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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Aussitôt dit, aussitôt fait ! J'ai lu « le filet » dans la continuité de « piégée », histoire de rester dans le rythme trépidant de ce livre.
On retrouve Sonja en Floride avec son fils. Alors que la jeune femme pensait avoir tiré un trait avec son passé, son fils va être enlevé et elle va se voir contrainte de retourner en Islande et surtout de reprendre ses activités de passeuse de drogue.
Le titre de ce deuxième tome de cette trilogie est très bien choisi, car oui, au fur et à mesure de la lecture de ce tome, j'ai vu se resserrer les mailles d'un filet autour de Sonja. A chaque fois qu'elle pense pouvoir trouver une solution pour se sortir de ce rôle qu'elle n'a pas choisi et retrouver la liberté avec son fils, un nouvel obstacle survient qui est encore plus infranchissable que les précédents.
Une fois de plus j'ai bien aimé le rythme soutenu de l'histoire. Cependant, j'y rajouterais un petit bémol. En effet, si j'ai bien apprécié le déroulé de l'histoire, j'avoue avoir encore eu plus de peine que dans le tome précédent à suivre ( et à comprendre malgré la meilleure volonté du monde ) les histoires de détournements de fonds, boursicotages et autres malversations bancaires auxquels se livre entre autres Agla . Mais bon, voilà, cela ne m'a pas empêché d'apprécier la lecture de ce roman.
Que rajouter de plus à cette critique ? Que je ne me suis rendue compte qu'une fois la lecture terminée qu'il va falloir attendre une bonne année avant d'avoir l'occasion de lire le dernier tome de cette trilogie, alors que j'aimerais bien savoir au plus vite si Sonja va réussir à se sortir de cet imbroglio… Bon, ce n'est pas comme si je n'avais plus aucune lecture à me mettre sous la dent …mais c'est vrai que comme j'ai lu les deux premiers dans la foulée, mon impatience naturelle va devoir se refréner…



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Bon sang que la vie de Sonja est compliquée, Agla, sa maitresse, impliquée dans un énorme scandale financier qui impacte l'économie islandaise, fait la une de tous les journaux et Adam, son ex-mari pas très net lui non plus, lui interdit la garde de son fils. de plus son travail qui consistait à faire rentrer de la cocaïne en Islande pour ensuite alimenter le marché danois devient dangereusement compliqué depuis le mort de M.José le terrible narco trafiquant mexicain.

Evidemment Sonja sait qu'elle peut toujours compter sur Bragi son vieux complice douanier à l'aéroport de Reykjavik, mais l'amitié amoureuse exigée par Nati la veuve de M.José lui semble tout à fait toxique. C'est vrai Sonja ta vie était très compliquée mais maintenant elle devient dramatiquement compliquée.

Ami de l'éthique boursière, de l'argent honnêtement gagnée, de la bienveillance et de la confiance en autrui passez votre chemin car les romans de Lilja Sigurdardottir repoussent vaillamment les limites de la bienséance. Aucun de ses personnages ne vivent dans la légalité, tous ont de bonnes raisons de le faire et pourtant on s'attache à eux … enfin à certains d'entre eux. Sonja récupérera-t-elle la garde de son fils ? le vieux Bragi pourra-t-il retarder la déchéance de Valdis son épouse chérie atteinte de la maladie d'Alzheimer ? le sentiment amoureux qui dévore l'intraitable Agla est-il sincère ?

Très courts chapitres sans temps morts. Action fractionnée. Suspens. Efficacité. Description minutieuse d'une société corrompue jusqu'au plus haut niveau. « le Filet » deuxième tome de la trilogie « Reykjavik noir » est un roman très sombre, très désespéré et pourtant très humain.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Après avoir quitté l'Islande, Sonja s'est installée en Floride avec son fils Tomas afin de fuir Adam, son ex-mari. Mais ce dernier finit par la localiser et organise son enlèvement à l'aide de mafieux mexicains. Sonja se retrouve dans un avion en route pour Reykjavik, Adam récupère son fils et entraîne son ex-femme dans un trafic international d'importation de cocaïne en Islande.
"Le filet" est un thriller plein de rebondissements qui conduit le lecteur dans les tréfonds du trafic de drogue et des passeurs, un engrenage dont il est très difficile d'en sortir.
Ce roman est le deuxième tome d'une trilogie, cependant il n'est pas nécessaire de lire le premier tome pour suivre l'histoire, on s'y retrouve parfaitement avec les descriptions et la présentation des personnages qui y sont faites. Lilja Sigurdardottir est une auteure islandaise qui fait son chemin depuis quelques années, et dont j'ai beaucoup entendu parler ces derniers temps, notamment sur les blogs littéraires. J'avais hâte de découvrir sa plume, étant déjà une fervente admiratrice de Ragnar Jonasson, également auteur de polar islandais.
Le lecteur fait la connaissance de Sonja, une femme qui avait tout pour être heureuse avant qu'elle ne tombe dans la criminalité. Son ex-mari n'est pas innocent dans l'histoire. Adam est un homme d'affaires véreux qui n'a pas hésité à entraîner la mère de son fils dans l'importation de drogue malgré les risques encourus. Après leur séparation, il va utiliser Tomas, leur petit garçon, et l'obliger à refaire affaire avec lui. Sonja est alors contrainte de récupérer des colis et de les passer sur des vols entre les Etats-Unis et l'Islande, un trafic qu'elle réussit toujours avec brio grâce à la complicité d'un douanier. Cependant, elle va tout faire pour se sortir de cette situation qui risque de mettre en péril sa vie et celle de son fils. C'est sans compter l'aide d'Agla, une banquière et sa maîtresse par la même occasion, qui tentera de la sortir de l'étau malgré une enquête en cours à son encontre pour détournement de fonds.
Contrairement aux livres publiés par Ragnar Jonasson, Lilja Sigurdardottir n'évoque pas la beauté et l'histoire de l'Islande dans son récit. Il n'y a pas cette trame de fond qui me happait tant dans les romans de son compatriote, et j'avoue que cela m'a un peu déstabilisé au début. Il m'a manqué cette part de magie où l'on s'imprègne de cet environnement si particulier. Je suis un peu restée sur ma faim même si j'ai finalement réussi à entrer dans le thriller, comme dans un thriller classique et non un thriller nordique.
L'intrigue en elle-même est très prenante. Les chapitres sont très courts. On suit aisément l'évolution de l'héroïne, une femme qui n'a nullement l'intention de se laisser manipuler longtemps par tout ce petit monde. C'est un personnage qui prend de l'assurance au fil des pages, une mère qui a pour seul objectif les retrouvailles avec son fils, une femme qui supporte la violence des hommes sans se laisser impressionner.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Je ne suis pas passionnée par les délires boursiers, je n'y comprends pas grand chose et je ne partage pas la fascination de certains pour ces manipulations. Donc je ne peux pas être juge de la qualité des descriptions de l'auteure sur ces malversations.
Je ne suis pas passionnée par les trafics de substances plutôt illicites, je ne m'appesantis pas sur les méthodes utilisées et leurs à propos. Donc je ne peux pas être juge de la validité des procédures décrites dans ces romans.
J'avais oublié le style de Lilja, ces chapitres courts comme une bulle de bande dessinée, comme une photo classée dans un bel album. Alors on saute du coq à l'âne mais on retombe toujours sur nos pieds. C'est juste perturbant.
Une fois habituée, j'ai apprécié le style court, acéré, vif avec lequel la société de Reykjavik est décrite dans ce texte.
J'ai apprécié la description de la psychologie des personnages aussi bien ceux pour lesquels on éprouve de la sympathie que ceux qui nous glacent les sangs.
Au cours de "Piégée", je me suis sentie prise au piège d'une situation que tout comme l'héroïne je ne maîtrisais pas,
Pendant la lecture de "Le Filet", je me suis sentie sous la menace perpétuelle d'un voile qui allait petit à petit se refermer sur moi,
Alors je vais maintenant attendre la troisième partie "La Cage" pour pouvoir sortir librement dans la vie de tous les jours, pour laisser filer le temps tranquillement en en appréciant toutes les secondes.
Merci à Babelio et aux editions Métailié pour cet envoi.
Vous pouvez recommencer quand vous voulez !
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Nous somme en Islande, en 2011. Lilja Sigurdardottir nous a concocté une intrigue qui nous tient sur des charbons ardents pendant tout le récit. Ses deux héroïnes, Sonja et Agla ont en effet des activités à risque et à tout moment ça peut finir mal pour elles. Sonja passe de la drogue, avec la complicité de Bragi le douanier et Agla fait des manipulations financières pas tout à fait légales. Mais l'auteure a su ajouter à ce suspense permanent, des moments plus tendres comme les scènes de Sonja avec son fils Tomas ou de Bragi avec sa femme malade. Et aussi beaucoup de moments jubilatoires comme par exemple les scènes où Bragi le douanier désigne un passager à contrôler parmi beaucoup d'autres et que ses collègues constatent, après fouille de ses bagages, qu'ils sont effectivement tombés sur une mule. Tout au long de la lecture, on va donc passer par différents sentiments, même si on ne comprend pas toujours les manipulations financières d'Agla.


Ce qui m'a intéressé également, c'est que l'auteure situe son récit par rapport à des événements qui ont marqué l'Islande en ce début de XXIème siècle. La crise financière en octobre 2008, d'une part et une éruption de volcan, en l'occurence le Grímsvötn en mai 2011, d'autre part. Bien sûr ces deux événements constituent un grain de sable - et de taille - dans les plans bien huilés de Sonja et d'Agla, ce qui enrichit l'intrigue. Cet ancrage du roman dans ces événements bien réels implante définitivement le récit en Islande et augmente l'intérêt qu'on porte à sa lecture.


Et puis, il y a aussi cette histoire d'amour entre Agla et Sonja. Est ce un amour impossible? Compte tenu des activités des deux femmes qui ne sont pas libres de faire ce qu'elles veulent, de Sonja en particulier qui se débat dans les mailles d'un filet, on doute qu'elles puissent jamais vivre la vie que toutes les deux souhaitent. Quel sera le prix à payer pour sortir de cette situation? La fin est inattendue comme il se doit dans un bon polar, montrant au passage le côté sombre des hommes de pouvoir. Une critique toutefois, si les chapitres courts donnent du rythme à l'action, ils déshumanisent la narration et interdisent toute poésie, délivrant un récit un peu froid. Dommage. Très bon polar nordique au demeurant.
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Un style qui se confirme !
Lilja Sigurdardottir est une auteure islandaise de thriller qui est un peu à part de la plupart de ses confrères car elle ne joue pas forcément sur la magie des paysages islandais pour développer ses intrigues, on n'est pas forcément ancré dans l'ambiance du pays ; ça me frustre un peu mais j'accepte aussi de prendre du recul par rapport à ma passion pour cette île et j'accepte ce que l'auteure nous propose. Là où par contre elle répond totalement aux codes du polar islandais, c'est qu'elle aborde dans ses intrigues les dérives d'une société islandaise en pleine mutation.

Indéniablement, il y a de l'action ici. Plus que dans les autres thrillers islandais. Je retrouve une certaine griffe des polars américains dans ce que nous écrit Lilja, pas de quoi s'ennuyer ! On rencontre tout un tas de personnages pas du tout fréquentables, c'est en quelque sorte une petite mafia qui fait régner la terreur sur un marché de la drogue de plus en plus important sur l'île. Tout le livre s'articule autour de ce petit groupe et nous suivons les magouilles, les cassages de gueule, et les allers-retours entre Islande et Groenland. Et puis, il y a la maîtresse lesbienne : banquière véreuse prise dans une tourmente judiciaire, en pleine crise économique islandaise en 2011, et obnubilée par son amante qui est elle-même prise dans une tourmente familiale et qui la délaisse complètement. Et comme si ça ne suffisait pas, saupoudrez le tout d'un peu de poussière volcanique de l'éruption d'un volcan au nom imprononçable (Eyjafjallajökull), ce qui ajoute encore un peu de chaos à une situation déjà bien calamiteuse !

Le mot de la fin
L'intrigue est bien menée, le suspense est là, les rebondissements également. Ce n'est pas toujours facile de se retrouver parmi les personnages mais comme presque à chaque fois que je lis un livre islandais, je prends quelques notes avec les noms pour ne pas m'y perdre.

Un bon moment de lecture même si ce n'est pas un coup de coeur.
Lien : https://anaisseriallectrice...
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Dans le filet, deuxième tome de la série Reykjavík noir, on retrouve Sonja, qui a toujours une vie aussi compliquée. Divorcée de son mari Adam car celui-ci l'a trouvée par un beau jour dans les bras de sa collègue Agla, elle se retrouve forcée par ce dernier à transporter de la drogue dans des valises pour le compte de narcotrafiquants. Criminel en col blanc, pervers au sommet, il se sert de leur fils comme objet de chantage. Agla, qui est encore sans le savoir sous le coup d'une enquête pour ses crimes financiers, l'aime d'un amour virant légèrement à l'obsession, voire à la possession.
Le tableau n'est pas franchement reluisant.

Mais heureusement, Sonja a su s'entourer d'un douanier proche de la retraite pour passer les contrôles à l'aéroport. Ce Bragi est un des seuls personnages à m'avoir touchée, tant les autres sont malsains.
.
Le titre de ce tome porte bien son nom, puisque Sonja se retrouve prise dans un filet qui se resserre à chaque fois un peu plus sur elle. Mais ce personnage est fort, elle est prête à se battre, et fait preuve d'un sang froid remarquable.

Je n'ai rien compris à l'aspect financier, la fameuse crise ayant touché l'Islande à cette époque m'est encore bien mystérieuse. Cependant, ce n'est finalement pas si important.
Les chapitres ultra courts rythment le récit et alimentent l'intrigue pour notre plus grand plaisir. Une intrigue se déployant à l'international, et qui dépeint un monde corrompu jusqu'aux plus hauts sommets. Lilja Sigurdardóttir n'est pas tendre avec ces hommes en costume. Avec les femmes non plus à vrai dire, qui n'ont rien à envier à leurs congénères niveau cruauté.

En bref, pas de temps mort, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Hâte de voir où va nous emporter le troisième tome.
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Deuxième tome de la trilogie "Reykjavik noir" de Lilja Sigurdardottir. Oui, celui-ci peut sans doute se lire indépendamment du premier opus, mais je le déconseille.

C'est un plaisir de retrouver les personnages de Lilja Sigurdardottir. le style est toujours aussi prenant, avec des chapitres courts qui savent nous tenir en haleine. Mais je le qualifierais tout de même de moins bon que le premier.
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Un bon thriller, dommage que je n'ai compris qu'au milieu de ma lecture qu'il s'agissait du 2eme Tome...
Malheureusement je me limiterai à celui-ci

Une écriture sympa, une histoire qui se lit bien.
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J'avais beaucoup aimé le premier volet de cette trilogie « piégée »
L'auteure avait su avec faire durer le suspense et l'histoire était à la fois cohérente et intelligemment écrite
J'avais hâte de retrouver Sonja et son fils.

Avec cet opus j'avoue avoir été moins embarqué et moins « ballotée » par l'auteure, j'ai trouvé le suspense moins présent et l'histoire moins intéressante.
J'ai trouvé que l'histoire tournait un peu trop autour des montages financier et des blanchiment d'argent

Une lecture sympa mais sans plus. Ceci ne m'empêchera pas de lire le dernier de la trilogie
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