Vies et mort de Lucy Loveless

Type : thriller🩸, historique 🗡, Londres 🏴
J'ai adoré tout est bien pensé dans ce livre. de la plume à histoire on ne ce lasse pas. L'intrigue est bonne un bon rythme certes la plume est un peu lente mais apporte un côté plus vrais à l'histoire.
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Laura Sheperd Robinson arrive à faire transparaître l'ancien monde avec une simplicité remarquable. Tout est bon, la vie mondaine comme l'élite elle nous fait découvrir les bas-fonds et la noirceur de ce monde. Et elle montre la vie d'une femme dans la haute société &#xNaNcomme dans les bas-fonds 🗡qu'avec une simple rumeur sa réputation peut être détruite. Il y a aussi le fait de mélanger de statut bien distincts est très
différent et pourtant qui se rapproche, la noirceur des bas-fonds ressort dans l'hypocrisie de la haute société et cette soi-disant délicatesse 𧙎t bienveillance se fait ressentir parfois dans la relation entre Lucie et Pamela dans les bas-fonds.


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C'était une excellente lecture.
L'ambiance d'un Londres du 19ème est très nette. On est immergé et on suit l'enquête d'un homme et une femme à travers les caniveaux de cet endroit. On se sent souillé et apprenant et observant ce que vivent les femmes dans ce milieu.
L'intrigue est maitrisée et passionnante à suivre.

« Je dis pas qu'il a tué qui que ce soit, juste qu'on l'aime pas… Avec les taiseux comme ça, on apprend à être prudente. Les passionnés et les colériques peuvent vous casser le nez, mais ce sont les froids et les distants qui vous tuent… Et qui ensuite se servent de vos cheveux pour essuyer le sang sur leurs souliers! »

Vies et mort de Lucy Loveless @editions1018 @laurashepherdrobinson

Londres, 1782. Rien de tel que le meurtre d'une prostituée, meurtre qu'on essaie d'étouffer, pour finalement ébruiter les secrets d'alcôve de la bonne société de l'Angleterre de cette époque…

« C'est ainsi que l'histoire se souvient de nous, songea Caro. Elle ne retient des femmes que la mort, le déshonneur ou les péchés. »

Cette fois, on retrouve Caroline, femme du capitaine Henry Corsham qui s'est précédemment illustré dans Blood & Sugar… Caro donc qui mène l'enquête pour découvrir qui est le meurtrier de Lucy Loveless, et surtout son mobile dans l'assassinat de cette célèbre courtisane…

« Endosser la responsabilité des méfaits des hommes est notre drame à nous les femmes, dit Caro. »

Une fois encore le génie de l'autrice est au rendez-vous: plume talentueuse, références multiples, histoire qui s'entremêle à la grande Histoire, et quelques réparties cinglantes dont on se souvient encore une fois le livre refermé…

« - Barba non facit philosophum, marmonna Child.
- La barbe ne fait pas le philosophe, non, rétorqua-t-elle avec vivacité! Pas plus que peu de latin ne fait pas de vous un Cicéron! Nous ferons les choses à ma manière… ou pas du tout. »

J'ai certes préféré le tome précédent, mais celui-ci ne nous laisse pas en reste et nous entraîne sans merci dans une enquête prenante et troublante où le fin mot de l'histoire n'est révélé qu'après moults revirements et péripéties!

Une belle plongée dans la société londonienne du 18ème. Un monde fait d'apparences et de faux semblants. L'héroïne va gratter ce vernis afin que les crimes perpétrés par les plus aisés ne restent pas impunis. Elle va découvrir un monde rempli de débauche, de corruption et de mensonge.
Dans ce roman, les apparences sont souvent trompeuses et les personnages sont bien plus complexes qu'ils ne le laissent penser au premier abord.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Caro. Ce n'est pas une sainte. Elle peut être naïve. Cependant, elle est déterminée et ne détourne pas le regard, même quand tous les autres le font.
Un seul reproche à ce livre: il tire un peu en longueur.

Je n'ai pas lâché ce deuxième roman comme le premier. La détermination de Caroline Corsham m'a entraîné dans son sillage, quelle femme moderne! Et un point très fort à souligner : le suspens reste entier jusqu'à la fin. J'attends le prochain avec impatience .