« Je savais très bien qu'on ne pouvait pas réparer les autres ; on pouvait uniquement se réparer soi-même. »
« J'ai appris à ne jamais manquer une occasion de dire aux gens que je les aime. Ça définit ma philosophie personnelle. »
J'ai posé les mains sur ma nuque et j'ai renversé la tête pour observer le ciel d'automne. Je priais pour avoir assez d'amour pour nous deux.
J'ordonnais à mon cœur de s'arrêter.
De ne faire de mal à personne.
Je répétais à mon cœur que je ne le laisserais jamais faire du mal à quelqu'un.
Jamais.
J’étais figé, en suspens au bord d’un précipice, attendant qu’Ellie me dise si j’allais voler ou si j’allais tomber. […] Dis-moi que je vais voler, Ellie. Je t’en supplie.
Je fais semblant d’être dure comme la pierre alors que je suis aussi friable que le sable. Je suis toujours sur le point de m’écrouler.
Ce sourire qui illuminait son visage et la rendait resplendissante. J'en avais eu le souffle coupé. Je savais alors que j'étais amoureux d'elle. C'était effrayant, mais stimulant aussi ; je la désirais follement. J'avais envie de la toucher, de la connaître et de l'aimer de toutes les façons possibles.
Un jour, tu m'as dis que la pierre n'était constituée que de sable, de pression et de temps. J'étais ce sable qui s'effritait si facilement. Tu as fourni la pression, Gabriel, l'amour, ce qui me permettait de tenir. Toute la confiance que tu avais en moi, c'était exactement ce dont j'avais besoin pour prendre ce risque. Puis tu m'as offert le plus beau cadeau qui soit : tu m'as laissé du temps pour que je puisse finir de me désagréger et recoller moi-même tous les morceaux.
« Je gagne chaque fois que je me laisse surprendre et que j’aime. Je remporte au moins une centaine de victoires par jour, peut-être même mille. J’aime le lever du soleil, le vent, la façon dont les gouttes d’eau coulent sur les fenêtres. Et toi, surtout toi. Cet homme épouvantable n’a pas réussi à m’empêcher d’offrir mon amour à la femme de ma vie. Je te donne mon cœur, Éloïse. Il est pour toi. J’espère que tu l’acceptes. Mais même si tu n’en veux pas, je ne regretterai rien. Je ne regretterai jamais de t’aimer parce que ça veut dire que je gagne. »
« La vie débordait de fleurs qui, contre toute attente, trouvaient la force de se tourner vers le soleil et de s’épanouir. La vie était faite de miracles qui se présentaient quand on s’y attendait le moins et d’une sagesse selon laquelle la guérison, comme les pierres, n’est que sable, pression et temps. »