Tartes aux pommes et fin du monde

Tout d'abord, ce roman est assez bien imaginé, il raconte l'histoire d'un jeune homme et ses expériences dans la vie ainsi que les difficultés rencontrées majoritairement tristes. de nombreux retours en arrière dans son enfance sont décrit afin de comprendre certaines comportements dans sa vie adulte. le récit est à la première personne, les passages du roman sont souvent étranges et originaux, ses péripéties sont improbables. L'entrée en matière nous donne une image et des détailles nettes afin de mieux comprendre la suite, c'est un avantage. Laissez vous emportés par ce roman extravagant.

Guillaume Siaudeau est un jeune écrivain qui nous présente son premier roman, "Tarte aux pommes et fin du monde"
J'ai été particulièrement surprise par la lecture de cet ouvrage. En effet, Siaudeau s'efforce de nous plonger dans la triste vie de son personnage principale. Il décrit avec ironie et humour l'histoire d'un jeune homme à l'enfance difficile et sans grande ambition qui glisse lentement dans la folie à la suite d'une histoire amoureuse.
Le point le plus positif est bien évidement la façon dont guillaume Siaudeau analyse les sentiments consécutif d'un homme de notre époque rattrapé par sa dépression et trouvant son réconfort dans une arme comblant une absence trop pesante.
C'est d'ailleurs cette arme qui va nous amener à ressentir un certain malaise au fil des pages grâce au style d'écriture de l'auteur qui réussit à nous imposer peu à peu la folie naissante de son héros.
Ce roman est troublant et nous amène à réfléchir sur la démence et la dépression du personnage.
Néanmoins, la fin n'est pas une vrai fin, on à l'impression d'un début de nouveau roman, comme si l'auteur en avait trop dit ou pas assez.
De plus, certains passages restent sans réponses, et des éléments qui semblent importants ne sont pas explicité.
En conclusion, Tarte aux pommes et fin du monde est intéressant pour son style d'écriture, et son histoire,même si obscurcie par moment par les pensées un peu hasardeuses du héros, qui réussit à nous faire réfléchir, ce qui est un très bon point pour un premier roman.

Un homme dont on ne connait ni le nom ni l'âge travaille dans un hangar dans des conditions de travail difficiles. Il rencontre Alice dans un supermarché et ils tombent amoureux. Son rêve est de faire voler son chien pour faire plaisir à son père car il a été marqué lorsque ce dernier a lancé leur ancien chien mort du haut de la falaise. J'ai aimé ce livre car l'histoire d'une vie banale est en effet réaliste puisqu'on a ou va presque tous vivre des rencontres et des ruptures et le travail n'est pas toujours facile. Cependant, plusieurs points m'ont déçus comme la fin de l'histoire, l'importance donnée à un révolver et l'aspect anonyme du héros.

Pourtant ce petit roman était si bien parti et à la moitié du roman un énorme "bof" s'est emparé de moi.

Je craque totalement pour ces romans où l'auteur livre les souvenirs de ces personnages comme ceux-ci l'ont vécu au moment où ils l'ont vécu et quand un roman aborde les souvenirs de l'enfance, le regard de l'enfant apporte un tout autre regard sur une situation.
Pour le narrateur, son papa aurait certainement été plus heureux si leur chien mort avait réellement su voler jusqu'au paradis des chiens au lieu de s'écraser en bas de la falaise. Si justement il avait été plus heureux peut-être qu'il serait toujours avec maman et qu'il n'aurait pas commencer à boire. Peut-être aussi que ses mains n'auraient pas été prises de tremblements si forts et incontrolables, des mains qui continuellement s'abattaient sur les enfants. Dans la littérature, le regard de l'enfant apporte une tendresse incroyable dans les moments les plus dures de la vie. L'enfant grandit et c'est le regard du jeune adulte qui prend la place. La routine du quotidien, parfois longue, parfois ennuyante, un train-train qui peut être cassé par l'amour d'une jeune caissière. Et puis la vie continue, on supporte notre vie, on supporte le monde et les gens. On ne sait pas toujours pourquoi on est là, pourquoi on résiste. On n'a plus de repères car au fond on en a jamais eu dans cette famille disloquée.

C'est là où le roman bascule et c'est là où j'ai décroché. Je n'ose pas rentrer dans les détails, on ne sait jamais que vous auriez envie de découvrir. Il y a de l'absurde, une relation à soi-même et notre place dans le monde. Peut-être que j'aurai voulu que l'auteur pousse le bouchon un peu plus loin car dans le fond je suis restée sur ma faim.

Un jeune homme rencontre une femme, ils s'aiment puis la femme le quitte. Ecrasé par la solitude, l'homme achète un flingue pour avoir de la compagnie. Petit à petit, il ne sort plus sans son arme. La dépression s'installe et l'homme navigue entre la monotonie de son existence et les souvenirs d'une enfance passée entre une mère absente et un père alcoolique. Comment se terminera cette situation sous tension ? Réponse dans les dernières pages du roman...
Le style est lent, plein de métaphores amusantes, il colle bien au caractère du héros / narrateur. le roman se lit rapidement, avec facilité. Je pense cependant qu'il ne me laissera pas un souvenir impérissable, il lui manque un petit quelque chose pour y arriver...
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