Le filet

La suite de "piégée "
J'ai bien fait de continuer à lire l'auteure
Ce 2eme opus m'a tenu en haleine , quand même
Malgré les trucs barbants sur la crise financière et les magouilles des banques
Et les malheurs à répétition de Sonja ( usant à force , j'enrageais sur mon canapé )
Nous retrouvons les mêmes personnages et certains sombres individus s'ajoutent à l'histoire
Notre vieux douanier Bragi ( alors lui je l'adore ) quel plaisir de le retrouver
J'attends de lire le 3eme livre " la cage " pour voir où l'auteure va nous entraîner

Après "Piégée", voici le deuxième opus de la trilogie "Reykjavik noir" de Lilja Sigurdardottir. Retrouvée bien malgré elle après sa fuite, Sonja est à nouveau obligée de se livrer à un trafic de cocaïne, cette fois avec l'aide d'un douanier de l'aéroport de Keflavik, si elle veut pouvoir voir son fils Tomas. de son côté, sa compagne Agla se retrouve aux prises avec la justice islandaise dans une affaire de détournement de fonds. Toutes deux, même si elles se révèlent très douées dans leur trafic, auront fort à faire pour essayer de se dépêtrer du filet qui menace de les emprisonner.
Vous cherchez une bonne lecture pour la plage ? Voici un thriller au rythme soutenu, pas mal écrit (malgré quelques fautes de la traductrice), qui se laisse lire facilement.
Personnellement, même si ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable (je ne comprends pas comment Sonja, qui paraît pourtant intelligente, accepte de se soumettre à ce triste chantage), je l'ai lu d'une traite, ce qui est déjà à mon sens un bon signe.
Merci à Masse Critique et aux éditions Métailié noir qui me l'ont offert.

Suite de piégée, le lecteur retrouve les mêmes personnages principaux qui sont toujours empêtrés dans leurs histoires de trafics et de détournement de fonds.

J'ai été moins prise dans l'histoire que dans le premier volume mais comme les chapitres sont courts, cela encourage un certain rythme.

Lu à la suite du premier, ce deuxième opus des péripéties de Sonja m'a moins convaincu. L'univers est strictement le même. Sonja multiplie ses aller-retours (et les différentes péripéties liées à son trafic pourraient continuer ainsi pendant plusieurs tomes) et continue à batailler pour obtenir la garde de son fils, Agla essaie de se dépêtrer de ses ennuis judiciaires tout en continuant à brasser des millions en toute illégalité, les méchants restent méchants tandis que les (faux) gentils restent de (faux) gentils. Seule exception notable : l'intéressante évolution psychologique du personnage d'Agla qui se libère du poids qui l'empêchait d'assumer son histoire d'amour dans le premier tome. Cela dit, je reconnais que ce deuxième tome reprend dans la recette du premier tous les ingrédients qui m'avaient plu : un rythme rapide, une héroïne attachante alors que c'est pourtant une trafiquante de drogue, un aperçu de la société islandaise post-crise financière, un regard porté sur la "moralité" de certains actes illégaux ou de la justice. Peut-être pas assez quand même pour me lancer dans la lecture du dernier volume de la trilogie.

Ce deuxième tome de la trilogie "Reykjavik noir" est à l'image du premier, facile à lire, haletant, grâce à ses chapitrers courts et à l'alternance des personnages, recettes confirmées pour un bon thriller.
Malgré cela, l'impression que j'en retire à la fin de la lecture, c'est que je n'ai pas appris grand-chose, toutes ces histoires de magouilles financières à coups de milliards me passent au-dessus de la tête, et les histoires de passage de la drogue sont très classiques. Restent des personnages atypiques, pas forcément tous sympathiques, mais qui méritent le détour. le plus attachant est ce vieux douanier, Bragi, qui accepte d'être corrompu pour permettre à son épouse en fin de vie de bénéficier de soins personnalisés à domicile.
Je lirai donc le troisième tome par curiosité, pour connaître la fin des aventures de Sonja et Agla.