se rend compte que Béatrice Shalit a laissé des blancs, n'a pas assez creuser certains aspects de son récit ou certaines pensées des personnages. Il y a des manques, et même si le lecteur se débrouille pour tout comprendre, des questions restent en suspend, et c'est dommage car la vie dans cet immeuble semble, ma fois, plutôt agréable. du moins au début.

Le lecteur sent, que dans le dénouement, l'autrice a tenté de rendre ce changement positif pour tous - ou presque. Les agissements d'un certain personnage reste pourtant inexpliqué. Ils ajoutent de la tragédie et du drame à l'histoire, mais pour une vie paisible dans une roulotte qui tourne soudain aussi mal, ça fait un peu too much, surtout sans raison claire. Malgré tout, c'est un plaisir de participer, pour un moment, à cette vie au coeur de Paris.
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Un livre dont le narrateur est un chat qui raconte la vie de ses propriétaires et tous leurs ennuis ? Qui l'eût cru ? Béatrice Shalit l'a fait.

Ce livre est extrêmement équilibré entre les rires et l'attendrissement que provoquent les aventures et les états d'âme du chat et l'angoisse qui est provoquée par le destin de tous ces êtres humains, soumis à la volonté d'une seule : Talia, la nouvelle voisine dont l'histoire familiale est intimement liée à l'hôtel particulier.

En outre, un roman extrêmement intéressant qui nous parle de l'héritage lourd de la Shoah et des pillages de guerre avec ses multiples mais justes interrogations.
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James et Talia est un court roman que j'ai lu d'une traite, il faut dire qu'en une centaine de pages, il s'en passe des choses, qu'il est difficile de le lâcher !

Et puis, on a plaisir à suivre James, le très curieux chat roux de la Roulotte, qui passe d'un appartement à l'autre et grâce à qui on apprend tous les évènements qui jalonnent ce récit.

Avec un roman aussi bref, Béatrice Shalit réussit à aborder un bon nombre de thématiques, à dévoiler quelques secrets de famille, à nous offrir des rebondissements et à nous proposer un narrateur pas comme les autres, puisque l'histoire nous est contée de bout en bout par un chat !

Entre drames et comédie sentimentale, l'autrice saute d'un personnage à l'autre, ce qui lui permet d'aborder la shoah, les pillages de guerre, le suicide, la misère, la religion, le handicap, les migrants…

Forcément, sur un format aussi court, tout est esquissé et manque de profondeur, il n'empêche que la plume de l'autrice est bien agréable à lire et que j'ai passé un bon moment avec tous ces protagonistes même si je regrette les nombreux raccourcis et un dénouement sympathique mais, pour moi, tiré par les cheveux : difficile en effet de comprendre les réactions assez improbables de ces héros.

Un roman, néanmoins, qui délivre de beaux messages de tolérance et de multi culturalité que je vous encourage à découvrir si ces thèmes vous interpellent.
Lien : https://deslivresdeslivres.w..
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Vite lu, vite oublié et cela avec regret.
Les éléments narratifs (enquête familiale, histoire de spoliation...) auraient pu me séduire ou me convaincre mais les personnages manquent (de mon strict point de vue) de profondeur et les rebondissements scénaristiques me semblent improbables.
Une plume toutefois relativement agréable qui aurait mériter de déployer davantage cette histoire.
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Le roman commence de façon plutôt sympathique : un chat s'apprête à nous conter les tribulations des habitants d'un hôtel particulier situé rue Lafayette à Paris.
Cependant la narration devient vite lassante, attendue, les clichés s'accumulent. Spoliation durant la guerre, gentils loueurs, locataires récalcitrants, policier plein de charme, jeune fille naïve ...
Bref le roman ne tient pas ses promesses.
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Première fois avec cette auteure et j'ai plutôt bien apprécié ce roman qui est un excellent feel good.

Le narrateur se prénomme James et c'est un chat !! voilà qui est plutôt original et qui laisse présager de bonnes surprises, ce n'est pas tous les jours que l'on peut découvrir une histoire sous l'oeil d'un chat. James habite dans ce charmant hôtel particulier de la rue La Fayette, il appartient à l'ensemble de la maison, il est nourri et logé, il va chez l'un et chez l'autre mais n'a pas de maître attitré. C'est bien pratique quand on est un chat, on peut aller partout, se faufiler et s'installer tranquillement pour épier et écouter les conversations, entendre tous les secrets qu'on ne peut répéter. James ne s'en prive pas, il est au courant d'absolument tout ce qu'il se passe dans l'hôtel particulier et il ne se gêne pas pour nous le répéter à sa façon avec sa vision de chat, c'est totalement délicieux.

C'est un mélange d'habitants très hétéroclite, ils viennent d'horizons différents et c'est certainement ça qui fait la richesse des lieux. Annette et Maurice sont les propriétaires de la bâtisse, qui a quelque peu perdu de son panache au fil des ans mais ils veillent sur leurs locataires et les bichonnent, c'est un peu comme une grande famille. Annette a hérité de la maison de son père, c'est un bien familial dans lequel elle a grandi et elle y est très attachée, mais cette bâtisse est-elle réellement un bien de famille ?

La petite nouvelle s'appelle Talia, elle vient d'Israël et n'a pas choisi cette maison au hasard, James va bien vite nous mettre dans la confidence, -n'oubliez pas qu'il est aux premières loges-, mais je ne peux rien dévoiler au risque de spoiler l'histoire.

Comme dans la vraie vie, il se passe plein de choses dans cette maison, chaque locataire cache sa part d'ombre mais ils sont aussi tellement attachants qu'on leur pardonne leurs écarts…. quoi que …..

Béatrice Shalit nous embarque dans le quotidien des habitants de la roulotte -c'est comme ça que la maison a été baptisée- avec tout un tas d'événements qui nous font tour à tour sourire et qui nous interpellent, nous énervent parfois et nous provoquent de belles émotions. C'est frais, drôle, ça pétille et c'est vraiment sympathique.

C'est un livre qui se lit en quelques heures, je regrette néanmoins que l'auteure n'aie pas un peu plus développé sur le secret de Talia et sur ce qu'elle a décidé de faire. Je trouve qu'il y avait là un beau thème à creuser. Elle nous offre quand même de jolies leçons de vie, la solidarité, l'entraide, le pardon, l'amour, les différences…… En tout cas j'ai passé un bon moment avec cette lecture, assez pour me donner envie de lire d'autres livres de la même auteure.
Lien : https://jaimelivresblog.word..
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Dans ce roman, James, le chat de l'hôtel particulier, est le narrateur.

A travers lui, on découvre une petite communauté hétéroclite de locataires, tous écorchés par la vie. Et finalement, il est amusant de voir ces vies humaines vues par un chat.

Et il s'en passe des choses dans cette immeuble: une tentative de suicide, un meurtre, une enfant abandonnée, des histoires d'amour et un grand bouleversement en vue qui va impacter tous les habitants mais aussi la vie tranquille de ce matou.

Face à ces événements, James mène l'enquête et nous dévoile les secrets des habitants.

J'ai adoré le personnage de James! Véritable commère, il se faufile chez chacun, se fait indiscret, écoute aux portes et nous rapporte les commérages avec un certain humour.

Alors que le roman lu juste avant plaçait les chats en second plan, ce qui m'avait déçu, Béatrice Shalit choisit ici d'en faire un personnage à part entière, avec une vraie personnalité. Et, évidemment, cela change tout.

Un beau roman sur la différence, la multiculturalité et la tolérance.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
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