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sur 283 notes
Jeu de peaux est un titre on ne peut mieux approprié pour ce roman jeu de piste !
L'histoire commence le 10 juin 2019, à Paris, où, face au 36, rue du Bastion, siège de la PJ, parqués derrière les barrières de sécurité, patiente une foule de fans ainsi que de nombreux journalistes. Ils attendent l'arrivée de Juliano Rizzoni, 33 ans, ce jet-setter et jouisseur à l'extrême, star mondiale de la peinture contemporaine, convoqué par la police judiciaire en vue d'y être entendu.
Dès son plus jeune âge, tout laissait présager que Juliano hériterait autant de la beauté et de l'intelligence de ses parents que de leur fortune. Mais la solitude était partie prenante de la structure familiale. de cet isolement douloureux, l'enfant en a fait sa force, se réfugiant dans l'art.
Après plusieurs expositions, le jeune peintre prodige, est unanimement salué par les critiques d'art et après le succès d'une exposition à Tokyo, en 2010, attiré par un art ancestral issu de la tradition japonaise, le tatouage, il rencontre Yoshihito Nikano, plus connu sous le nom de Maître Hogoshi III, célèbre tatoueur japonais. Il apprendra ainsi la technique du tatouage Irezumi, le plus pur des arts japonais. de retour à Los Angeles, deux ans plus tard, il signera dix tatouages d'art, véritables tableaux sur le dos de ses amantes et amants.
Ce sont justement pour ces tatouages que l'artiste est convoqué. Il est entendu par le commissaire Stéphane Jourdain accompagné de la commandante et chef de groupe Lucie Bunevial, car ces « peaux tatouages » parfaitement tannées et conservées ont été déposées anonymement pour mise en vente chez Sotheby's Paris, toutes ont un certificat d'authentification et une autorisation de vente des propriétaires. Tous deux ont été saisis de l'enquête car il se trouve que toutes les personnes sont portées disparues, ne donnant plus de signe de vie depuis un mois.
Les premiers chapitres nous permettent tranquillement, si je puis dire, de faire connaissance avec les débuts de cet artiste hors du commun puis avec cet art ancestral basé sur un rituel douleur-plaisir avec notamment un chapitre très instructif et particulièrement documenté à propos de celui-ci. Bientôt tout va s'accélérer et la violence, la cruauté vont débouler sans prévenir et nous entraîner dans une enquête palpitante avec un suspense maintenu jusqu'au bout, et une issue bouleversante.
Une tension supplémentaire se greffe à l'enquête lorsque Lucie Bunevial, l'attachée du commissaire démissionne contre toute attente.
Des chapitres bien datés permettent de suivre sans difficulté les nombreux allers-retours faisant alterner le présent et le passé et une enquête parallèle.
De nombreux personnages aussi bien français que russes, américains, calabrais, japonais ou serbes interviennent dans l'histoire et je les ai, pour ma part, notés au fur et à mesure pour ne pas les mélanger.
J'ai retenu une leçon qui avait accroché Lucie lors de ses études d'art : « L'analyse d'une oeuvre ne devait jamais négliger le parcours personnel de l'artiste : enfance, traumas, afin d'avoir ainsi une vision exhaustive de son travail. », leçon utile, il me semble.
Anouk Shutterberg, pour son premier thriller a fait preuve d'une imagination fertile et débridée en pénétrant dans l'âme humaine dans tout ce qu'elle peut avoir de sombre, de cruel et de cauchemardesque.
Si nous pouvons arriver à imaginer les tableaux imprimés sur les corps, on voudrait pouvoir se cacher les yeux lorsque l'auteure nous décrit les scènes de charnier ou de crucifixion et nous dépeint les scènes de torture tant physiques que mentales.
Malgré la férocité et le sadisme dont font preuve certains protagonistes, j'ai pu, cependant, à plusieurs moments esquissé un sourire à la lecture de certaines comparaisons.
J'ai trouvé particulièrement originale l'idée de nous confier dans trois chapitres séparés, écrits en italique et s'intitulant « Aparté » les états d'âme du meurtrier sans pour autant nous laisser un seul indice pour l'identifier !
Ce thriller sur le milieu de l'art contemporain mené de main de maître m'a embarquée sur maintes pistes, jamais sur la bonne et m'a laissée pantelante : un véritable jeu de piste !
Un grand coup de chapeau à Anouck Schutterberg pour ce Thriller palpitant et glaçant très rythmé et tous mes remerciements à Babelio et aux éditions PLON, dans le cadre des experts polar, pour cette superbe découverte.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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C'est avec plaisir que , grâce à Babelio et les Éditions Plon , j'ai pu découvrir " Jeu de peaux " d' Anouk Shuttenberg , un " premier thriller " de belle qualité . Un grand , trés grand merci , vraiment .
Les beaux jours arrivent . Les corps se dénudent , dévoilant , depuis quelques années désormais , de superbes tatouages , de véritables oeuvres d'art pour certains ....Dans ce roman , nous allons faire la connaissance de Juliano Rizzoni , 33 ans , peintre à la renommée internationale , héritier richissime , poursuivi inlassablement par la presse - people , trés actif " sexuellement " et " collectionneur " d'amants et d'amantes à qui il fait de somptueux cadeaux :des tatouages incroyables dans le dos , des tatouages inspirés par le plus grand , le maître Hogoshi , avec qui il a suivi des années de " formation " au Japon .
Oui , bon , tout ça, c'est bien beau mais pas de quoi en faire un roman me direz- vous . Ça, sans doute pas , mais là ce n'est que le début , parce qu'un beau jour , on apprend que huit des " cadeaux " ( oui , les tatouages !!) vont être...vendus aux enchères . Pas possible ? Si . Cruel ? Non , un peu douloureux pour les patients mais réalisé en Serbie , dans des hôpitaux spécialisés . Tout est clean , parfaitement clean mais ...original et pour le moins surprenant . Une petite enquête de police pour vérifier tout ça ? Allez , vite fait pour rassurer tout le monde , laisser les " très riches " à leurs idées " malades " et passer à autre chose . le commissaire Jourdain et l'inspectrice Bunevial vont expédier l'affaire en " trois coups de cuillère à pot " ( elle est bonne celle - là , tiens . ) . Je pense que , comme moi , vous vous réjouissez à l'avance de lire , dans un thriller , une enquête sans cadavre , ça
change ...Enfin , bon , s'il n'y a pas de cadavre , ce n'est pas plus mal pour la morale .En même temps , payer pour un bouquin où il ne se passe rien d'autre qu'une vente aux enchères, si originale qu'elle soit...Mais je vous l'ai dit , Juliano , c'est un maître de l'art contemporain et l'art contemporain , avec tout le respect qu'on lui doit , c'est parfois " particulier " , enfin , à mon avis , hein , j'assume , je ne comprends pas toujours mais c'est un autre débat.
Voilà. Babelio et Plon , ils vont m'en vouloir . Comment inciter les gens à lire un thriller où il n'y aurait pas de mort ?
Vous avez bien lu " où il n'y aurait pas de mort " . Pas , " où il n'y a pas de mort ". Nuance . Vous pouvez me croire , ce n'est pas aussi simple et ça devrait vraiment vous intriguer cette affaire . Moi , si j'avais un tatouage peint dans le dos , croyez- moi , cet été, ce serait " profil bas " , chemisette en permanence ... Allez , faites - moi confiance , vous allez voyager en " première classe " , ben oui , vous allez faire partie " de la haute " .
Pour un premier roman , il me paraît honnête de reconnaître que l'auteure montre déjà un fort beau talent . L'histoire est diablement complexe mais les fausses pistes et les méandres sont habilement maîtrisés et on reste longtemps dans un flou suffisamment dense pour souhaiter l'éclaircie qui , bien tenue en mains , tarde vraiment à venir et nous oblige à fonctionner à l'aveugle , englués dans une purée de poix oppressante , étouffante , agaçante.
Oui , c'est bien un thriller . Certains passages sont lourds , voire cruels mais relatés avec talent . L'écriture est " facile " , et les dialogues distillés tout à fait à bon escient .
Personnellement , j'ai trouvé les passages " initiatiques " à l'art du tatouage un peu longs , peut- être , sans toutefois prétendre fermement qu'ils sont un frein à l'action . Ils sont intéressants et utiles et , surtout , placés au début du récit ce qui les rend plus digestes .
Ensuite , l'auteur possède le talent de casser le déroulement du récit pour nous renvoyer dans le passé et nous fournir des tas de renseignements sur des personnages ou des événements dont la connaissance nous permet d'étayer nos convictions .
Je ne me suis toutefois pas vraiment attaché aux personnages à qui il manque un petit , tout petit quelque chose pour crever l'écran, des personnages dont certains pourraient bien surgir a nouveau dans un futur proche tant la fin reste " ouverte " .
Évidemment, je m'en doutais en disant ça , vous allez forcément me demander si je lirais " une suite " si suite il y a..Ma réponse est OUI .
Maintenant , vous allez me demander si , après avoir terminé ma lecture , il me serait agréable de me faire tatouer ? Ma réponse est NON.
Après et ceux qui sont déjà tatoués ? Bon , ça c'est pas mon problème, hein , je ne dirai rien à ce propos si ce n'est que ...Non , je dis rien , vous avez assez d'inquiétudes avec la COVID ...et puis , franchement , ça serait trop dur pour moi , une épreuve, un calvaire . En clair , ceux et celles qui ont de si beaux tatouages , je les plains mais je dis rien . Je ne voudrais pas laisser planer des nuages menaçants, pourtant...
Je vous laisse , à plus tard , peut - être . Et si les gens tatoués sauvent leur peau , ils pourront dire qu'ils en ont eu , du pot !

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Pour Etienne Daho, une "épaule tatoo" suffisait pour que "Suzy, dans le vice versa", mais Anouk Shutterberg a eu d'autres ambitions pour son premier roman. Entre autres, celle de nous faire découvrir le club très fermé des porteurs de tatouages Iruzemi, un art ancestral enseigné à quelques privilégiés par des Maîtres tatoueurs japonais. Juliano Rizzoni fait partie de ces rares élus, ayant bénéficié d'un apprentissage de deux années auprès de Maître Hogoshi III, sur l'île d'Hokkaido. Il faut dire que Juliano n'est pas n'importe qui, héritier multimilliardaire d'une puissante holding à l'âge de 15 ans, peintre prodige exposé dans le monde entier, collectionneur de partenaires sexuels hommes et femmes. Et parmi ces derniers, une dizaine de "favori(te)s, qui auront l'insigne honneur de se transformer en oeuvres d'art vivantes, Juliano leur ayant fait le cadeau de tatouer leur dos. Cadeau empoisonné ? Toujours est-il que ces peaux-tableaux vont se retrouver dans une salle des ventes parisienne pour une vente aux enchères un peu particulière...sans leurs porteurs ! Que sont-ils devenus ? Ont-ils accepté volontairement de se faire dépecer, ou y ont-ils laissé...leur peau toute entière ? C'est le début d'une enquête hors normes pour le commissaire Stéphane Jourdain et sa protégée l'inspectrice Lucie Bunevial.
Tout au long du récit, des retours en arrière nous permettrons de mieux comprendre la personnalité de Juliano, de nous immiscer dans son monde de jet-setteurs et de milliardaires à qui tout ou presque semble permis. Nous ferons connaissance avec ces dix amant(e)s-tableaux, ainsi qu'avec d'autres personnages que vous ne souhaiteriez certainement pas croiser au coin d'un bois, ni dans une clinique en Serbie par exemple... Nous découvrirons également qu'une enquête peut en cacher une autre, et nous accompagnerons Jourdain et son inspectrice dans une chasse au trésor (et aux indices) mouvementée, parfois horrifique. Car non, ce n'est pas une jolie petite histoire entre gens très riches amateurs d'art et un peu dévoyés, c'est un véritable thriller qui nous retournera les tripes à certains moments.
Certaines descriptions très visuelles risquent de choquer les âmes sensibles, autant être prévenu !
Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roman un "page-turner" haletant qu'on ne lâche pas jusqu'au dénouement, plein de rebondissements d'ailleurs. Mais sur moi, l'encre n'a pas vraiment pris, sans doute ai-je la peau trop tannée après tant d'années à lire ce genre de récit.
Trop d'histoires dans l'histoire, trop d'interruptions dans le fil conducteur, trop de personnages annexes pas toujours essentiels, et une écriture au présent, certes immersive, mais au rythme trop saccadé à mon goût.
J'ai eu du mal à me passionner jusqu'au bout, je ne me suis attachée à aucun personnage (il faut dire que peu d'entre eux sont sympas), et j'avais hâte de passer à autre chose.
Une bonne histoire, et une auteure qui "fait fort" pour un premier roman, dommage que je n'aie pas accroché. Mais nul doute que 'Jeu de peaux" trouvera son public.
Je remercie Babelio ainsi que les éditions Plon pour ce roman reçu dans le cadre d'une Masse Critique privilégiée "experts polars".
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Juliano Rizzoni est un jeune peintre prodige encensé par la scène artistique contemporaine internationale.
Initié au Japon à la technique du tatouage Irezumi, il signe dix tatouages d'art sur le dos de ses amant(e)s.
C'est un choc lorsque les peaux tatouées sont déposées anonymement chez Sotheby's Paris pour une mise aux enchères hors du commun. C'est le commissaire Stéphane Jourdain et l'inspectrice Lucie Bunevial qui sont chargés de l'enquête.
Ce roman porte bien son titre « jeu de peaux » . de prime abord ce livre avait tout pour me plaire : une enquête où il est question de peaux, de tatouages , et du milieu de l'art contemporain, accompagné d'un beau travail sur l'écriture au service de l'histoire. Cependant, l'aspect stéréotypé des personnages m'a beaucoup gêné. Je sors de cette lecture avec un avis mitigée.
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Comme je vous l'ai annoncé il y a peu de temps via mes réseaux sociaux, j'ai eu la chance d'être retenue, comme 19 autres lecteurs, pour faire partie du panel d'experts du polar pour les nouvelles parutions des éditions Plon. J'ai décidé de façon totalement aléatoire de commencer l'aventure par la lecture de « Jeu de peaux » d'Anouk Shutterberg.

Premier roman de l'auteure et pourtant, les codes du thriller sont d'ores et déjà bien maîtrisés : une bonne dose de suspens, des meurtres plus horribles les uns que les autres, des chapitres courts permettant de faire monter la tension rapidement, une enquête qui se déroule sur les chapeaux de roues… C'est vraiment parce que c'est clairement indiqué que c'est son premier livre car je ne l'aurais pas soupçonné.

Pour être totalement transparente, il y a un léger et très minime bémol au début du livre : ce sont les dialogues qui auraient peut-être pu un peu plus ciselés. Encore que, au fil des pages, une amélioration sensible s'est fait ressentir. Attention si je vous écris cela, ce n'est pas dans le but de critiquer gratuitement et trouver la petite bête mais pour permettre à l'auteure d'attirer son attention sur cette petite nuance si un jour elle me lit et dans l'objectif d'être le plus intègre possible, quant à mes lectures, comme je l'ai toujours été.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce jeu du chat et de la souris dans le monde très fermé de l'art. C'est un milieu souvent oublié, et pas forcément très représentatif dans la littérature noire sauf un qui me vient directement à l'esprit avec « L'art du meurtre » de Chrystel Duchamp aux Editions de L'Archipel (que j'avais adoré et dont vous pouvez retrouver la chronique sur mon blog).

Pourtant quand on regarde l'aboutissement de « Jeu de peaux », cela se marie très bien avec l'enquête policière et donne un résultat vraiment passionnant. C'est une véritable immersion au sein de l'art contemporain que l'auteure nous offre.

Pour un premier départ dans cette aventure, je peux dire qu'il a vraiment très bien commencé. J'espère poursuivre sur cette voie. Je vous parle des deux autres que j'ai déjà reçus très bientôt : « Gamine Guerrière Sauvage » d'Eric Cherrière et « Rendors-toi, tout va bien » d'Agnès Laurent.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Julio Rizzoni, jeune peintre prodige, a été initié à la technique de tatouage Irezumi par un maître japonais. Mais voilà que la dizaine de tatouages qu'il a réalisé sur les dos de ses proches est mise aux enchères chez Sotheby's. Puis les possesseurs originaux des peaux tatouées sont retrouvés dans un charnier en Serbie. Enfin, les trois vainqueurs des enchères meurent à leur tour mystérieusement.
Le commissaire Jourdain et l'inspectrice Lucie Bunevial, en charge de l'enquête à la PJ parisienne, semblent dépassés par les événements...

Le moins que l'on puisse dire, c'est que pour son premier roman, l'auteure fait preuve de beaucoup d'imagination ; un peu trop peut-être ?
Les intrigues s'emmêlent, ou plutôt se succèdent. le point de départ, la mise en vente de peaux tatouées par un prodige des arts plastiques, laisse un peu rêveur, même si les motivations du vendeur ne surprennent pas vraiment. La suite est à l'avenant, avec un couple de tueurs qui semble tout droit sorti de quelques romans d'Harlan Coben. Bref, une histoire à laquelle on a du mal à croire...
Heureusement, la qualité de l'écriture vient sauver l'ouvrage : nerveuse et sans trop de fioriture, s'appuyant sur de multiples points de vue et ce qu'il faut de rebondissements pour entretenir l'intérêt. La forme rend la lecture agréable, même si souvent on se dit que tout cela est trop énorme pour être plausible.

Merci à Babelio et aux éditions Plon de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage et son auteure.
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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La chaleur règne sur Paris et à la PJ c'est le branle-bas de combat.
Sotheby's organisé une vente de toiles un peu spéciales. Des peintures sur peau réalisées par Juliano Rizzoni un jeune peintre qui a le vent en poupe mais ce n'est que le début de l'enfer pour le commandant Stéphane Jourdain de la PJ de Paris et sa jeune recrue, la capitaine Lucie Bunevial.

IVoilà une enquête qui est tout à fait originale, je n'ai jamais lu de thrillers avec en thème le tatouage.
L''autrice a fait une excellente recherche sur le sujet afin que l'on soit totalement immergé dans l'histoire et ce fut très intéressant de connaître l'origine du tatouage Irezumi qui au passage est magnifique.
D'un autre côté trop de personnages, de détails qui rendent ma lecture complexe je me lasse mais j'ai persévéré vu les excellents retours lu ici et enfin après la moitié, j'y suis mieux installée.

L'enquête me plaît, elle est audacieuse et rythmée et j'aime beaucoup les personnages principaux, Stéphane et Lucie. Juliano, lui, m'a horripilée pour son côté m'as tu vu, imbu de sa personne bien qu'après sa personnalité se fait plus douce.

Il va s'en dire que l'on est dans le trash
Des cadavres qui tombent comme des mouches et des détails croustillants pour les friands du genre comme moi.

Au final une entre les deux mon coeur balance par ce début et cette investigation que j'ai beaucoup aimé.
Je continuerai ma découverte de l'autrice avec ses deux autres livres qui se trouvent dans ma pal.

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Vous vous souvenez du film de Denis de la Patellière, le tatoué ?
Mais si, Jean Gabin avec un tatouage de Modigliani dans le dos et un Louis de Funès, au sommet de son art, qui tente l'impossible pour lui acheter.
Je ne sais pas si c'est cette comédie qui a inspiré Anouk Shutterberg pour son roman Jeu de peaux, mais ça m'y a fait penser en tout cas.
Bon, j'arrête là la comparaison, parce que ce livre n'est pas du tout une comédie, mais bel est bien un thriller haletant.
Ici, pas de Modigliani, mais Juliano Rizzoni, jeune artiste talentueux et adulé, qui s'est offert comme support le dos de ses amant(e)s. Enrichi par son expérience chez un maître japonais, il a offert, à leurs corps, une oeuvre magnifique.
Mais voilà que ces peaux tatouées se retrouvent en vente chez Sotheby's à Paris.
Le commissaire Jourdain est chargé de découvrir qui a mis ses "tableaux" de chair aux enchères et surtout, ce que sont devenus ceux qui les arboraient.
Jeu de peaux, jeu de piste...
L'auteure nous entraîne, avec talent, dans une enquête à rebondissements.
Bien sûr, comme parfois dans ce genre de roman, vous allez douter, vous allez peut-être trouver les ficelles un peu grosses, soyez patient.
Elle vous explique tout.
Le décor ?
Un monde de l'art où règnent l'argent, le sexe et la violence.
Les personnages ?
Flics, coupables, victimes, intervenants de tous domaines, elle vous les présente à tour de rôle.
Elle vous emmène (et là, en ce moment, Dieu sait si on a envie de voyager) au Japon et vous apprend les techniques des maîtres tatoueurs.
C'est un monde de requins qu'elle vous fait découvrir, il faut dire qu'il y a en jeu des sommes astronomiques.
Qui se cache derrière tout ça ?
Qui sont ces tueurs sanguinaires qui sèment la mort ?
Jourdain et l'inspectrice qui le seconde auront fort à faire pour tenter de résoudre l'énigme, d'autant que la jeune femme semble en savoir plus qu'elle ne veut bien le dire.
Un premier thriller efficace qui nous entraîne dans la noirceur de l'âme humaine.
Frissons garantis...



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Connaissez-vous l'irezumi ?
Il s'agit d'une technique de tatouage japonais, et c'est le thème central de ce roman.
En effet, des peaux tatouées de grandes dimensions vont être mises aux enchères à Paris et la police va s'intéresser à cette vente car les personnes sur lesquelles ces tatouages ont été fait semblent avoir disparu.
Le point commun de toutes ces disparitions ? Un homme, Juliano Rizzoni, l'artiste qui a réalisé tous ces tatouages sur des amis ou des amants.
Mais est-il coupable ou risque-t-il d'être une victime à son tour ?
Attention aux âmes sensibles, ce roman est extrêmement cru, l'auteur y décrit des actes de tortures avec beaucoup de détails.
L'enquête est haletante mais l'histoire n'est pas du tout crédible, tout y est « trop gros », un peu comme dans ces films à gros budget où il y a des méchants, des courses poursuites, des tentatives de meurtres à répétitions, des cascades, une chasse au trésor et un final inattendu.
J'ai pris plaisir à lire ce roman qui nous fait découvrir le milieu de l'art contemporain et du tatouage et où il y a des nombreux rebondissements, mais je n'ai pas adhéré à l'intrigue qui n'est pas crédible une seconde car les coïncidences y sont trop nombreuses pour être possibles.
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Une plongée en enfer dans l'univers de l'art et du tatouage ancestral japonais : l'irezumi.
Un thriller haletant et original qui nous emporte dans un jeu de piste/peaux.
Efficace, le rythme est soutenu du début jusqu'à la fin.
Une très belle maitrise de l'art du suspens et du thriller autour de personnages machiavéliques qui mènent la danse, macabre…
La fin m'a laissée pantoise ayant échafaudé toutes les pistes imaginables dont aucune n'était finalement la bonne !
Le lecteur est « mené par le bout du nez » du début à la fin.
Un suspens qui nous tient en haleine jusqu'au dernier chapitre.
Vivement la suite !
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