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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Très agréable à lire… Écriture très épurée qui va à l'essentiel… les personnages principaux sont sérieux et aimables, et le sens du devoir et des responsabilités sont leurs préoccupations permanentes, ils sont exigeants avec les autres comme avec eux mêmes… certes un peu trop soumis à l'entreprise.

Lecture très très reposante… je suis sous le charme…

Je découvre cette écrivaine et la culture japonaise…
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Je découvre Aki Shimazaki grâce au challenge solidaire Babelio. Cela reste pour moi une lecture mitigée. J'ai aimé la plume de l'auteur mais le thème ne m'a pas vraiment plu. Peut-être l'intrigue et les personnages étaient-ils trop ancrés dans les codes et normes sociales du Japon? le métier et l'entreprise du héros prenaient-ils trop de place dans l'intrigue? Ces quelques éléments ont, pour moi, terni la lecture de ce livre, dommage!
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Décidément, je n'accroche pas à Aki Shimazaki ! Cette autrice fait partie de la sélection pour le challenge solidaire. J'ai choisi ce roman car le thème est intéressant et les avis largement positifs. Si l'écriture semble avoir séduit de nombreux commentateurs, je ne l'ai pas appréciée. J'attendais quelque chose de sobre et de poétique, et j'ai trouvé le résultat plat. Comme si on m'avait donné un yaourt allégé au lieu d'un bon yaourt nature sans sucre. Je suis impressionnée par sa maitrise de la langue française, mais pas par ce qu'elle produit.
Il y a beaucoup à dire sur le monde du travail japonais et sur les relations interpersonnelles. Ici, je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage principal, encore moins à m'intéresser à son histoire d'amour, dont le dénouement fait peu de doutes. Je pensais qu'on le suivrait jusqu'à ce qu'il quitte cet habit si contraignant de shôsha-man (son collègue Nobu, l'histoire de son père, son histoire sentimentale contrariée : tout cela l'amène forcément à réfléchir). Quant à l'histoire de la deuxième fille, bon...
Mitsuba n'a pas été de ces romans difficiles à finir, car il est court et se lit facilement. Mais jamais je n'ai été emportée par l'histoire.
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Takashi Aoki travaille depuis 1974 dans la compagnie d'import-export Goshima à Tokyo en qualité de cadre commercial ( shôsha-man ). Quand il revient d'un voyage d'affaires à Singapour, il rencontre à l'Académie Kanda une jeune femme qui lui plait : Yûko Tanase qui suit comme lui des cours de français et qui projette d'aller passer des semaines à Montréal . Il a 30 ans et ne veut pas faire un mariage arrangé ( miaï ) comme c'est la coutume au Japon mais, il devient rapidement amoureux de cette fille native de Kobé comme son ami et collègue Nobu. Ils se rencontrent de plus en plus souvent au café Mitsuba et, il finit par la demander en mariage ! Pour celer ces fiançailles officieuses, ils vont faire un court séjour à Kobé et, il est "nage" dans le bonheur car Monsieur Toda : le chef du département des affaires étrangères lui apprend qu'il a été retenu pour aller travailler dans une succursale de Paris ...Ils font des projets ...
Cependant, il va vite déchanter car au sein de la compagnie : circule une rumeur au sujet du mariage de Yûko et du fils du président de la banque Sumida. Yûko aurait refusé cette demande honorable, mais, Aoki est mis devant le fait accompli quand Monsieur Asano mandaté par Sumida lui fait comprendre qu'il n'a pas le choix s'il ne veut pas de fâcheux ennuis : il doit renoncer ! Suite à cette menace, il est convoqué par le chef du personnel qui lui annonce sa mutation à Montréal avec des avantages substantiels !
Il part au Canada et va trouver le bonheur qu'avait prédit l' " Ekisha " ( devin ) qu'il avait consulté après l'annonce de sa rupture sentimentale imposée avec Yûko...
Un petit roman sur la pression des traditions nippones, sur le poids et l'investissement dans le travail des japonais qui ont voulu redresser l'économie de leur pays après la guerre, après les bombes, après les séismes et retrouver le "wa "..
Et, comme d'habitude : Aki Shimazaki se sert d'un symbole végétal pour la 1 ° de couverture et pour le titre de son roman : à savoir, le trèfle à 3 feuilles appelé Mitsuba au Japon qui doit porter chance ( même si en France : pour la rareté et le bonheur il en faut 4 ! ). Les personnages sont fades, l'histoire est assez simpliste mais elle permet d'appréhender la place de la réussite professionnelle et la nécessité d'obéir aux usages, à la hiérarchie, au patriotisme populaire pour faire Nation !
L.C thématique de décembre 2022 : littérature étrangère ( hors U.E ).
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Une auteure que je découvre avec ce premier tome d'une trilogie.
L'écriture ne m'a pas fait vibrer, il m'a manqué une chaleur, des ressentis, des émotions...
Mais à travers les déboires des protagonistes j'ai aimé découvrir la culture japonaise des années 80, lorsque le collectif et l'entreprise y avaient tout pouvoir sur l'individu, et que chacun se conformait aux attentes quitte à voir sa vie privée broyée...
Un passé pas si lointain, qui prouve que la lutte contre l'esclavage n'a pas eu les mêmes effets partout sur la planète…
J'attends avec curiosité la lecture des tomes suivants.
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Toujours un style épuré au service d'une élégance discrète, toujours cette illustration du Japon contrastée entre délicatesse et brutalité mais, hélas, toujours la même structure narrative. Ayant dévoré le Poids des Secrets, ce premier tome de la pentalogie suivante me fut un peu trop prévisible de par le réemploi d'une intrigue similaire...
Il est toujours saisissant d'appréhender le monde de l'entreprise au Japon : la pilule n'est pas édulcorée. Comme partout ailleurs, mais là-bas avec l'adhésion religieuse des opprimés, la morale collective sclérosée censée protéger l'intégrité du groupe ne subsiste que par la digestion des individualités dans le grand estomac capitaliste.
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Bienvenue au pays du soleil Levant! Là où la codification pèse lourdement
dans la vie sociale, professionnelle et amoureuse et nous voici entrain de voir évoluer de ce jeune homme actif dans sa vie pour accéder au bonheur et à la réussite, mais à quel prix?..au pays du sourire, ..sourire de façade de l'ultra modernité de son époque, le monde comme une publicité doit être parfait, là où l' excellence est la règle d'or.. le héros va se heurter à des codes d'honneur, à des traditions ancestrales concernant le mariage. Pourtant il est amoureux ! .. il envisage un mariage avec une jolie jeune femme très convoitée. Son statut social suffira-t-il a remporté la mise?

Oh monde cruel! Cette histoire peut se transposer en Occident : le monde du travail de plus en plus féroce, la compétitivité de mise ..et les petits arrangements identifiés par ce jeu de pouvoir que l'on rencontre partout et à tout les niveaux et dans de nombreux domaines..

L' écriture est habile, les dialogues sont fluides,. le portrait de la jeune femme Japonaise intelligente et cultivée du 21è siècle est-elle vraiment libre de ses choix? le statut de la Femme a-t- il vraiment évolué ?
Voici donc dans ce roman quelques questions soulevées, toute la subtilité de l'auteur qui peint un portrait d'une société japonaise tiraillée entre son passé et sa modernité.
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3 étoiles
Recommandé pour des apprenants de français niveau B1. Surtout pour les asiatiques ou intéressés par la culture japonaise.
Le livre est écrit d'une façon très simple, avec des phrases courtes et un vocabulaire restreint. Donc, pas de mots familiers français, ni références à la culture française ou québécoise. Cependant, je me suis perdue un peu avec les références à la culture japonais, que je ne connais pas. J'ai eu de la peine à comprendre les actions et réactions des personnages qui m'ont semblé soumis et sans passion. Surement à cause de l'harmonie du « wa » et du dicton japonais « le clou qui dépasse appelle le marteau ».

L'histoire sur les limites que les entreprises globalisées dépassent avec la vie personnelle de leurs employés n'est pas inintéressante, mais le livre me déplait à cause de l'abdication des personnages.
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Ce court roman m'a plus intéressée par son aspect documentaire que pour sa qualité littéraire.
On est en 1981. Le narrateur, Takashi , est un jeune cadre commercial prometteur dans une entreprise prospère d'import-export. Il est très fier d'appartenir à une société majeure et compte bien y rester toute sa vie, comme feu son père avant lui. Takashi obéit scupuleusement aux ordres sans compter ses heures. Il résiste seulement à la pression du mariage arrangé. En effet, Il est amoureux de la jolie Yuko, la réceptionniste. Ils se donnent des rendez vous dans un café, le Mitsuba ( le Trèfle) et veulent se fiancer avant sa mutation-promotion à Paris. Mais quand l'héritier de la grande banque Sumida demande la main de yuko, ses affaires se compliquent ...
L'histoire est mince. Le héros très niais, mou du genou et la fille purement décorative. Les personnages secondaires sont un peu plus intéressants. L'action s'emballe soudainement à mi-parcours quand Takashi comprend enfin que la compagnie abuse de ses employés. Le livre vaut surtout par sa description de l'entreprise japonaise dans les années quatre-vingt. On comprend le lourd tribut payé par les employés, corvéables à merci, pour garder leur place et s'élever dans la hiérarchie.
J'espère pour eux que les choses ont changé depuis.
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J'aime beaucoup l'univers de l'auteur qui allie modernité et poids des traditions dans le Japon d'aujourd'hui. Ici, un amour est contrarié par un mariage arrangé et forcé, et ce malgré l'histoire d'amour vécue par les deux héros du livre. Touchant.
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