Fuki-no-tô

”L'ombre du chardon” d'Aki Shimazaki. Un homme marié retrouve par hasard un ami d'enfance qui lui fait rencontrer une entraîneuse et ancienne camarade de classe, désormais mère d'un enfant métis et sourd-muet. Un roman en cinq volets qui chacun se focalise sur un personnage, permettant de dévoiler l'intrigue peu-à-peu, sous différents angles et points de vue. Une histoire à la fois simple et complexement imbriquée, qui parle d'amour, de jalousie, d'ambition et de regrets, sans grands émois ni violence ouverte, dans une langue sobre mais malheureusement non dépourvue d'imprécisions linguistiques (l'autrice écrit en français). Touchant, mais moins fort que sa première pentalogie ”Le poids des secrets”.

Quatrième livre de la série, c'est ici la discrète et efficace Atsuko qui est l'héroïne. Un livre à la mode avec la dimension lesbienne. Atsuko rencontre une vieille connaissance et tombe amoureuse d'elle. En soi, rien ne me choque, mais dans l'air du temps, une grande majorité de films et de livres tournent autour des LGBT.
si je regarde les acteurs de cette série, tout vole en éclat dans cette génération, encore plus que dans la précédente. Y a-t-il encore des couples stables dans ce monde japonais ? Que me réserve le 5ème tome ? En tout cas, je suis un peu déçu par ces tomes 3 et 4 de la série sur je trouve moins élaboré que le premier.

Ce quatrième tome de "L'ombre du chardon" m'a moins impressionnée que les trois premiers.

L'écriture concise et organique de Shimazaki est une constante mais l'intrigue est peut-être plus classique, plus linéaire. Contrairement aux trois autres, il se passe à la campagne et non en ville: est-ce que finalement le rythme urbain n'irait pas mieux à cette autrice ?

Tout de même il aborde avec douceur le sujet de l'homosexualité dans la société japonaise et de ce point de vue, il est important.

4ème tome de la pentalogie "l'ombre du chardon" on retrouve le couple Mitsuo et Atsuko dans leur nouvelle vie, à la campagne.

Mitsuo a, par amour pour sa famille et par raison, abandonné sa maîtresse, son poste important en ville et a créé sa propre revue, installant ses bureaux dans une petite bourgade située près de l'endroit où son épouse exploite la ferme familiale.

Atsuko semble heureuse, leurs enfants également.
Vient le jour où elle embauche une assistante pour la seconder à la ferme. Se présente pour le poste la candidate idéale. Hasard de la vie, il s'agit de Fukiko, une amie de lycée.

Voilà plus de vingt ans que Fukiko tente de se persuader qu'elle vit le mariage parfait, en n'assumant pas sa véritable identité sexuelle. Or cette fois, sa décision est prise, ses enfants sont grands, elle a demandé le divorce et cherche un emploi pour gagner en autonomie.

Pour Atsuko, retrouver Fukiko, revivre leurs émois d'adolescentes, à l'âge adulte, à l'âge où l'on continue à se poser des questions mais surtout où le temps presse, va l'entraîner sur le chemin du questionnement, du conflit de loyauté envers son mari et ses enfants, et finira par grands chamboulements dans sa vie de couple et de famille.

J'ai apprécié ma lecture de ce texte court car la langue de l'autrice est toujours aussi belle, apaisante, légère même quand elle traite de sujets délicats.
Etant donné que je n'ai pas lu les tomes 2 et 3 je ne sais pas par quelles étapes sont passés les protagonistes de ce quatrième tome. En principe, ce n'est pas dérangeant, on peut les lire de façon tout à fait indépendante. Mais j'ai l'impression malgré tout qu'il me manque des informations pour vivre cette histoire avec toute la profondeur qu'elle mérite.
Et bien évidemment, j'ai hâte maintenant de lire le tome 5 pour finaliser le cycle et connaître le dénouement de l'histoire. Si dénouement il y a, car dans les textes d'Aki Shimazaki il s'agit plus souvent de pistes de réflexions que de solutions toutes faites.

Atsuko tient une ferme et cherche une employée afin de l'aider dans certaines tâches. Son mari Mitsuo, rédacteur passe alors l'annonce dans sa revue. Une jeune femme souhaite se présenter pour le poste. Ce n'est autre qu'une ancienne amie d'Atsuko, leurs retrouvailles sont particulières : émouvantes et à la fois déconcertantes. Quelle changement cette nouvelle recrue va-t-elle faire dans la vie du couple ? Je pensais sincèrement m'ennuyer et ne pas accrocher lorsque j'ai débuté ce roman. Finalement, celui-ci ne m'a pas déplu même s'il ne m'a pas marqué pour autant. Une délicate histoire, le final m'a cependant laissée perplexe, il laisse planer le doute.

Atsuko, mariée, deux enfants, gère avec succès sa petite ferme biologique et doit même embaucher une employée. Celle-ci se révèle être une ancienne amie du lycée. Cette dernière, Fukifo, est en train de divorcer, ne supportant plus de ne pas assumer son homosexualité.
Atsuko ,qui a connu une crise dans son couple, assumera-telle le trouble déjà éprouvé auprès de Fukiko quand elle était adolescente ou préfèrera-telle une vie plus conventionnelle ?
En 143 pages, avec beaucoup de délicatesse, mais avec une écriture qui semble souvent bien plate, Aki Shimazaki dépeint cette croisée des chemins à laquelle se tient son héroïne. Un sujet qui semble encore tabou et qui , elle nous l'indique au passage, entraîne encore des conséquences dramatiques.
Une lecture en demi-teintes.

Atsuko a tout pour être heureuse. Elle est mariée à un homme charmant avec qui elle a eu deux enfants et exerce le métier dont elle a toujours rêvé, travailler dans une ferme biologique. Sa vie va prendre un tout autre tournant le jour où elle choisit d'embaucher Fukiko, une amie d'enfance, devenue une femme sensuelle et fascinante.
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Trouvé dans une ressourcerie, je l'ai acheté pour avoir un roman japonais dans ma PAL. Je ne connaissais pas du tout l'autrice, le fait que c'est le quatrième d'une série n'a aucune importance, il se lit facilement seul. Une histoire simple écrite simplement. Pas vraiment passionnant contrairement aux sentiments qui vont renaître chez ces deux anciennes copines qui se retrouvent 20 ans après le lycée. Roman à l'eau de rose modernisé par quelques scènes de sexe et le comportement de femmes qui revendiquent leur indépendance.

J'ai croisé ce livre en librairie, totalement par hasard et allez savoir pourquoi il m'a comme “appelé”. Je ne connaissais pas du tout cette auteure pourtant. L'histoire est celle de Atsuko, mariée, deux enfants et propriétaire d'une ferme biologique. Une vie paisible qui va basculer lorsqu'elle va revoir une amie de jeunesse qui réapparaît après de nombreuses années. Avec toute la pudeur japonaise, ce très court roman abordé l'homosexualité au Japon et la manière dont, tout doucement, la société nippone évolue. La description des lieux et de la nature sont superbes, celle des émotions aussi malgré la retenue propre aux japonais. Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de littérature nippone qui fait pourtant partie de mes préférées. Merci au hasard d'avoir mis ce livre sur ma route.
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