Les contes interdits : Raiponce

Après avoir lu blanche neige (dont j'ai eu beaucoup de mal) il est « recommandé de lire Raiponce. Ce que j'ai fait…
Ouff j'ai nettement préféré. Je commence à me réconcilier avec l'auteur 😋
J'attaque la belle aux bois dormant du même auteur… j'espère être agréablement surprise

Je vous présente Raiponce mais en conte interdit, déconseillé au moins de 18 ans de @lp.sicard

Vous allez suivre d'un côté deux amis qui vont à la chasse , Paul et Rob. de l'autre côté, 3 amis ( Jacinthe, Joannie et Tommy ) qui vont braver l'interdit, aller dans l'ancien hôpital psychiatrique pour enfants.

Je ne vous en dis pas plus, à vous de découvrir à votre tour.

On sait relativement peu de choses sur l'incendie de l'orphelinat pour enfants aliénés de Saint-Charles-Borromée, si ce n'est qu'aucun pensionnaire n'y a survécu. Les anciens racontent encore entendre les cris et les appels à l'aide à travers la fumée et les flammes, les bruits déchirants des vies qui s'éteignent à mesure que le brasier s'étend. Depuis des années, pour les jeunes du coin, c'est un peu le passage obligé pour tester sa bravoure et son courage, se faire mousser auprès des filles, bref faire ce que veut l'adolescence en mal d'être regardée et louée.


Jacinthe, treize ans, s'y rend un soir en compagnie de deux de ses amis proches, dans le but de filmer leur petite expédition dans cette antichambre de l'Enfer et de revenir avec peut-être un beau trophée à exhiber devant leurs camarades pantois. Mais la jeune femme en devenir va surtout se rendre compte que les monstres existent bel et bien, et que leurs légendes sont loin d'avoir livré tous les détails de leur cruauté...


Après avoir assisté aux meurtres de ses amis, Jacinthe est traînée à travers les bois jusque dans une ancienne mine abandonnée où se terre le monstre au visage gravement brûlé et à la force brute presque animale à qui elle doit ses malheurs. Enfermée dans une petite cellule avec pour seule compagnie un peigne et un miroir de fortune, l'adolescente comprend vite que sa survie n'est due en grande partie qu'à sa belle et longue chevelure, que semble d'une certaine manière convoiter le monstre.


Cette découverte s'accompagne de celle de nombreuses autres prisonnières du vaste complexe souterrain, toutes dans la même situation et là depuis plus longtemps qu'elles ne sauraient le dire. Une à une, le monstre vient les chercher et les emmène dans un endroit encore inconnu, d'où elles ne reviennent jamais. Chaque fois en revanche, le monstre arbore une nouvelle chevelure sanguinolente sur son crâne meurtri...


Jacinthe n'y tient plus, elle doit s'enfuir, loin, vite, avant que son tour ne vienne. Quand ses cheveux auront atteint la bonne longueur et seront suffisamment au goût de son bourreau, elle disparaîtra elle aussi dans les affreux tunnels de cette mine, oubliée de tous, victime anonyme parmi d'autres dans la folie furieuse d'une créature consumée par le Mal. A moins qu'un sauveur providentiel ne vienne à son secours ?


C'est là qu'entre en scène Rob, le chasseur aguerri, cocaïnomane reconnu et adepte de violences inavouables, longtemps sur la retenue toutefois faute de pouvoir laisser libre cours à sa propre folie. Mais là-bas, dans ces bois du bout du monde, loin de toute forme d'autorité, il compte bien assouvir ses sombres penchants et se laisser totalement griser par la drogue et le plaisir d'une chasse mortelle. Aucun gibier ne saurait lui résister, ni dans la vie ni dans la mort, aucun repos n'est possible. Mais, alors qu'il vient tout juste de se rendre coupable d'un véritable meurtre pour la première fois de sa vie, Rob est soudain assailli par une voix qui l'appelle, à travers la forêt, une voix faible, féminine, chantante... condamnée.


N'écoutant que ses pulsions les plus sauvages, Rob s'élance à la recherche de cette voix, de sa propriétaire, et des nombreux outrages qu'il compte lui faire subir. de son côté, Jacinthe a survécu de justesse à une tentative d'évasion désastreuse, et sa vie repose désormais entre les mains du monstre. le chasseur semble être sa seule porte de sortie, loin de ce cauchemar, mais lui aussi a des projets pour elle. Qui donc emportera la belle Jacinthe dans les tréfonds de l'horreur finale ?


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Je ne vais pas vous mentir, cette lecture-ci a été un peu plus aisée que la précédente de cet auteur dans cette collection des Contes Interdits chez ADA. L. P. Sicard avait en effet signé auparavant l'adaptation de Blanche-Neige, que je me souviens vaguement avoir trouvé un peu trop perchée et même psychédélique par moments, donnant dans le gratuitement insensé peut-être pour se donner un genre... mais j'avais tort !


Car avec cette version actualisée et revisitée de Raiponce, Sicard nous offre toute l'étendue de son talent pour la poésie macabre et de son obsession pour la dualité existante entre fatalité et espérance, les deux intrinsèquement liées dans l'esprit des victimes de son histoire. Les monstres ne sont pas là pour faire joli, le chasseur n'est pas tout blanc (sauf le nez peut-être) et la belle prisonnière va vivre un cauchemar véritable avant de pouvoir revoir la lumière du jour. Et encore, si le peu de raison qu'elle conserve en elle fait le poids face à l'écrasante et horrifiante réalité qu'elle découvrira !


J'ai bien aimé ce conte-ci, qui me réconcilie donc avec L. P. Sicard et me donne plutôt envie de découvrir les autres titres de son crû dans cette collection désormais incontournable pour les amateurs d'horreur et de frissons glauques. J'aurais simplement préféré que l'auteur prenne peut-être davantage son temps sur certains passages, et puisse ainsi éviter des répétitions malheureuses qui parasitent un peu le rythme de lecture quand on les remarque. En somme comme presque à chaque fois, je crois qu'il manque une sérieuse relecture pour gommer ces petits défauts évitables, travail qu'aurait sans doute accompli un éditeur plus appliqué sur le moment.
Lien : https://radiophogeek.blogspo..

Je ne sais jamais trop quoi penser des contes interdits. J'avais dit que les trois petits cochons seraient mon dernier et puis j'ai "rechuté" et réessayé une nouvelle fois.
Sur tous les contes interdits que j'ai essayé, je crois que c'est l'un de mes préférés. Il n'est pas trop gore ni trop tourné vers la sexualité débridé (pas trop, j'ai bien dit pas trop !). le style d'écriture est plutôt agréable et nous fait méditer sur le fond de la nature humaine.
C'est ça, que j'ai le plus aimé. Pouvoir réfléchir. L'auteur ne se contente pas de nous raconter une histoire violente pour une hisstoire violente. Il nous fait réfléchir et en plus, il retourne "aux sources" de cette noirceur. C'est ce qui change d'Hansel et Gretel par exemple où j'avais l'impression que ce n'était qu'une succession de choses horribles sans raisons.
Nous suivons l'histoire d'une jeune damoiselle à la magnifique chevelure pris au piège par une affreuse sorcière qui collectionne "les trophées". Cette histoire nous raconte une fuite contre la mort, contre la violence. On espère avec la jeune fille en sachant qu'il sera fort difficile d'y échapper. Un avis, ,une fois n'est pas coutume, plutôt positif sur cce livre de ce fait.
Comme je le disais je n'en suis pas à mon premiere conte interdit. Je trouve ça horrible, gore, violent et pourtant... Pourtant, malgré moi, je suis curieuse à l'idée de découvrir d'autres horribles histoires.

👩‍🦰 Avec cette revisite de Raiponce, on entre directement dans une zone d'horreur assez gore ... âme sensible s'abstenir 😅

👩‍🦰 Une ville, un événement tragique et douteux, un ancien hôpital et ... LA CRÉATURE

👩‍🦰 Si le début de l'histoire semble transposer le récit de Raiponce, Mère Gothel, tout bonnement à notre époque, on est loin mais alors très loin de s'imaginer dans quel atmosphère nous allons un peu plus loin être plongé.

👩‍🦰 Un livre qui m'a gentiment soulevé le coeur à certains passages.
Pourquoi ?
Il faut que je vous avoue quelques choses. Si les films tels que Occulus ou Les cavaliers de l'Apocalypse avec des scènes de corps en suspension ne me font rien, voir m'amuse (oui, je suis horrible) j'ai pourtant certaines choses qui me font un peu soulever le coeur, exemple ? le scalpe ou l'arrachage d'un foetus ou encore des yeux picorés ... mais je poursuis ma lecture quand même 🤣
La seule chose qui me fait fermer les yeux devant un film et évidemment, peut-être ne pas continuer un livre, c'est l'arrachage des ongles (j'ai mal rien que d'y penser 💅)

👩‍🦰 J'ai terminé cette lecture donc l'horreur n'était pas à son maximum pour moi, mais quand même, hein !
Alors torture, scalpe ou séquestration ? Je vous laisse découvrir ce que ce livre vous réserve. ah! Ah! AH!!!
Il a quand même une petite touche d'une fameuse séquence du Silence des Agneaux 🤭

C'est le premier livres que je lis des contes interdits et je n'est pas été déçu au contraire.

L'ont m'avait prévenue du côté gore et que certains sujets sont sensible mais cela ne m'a pas dérangée.

J'ai adoré ma lecture et je l'ai lu en une journée je n'arrivait pas à décrocher. Je voulais a tout pris connaître la fin et savoir comment s'en sort le personnage principal.

Je me suis très vite attachée aux personnages et l'univers ma pris au tripes.

L'antagoniste est je trouve incroyablement écrite. J'ai ressentie de la rage et de la haine envers ce personnage amors qu'à contrario j'ai ressentie de la peine, de la tristesse, et de la peur pour la jeune adolescente.

Le chasseur prend aussi une part horrifique dans ce roman qui amène du suspense et de la tension.

Je compte bien relire d'autre roman de ce type car cela a été un coup de coeur.

Part contre je déconseille cette lecture au moins de 18 ans et au personnes sensibles. Certains sujets et passages pourrait heurtés certains d'entre vous.

C'est mon deuxième conte interdit es franchement t j'ai adoré du début à la fin .l histoire es sympa lu en très peu de temps ce lis très rapidement .puis l.p sicard j adore comme il écrit .👏😊😉.je vais en relire très vite de cet collection de livre .

Je ne sais pas trop quoi en penser... je savais que les contes interdits étaient noirs, violents... mais je n'étais pas prête à tant de violence.
Un huis clos réellement oppressant, et pour la première fois de ma vie de lectrice j'ai fait des rêves très étranges la nuit où j'ai terminé ce roman. Je vais attendre quelques temps avant de lire d'autres histoires de ces fameux contes interdits (et au passage prendre une lecture plus légère ce soir).

Vous voulez du trash, en voici! J'avais lu le Peter Pan il y a un moment, et il m'avait un peu traumatisé, surtout certains passages assez gores et un peu trop bien décrits. Mais alors celui ci.. wow, il faut avoir le coeur bien accroché. Je ne sais pas si je suis trop sensible, mais j'ai eu des nausées à certains moments, j'ai dû poser le livre et respirer un bon coup pour d'autres moments. Il est gore, lui aussi, et très opressant. Il a eu l'effet d'un thriller huit clos ou d'un film d'horreur angoissant sur moi. Je ne conseille pas forcément de le lire pendant la nuit, d'ailleurs, parce que déjà en soirée, en étant seule je ne me sentais pas super à l'aise alors juste avant de dormir, pas une très bonne idée. Les personnages sont attachants pour certains, horripilants pour d'autres, et terrifiants, si on parle des psychopathes. Mais ils sont essentiels à l'histoire.

Je crois que je n'arriverai jamais à oublier certains passages, et encore une fois, il faut avoir le coeur bien accroché, ne mettez pas ce livre dans n'importe quelles mains. Mais il faut croire que j'aime me faire du mal parce que j'adore ce concept de contes interdits, et je compte bien en lire d'autres!

PS : Comprendra qui pourra mais.. pauvre bête.

🌿𝓐𝓿𝓲𝓼 EXPRESS 🌿
Une réécriture originale ! le genre horrifique n'est pas ce que je préfère habituellement, mais je voulais sortir de ma zone de confort et c'est chose faite. Je ne m'attendais pas à cette fin, et j'aurais aimé qu'elle soit moins "brute", cependant le tout était fort plaisant à suivre. Une bonne lecture dans l'ensemble, parfaite pour la saison d'Halloween (âmes sensibles, s'abstenir !)...
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