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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voyage étincelant, décalé, coloré, bruyant, souriant, épicé, dépaysant... Bref, tellement indien !
La fille qui marchait sur l'eau est un roman entre mythe, conte, témoignage, et récit qui nous aspire dans ses odeurs de bout du monde aux côtés de la famille Gandharva.
Dans ce livre, il ne faut pas chercher le réel à chaque phrase mais il faut se laisser emmener au pays des songes, des oiseaux porteurs de malheur, des panthères en chaleur, des maisons gardiennes d'émotions et de souvenirs, des grenouilles apaisantes et des personnages plus haut en couleurs les uns que les autres.
J'ai beaucoup aimé ce roman parce qu'il m'a rappelé cette Inde qui m'a abritée, accueillie, nourrie, émerveillée, intriguée, charmée... il y a déjà plus de 20 ans.
Une lecture fraîche et dépaysante !
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Belle rencontre avec cette Inde des années 20...1920 bien sûr..
Grâce à un couple d'amis, grands voyageurs et amoureux fous de l'Inde, nous avons échangé quelques uns de nos coups de coeur littéraires afin de passer intelligemment ce confinement.. qui, finalement ne fut nullement source d'ennui, bien au contraire.
Belle rencontre de deux femmes, autour desquelles s'articulent les deux parties principales du roman, Anuradha Gandharva qui va se marier avec le docteur Vardhmann Gandharva et Nandini Hariharan, jeune fille capable de marcher sur l'eau, fille adoptive d'Anuradha qui a perdu dramatiquement son fils Mohan, petit génie de la musique.
Rencontre avec cette Inde dans laquelle le fantastique côtoie les réalités extrêmes de la vie, où les belles mères peuvent gâcher la vie de couple, (ce n'est pas propre à l'Inde), où les enfant meurent....où l'on rêve d'amour...un amour difficile à trouver
Quand on contemple le beau corps de la couverture, on ne soupçonne pas les dures épreuves subies par les personnages dans certaines pages.
Oui, il n'est pas facile de se faire une place dans la société indienne superficielle des Blancs, des Anglais.
Mais la sagesse indienne permet de surmonter bien des épreuves.
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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J'aime la découverte de littératures étrangères et j'ai été enchanté de celle-ci. Riche récit, à la fois romanesque et fantastique, personnages hauts en couleur, descriptions réussies: ce roman offre un agréable moment dépaysant, à la manière d'une initiation à un mode de pensée différent.
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Voici une saga familiale située à Bombay dans les années 1920, décrivant l'univers de la haute bourgeoisie indienne, une sorte de Boollywood de papier.
Quittant son Rajasthan natal, Anuradha vient s'installer à Bombay pleine de joie de vivre et toujours accompagnée de ses chants merveilleux. Elle découvre en Vardhmaan un homme tolérant et séduisant. Ils vont s'aimer profondément et fonder une famille. Un drame va subvenir et transformer leur relation amoureuse à jamais. La complicité du début laisse place à une forme de cohabitation sentimentale où les non-dits deviennent dominants.
Ce drame marque aussi l'arrivée dans le foyer de Nandini, la fille qui marchait sur l'eau, jeune adolescente orpheline et peintre de talent. Ses relations avec de grands artistes et les notables de Bombay vont pimenter la vie de la maisonnée. le récit se recentre, vers la fin, sur le personnage d'Anuradha et celui de son fils Shloka pour donner tout son sens au titre original The last song of dusk.

Ce roman est écrit dans une langue riche et belle, Siddharth Dhanvant Shanghvi est incontestablement un grand conteur. C'est une histoire d'amour et de désirs jalonnée de fatales destinées et de quelques passages d'un érotisme assumé et d'une poésie sans pareille, avec pour toile de fond une Inde qui s'émancipe petit à petit de son occupant colonisateur. Les personnages jouent une partition sentimentale réglée par les chants merveilleux d'Anuradha qui ont le pouvoir d'apaiser bien des souffrances.

Lien : http://legenepietlargousier...
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Le résumé parle de Nandini... mais pour moi, c'est Anuradha le personnage principal...

Alors que je ne connais pas grand chose à l'Inde et que je n'y suis jamais allé, cette histoire m'a ouvert l'esprit sur une autre idée que je me faisais de l'Inde... avec cet étrange sentiment que l'auteur parle d'une Inde avec authenticité.

La douleur inexplicable, si grande, mais qui semble être légère, balayée par la pluie, le silence, les fleurs, les odeurs,...
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Une fresque familliale sensuelle et épicée mettant en scène Anuradha, piquante jeune artiste des années vingt ... Un très bon livre
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Ce livre porte très bien son titre mais hélas couverture et quatrième de couverture reflètent mal le contenu réel de ce beau roman. Pourquoi diable l'avoir rangé dans les romans érotiques alors que c'est avant tout une histoire d'amours. Amours naissants, mourants, blessés, filiaux, tragiques, amours toujours. La particularité de ce roman est l'intrication quasi constante entre le réel et le mystique, le magique, l'imaginaire, la puissance de la nature, la beauté des choses, des êtres et la fatalité du destin qui s'abat sur nos existences.
Dans cette évocation indienne autour d'une famille, de la confrontation des puissances du bien et du mal, un personnage particulier, la fille qui marchait sur l'eau, tient en quelque sorte le rôle de moteur vital. Au final c'est un beau roman sur les tragédies de l'existence, sur le pouvoir de rédemption de l'amour, sur l'Inde des années 20. Vous ne serez pas déçus par le défilé des personnages hauts en couleurs qui s'égrènent au long des pages, colons anglais, artistes, cinéaste, peintres, mères et filles, maris et fils qui enchevêtreront leurs destins. Les moins : n'a pas la densité romanesque de "Loin de Chandigahr" de T.J Tejpal. Les plus: des personnages très attachants, le rapport à la nature, la pudeur dans l'expression des sentiments, le picaresque façon Bombay.
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L'histoire se passe à Bombay, dans l'Inde britannique du début du 20° siècle.

Au début de leur mariage, Anuradha et Vardhmaan Gandharva ont connu quelques années d'amour intense. Amants et amis, ils ont partagé des moments précieux. Mais la mort accidentelle de leur fils Mohan dresse entre eux un mur d'incompréhension. Alors qu' Anuradha surmonte sa douleur grâce à une chanson, Vadhmaan reste traumatisé et s'éloigne petit à petit de sa femme.

Le livre raconte aussi l'histoire de personnages secondaires intéressants. Ainsi Nandini Hariharan, femme extravagante et provocatrice. Elle choque et fascine le tout-Bombay par son comportement violent qui n'est en fait pour elle qu'une façon d'essayer d'oublier son enfance douloureuse.

C'est un livre qui parle d'amour. Amour éternel, amour qui est le but de la vie, amour qui peut tuer celui qui n'arrive pas à le donner.

C'est un livre dans lequel les éléments et les choses ont une vie propre. Une chanson est si belle qu'elle peut faire s'allumer toutes les lumières d'une maison. Une maison protège le souvenir de son premier occupant en jetant ses maléfices à tous ceux qui essaient de s'y installer ensuite. Un son est tellement âpre qu'il altère la texture de la peau des humains.

C'est un livre prenant. La fin est poignante (j'ai pleuré).
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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"Ma chérie, n'attends jamais la moindre faveur de la vie." C'est avec cet avertissement que la mère de l'héroïne la laisse partir dans la vie adulte. Une "maxime" qu'elle sera amenée malheureusement à vérifier régulièrement. L'auteur nous plonge dans l'Inde foisonnante, fantasque, mêlant réalité et onirisme et réussit à communiquer l'esprit de sa culture. Intrigant, dépaysant.
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Une plongée dans l'Inde des années 20, portée par une écriture baroque et flamboyante et des personnages fantasques et hauts en couleurs.
Même si j'ai trouvé quelques longueurs dans la troisième partie, j'ai beaucoup aimé cette lecture dépaysante, dans laquelle le surnaturel vient faire de petites incursions, qui, loin d'être dérangeantes, pimentent encore un peu plus l'histoire.
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