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3,7

sur 187 notes
Me voilà réconciliée avec le polar islandais !
Quelques infidélités à Arnaldur Indridason m'avaient portée vers Ragnar Jónasson , ses Snjór et Mork que j'ai trouvé d'une fadeur absolue, complètement hors-sol alors que le terroir islandais se prête tellement bien à une mise en scène policière pertinente.
Avec ce premier opus de la trilogie Reykjavik noir, nos deux pieds sont bien ancrés en Islande, années 2010-2011, en plein krach boursier avec le volcan au nom imprononçable qui couvre le pays de cendres comme une ultime métaphore funeste.
Dès les premières lignes, j'ai adoré le personnage de Sonja, intrigante passeuse de drogue loin des clichés habituels. Rapidement, on est complètement immergé dans son quotidien, ses difficultés familiales, financières, on lui colle aux basques, on tremble pour elle car, oui, c'est elle la piégée du titre, forcée à passer de la drogue dans ses bagages, d'Europe en Islande, son fils au milieu de tout cela.
Mais elle n'est pas seule à être piégée. Agla, son amante, l'est à sa façon, engluée dans un scandale financier entre investissements frauduleux et paradis fiscaux. Très intéressant personnage, tiraillée de toutes parts et notamment par une homosexualité qu'elle n'assume pas.
C'est un excellent thriller page-turner aux personnages attachants et complexes, très prenant, au rythme sans faille. le coup de théâtre final est réussi, juste la conclusion des ultimes pages qui est un petit peu soudaine et bazardée. J'attends la suite !
Lu dans le cadre du Jury Prix du meilleur polar des lecteurs Points
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Un polar venant du froid avec de la profondeur, de la chair , riche, solide. Ça fait du bien et ça me change de la vacuité de certains autres romans policiers de l'école scandinave.
Reykjavik après le gros krash boursier de 2008 qui a mis l'Islande sur les genoux. Nous sommes donc en 2010-2011 où certains banquiers et autres voleurs en cravate doivent rendre des comptes devant la justice. C'est aussi l'année où ce volcan là, oui celui là justement, a recouvert l'Europe du nord de ses cendres...Voilà pour l'ambiance.
Sonja, jeune femme dynamique, traverse 2 ou 3 fois par mois les corridors de l'aéroport pour jouer son rôle de mule.
Sonja a tout perdu mais au dessus de la liste vient la garde de son fils. Son mari l'ayant surprise au lit avec son amante Agla, lui en a fait baver lors du divorce. Elle a besoin d'argent pour se refaire une vie avec le petit garçon.
Elle acceptera l'offre de son avocat pour de l'argent facile (supposément) . Elle s'enlise donc dans ce piège . Prise dans les mailles du filet de son avocat, prise dans les griffes d'un divorce qui lui compte tout et Agla, conseillère financier, prise dans le piège de tous ces banquiers qui veulent sauver leurs fesses devant les tribunaux et prise dans le piège de sa moralité. Nous avons là de beaux personnages. Authentiques.
Scandale financier, vengeance complexe, chantage, fraude, appât du gain, leurre, on n'en peut plus et ces chapitres courts qui nous donnent du rythme et qui nous agrippent sans arnaque de la part de l'auteur.
Piégée, ce premier tome de "Reykjavik noir" est sombre mais captivant et je ne doute pas que le piège se refermera également sur vous, pauvre lecteur!
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Piégée est le premier tome de la trilogie Reykjavik noir de Lilja Sigurdardottir. L'Islandaise met en scène Sonja, une femme qui, suite à son divorce avec pertes et fracas - notamment la garde de son fils - tombe de Charybde en Sylla. Par un odieux chantage, elle se retrouve obligée à servir de mule pour ramener de la cocaïne de Copenhague ou Londres en Islande.

L'auteure fait démarré son intrigue en novembre 2010. le pays subit alors les conséquences du krach boursier avec licenciements à la pelle et coupes drastiques dans le domaine du service public. Les banques et leurs magouilles plus ou moins tordues sont sur la sellette. Pour couronner le tout, le volcan-dont-on-ne-peut-pas-citer-le-nom (car imprononçable pour tout non-islandophone) continue à faire des siennes en maculant la capitale d'une fine couche de cendres noires.
C'est dans ce contexte très particulier que Lilja Sigurdardottir fait évoluer ses personnages : Sonja, soumise aux dangers incessants des passeurs de drogue, Bragi, douanier âgé que ses chefs aimeraient voir partir en retraite mais qui renâcle, Agla, ex-directrice d'un secteur bancaire en pleine tourmente judiciaire (son secteur et elle) et qui ne parvient pas à accepter sa relation amoureuse.

Des personnages plutôt cabossés, pris chacun dans un engrenage qui s'intensifie au fil des pages. Lilja Sigurdardottir écrit un roman nerveux, tendu, aux chapitres courts et incisifs. J'ai lu ce premier tome complètement partie en Islande. Une Islande loin des guides touristiques. le contexte véridique du récit est un atout majeur dans les rapports de causalité de la trame fictive. le style de l'auteure est à l'image de l'intrigue. Ce qui n'exclue pourtant pas l'humanité de ses personnages.

Il me tarde déjà de les retrouver dans le tome deux de cette palpitante trilogie. Ça tombe bien, il ne devrait pas tarder à sortir en poche.
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Piégée, Sonja gagne sa vie dangereusement, officiellement elle est free-lance dans la maintenance informatique, mais ses voyages à Londres ou Copenhague servent exclusivement à alimenter un réseau de trafiquant de cocaïne. Cette jeune femme élégante, tellement normale, qui fréquente régulièrement l'aéroport de Keflavik attire l'attention de Bragi le vieux douanier ; en quarante années de carrière il sait que même la normalité est suspecte.
Nous sommes à Reykjavik hiver 2010, l'Islande se remet péniblement de la grave crise financière de 2008, au tribunal des têtes vont tomber, les banquiers véreux, les voyous en cols blancs font la une des journaux et Sonja n'aime pas voir la photo de sa maitresse en première page.
Trois destins comme trois Islande. L'Islande des affaires à l'éthique très particulière qui a emmené le pays au bord du gouffre, l'Islande piégée, dans la survie et la combine, et l'Islande d'avant, terrienne et marine, accueillante et méfiante à la fois.
Trois destins, trois histoires de vies qui se rencontrent, se frôlent et se déchirent. « Piégée » est le premier tome d'une trilogie prometteuse. Dans « Reykjavik Noir T1 » en courts chapitres, le lecteur va de surprises en surprises, Lilja Sigurdardottir nous a piégés, nous restons sur notre faim et c'est avec impatience que nous attendons la suite.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un thriller que je voulais lire depuis tellement longtemps et je dois dire que je ne suis pas déçue car j'ai été happé par cette intrigue captivante. C'est un premier tome brillant qui laisse présager une excellente trilogie.

Le roman nous emmène à Reykjavík, touché il y a peu par l'éruption du volcan (dont personne n'arrive à prononcer le nom). Des cendres recouvrent la ville et le pays est aussi touché par le krach financier. Bref, nous évoluons dans une ambiance bien sombre et oppressante. Gravite un certain nombre de personnages : Sonja, qui après un récent divorce se voit entrainé dans un trafic de drogue, Bragi, un douanier de l'aéroport qui refuse de prendre sa retraite et qui soupçonne Sonja, Alga, la compagne de Sonja, prise dans un gros scandale financier….

C'est un roman qui en plus d'être prenant pour son intrigue et vraiment bien construit. Les très courts chapitres se succèdent et une fois commencé, il est impossible de le lâcher. Je découvre totalement Lilja Sigurdardottir avec ce récit et je dois dire qu'elle a su me conquérir. Je ne devrais pas tarder à me plonger dans d'autres de ses écrits.

Sonja est un personnage qui m'a beaucoup touché. Comme elle, on se sent vite pris au piège et l'on a envie de l'aider. Son amour pour son fils est touchant, son histoire avec Alga, bien compliqué et surtout je l'ai trouvé extrêmement intelligente et rusée lors des transports de drogue. Alga est plus difficile à cerner, on a envie de lui donner un petit coup de pied aux fesses pour qu'elle s'assume enfin et se libère de toute cette honte qui lui colle à la peau. Enfin Bragi est terriblement émouvant. Il ne souhaite pas prendre sa retraite et se raccroche à son travail de peur de la solitude depuis que son épouse souffre de démence et est placée dans une maison de retraite. Là encore, c'est un personnage extrêmement malin puisqu'il est le seul et unique à avoir des soupçons sur Sonja.

Les droits ont été achetés pour adapter cette trilogie au cinéma ou à la télévision, en tout cas, je verrai bien une série télé car cela ferai un excellent scenario. C'est un thriller convaincant, avec des personnages complexes. J'aurai aimé avoir un peu plus de contexte concernant la crise en Islande pour pouvoir mieux comprendre les enjeux du scandale bancaire soulevé ici mais ce n'est un petit détail face à un excellent roman.

Pour terminer un mot sur la fin et quelle fin ! Bien sûr, ça laisse présager une suite mais surtout j'ai adoré la chute pour nos trois personnages car je n'avais rien vu venir. Pour Sonja, je ne comprends pas qu'elle n'est pas prise cette décision avant, pour Alga, j'étais un peu triste mais est-ce qu'elle n'a pas ce qu'elle mérite ? Mais pour Bragi, je dois dire que j'ai été scotché. Je ne l'imaginais pas du tout de cette manière et j'espère que je vais vite retrouver ces personnages qui vont vraiment me manquer.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Sonja a perdu la garde de son fils après son divorce. Il faut dire que son avocat n'est pas blanc/bleu dans cette histoire.
Elle va devoir accepter des missions illégales dans l'espoir de récupérer son enfant. Mais peut-on un jour se retirer de ce type de piège ?
Avec des chapitres très courts et une écriture simple, l'auteure décrit une Islande moderne ; krach boursier, trafics d'argent, trafics de drogue, homosexualité, corruption etc.
Les personnages secondaires sont intéressants : Tomas, le petit garçon si sensible, l'ex-époux aigri, l'avocat pourri, les enquêteurs financiers investis, Agla qui n'assume pas et, bien sûr, Bragi, l'attendrissant douanier.
Un polar divertissant.
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Les auteurs venant du froid, en général j'aime bien.
Pour ceux venant de l'Islande, pour l'instant, je ne connaissais que Arnaldur Indridasson. Et là, grâce à l'opération Masse critique et aux Editions Metailié, (encore merci à eux) j'ai pu faire la connaissance de Lilja Sigurdardottir et son très bon roman « Piegée ».
Nous allons suivre Sonja, jeune femme dont les apparences sont trompeuses. Aux yeux de son entourage, elle semble être une jeune femme d'affaires dynamique, toujours entre deux avions. La réalité est malheureusement beaucoup plus sombre. Sonja s'est retrouvée piégée et est devenue une efficace passeuse de drogue. Tellement efficace et parfaite d'ailleurs qu'un douanier en fin de carrière commence à s'intéresser à elle.
L'histoire de Sonja est intéressante et la jeune femme semble avoir les ressources nécessaires pour se sortir de ce guêpier. Hélas, elle ne mesure pas tous les tenants et aboutissants de ce trafic et le coup de théâtre qui va clore ce premier tome ( oui, il s'agit d'une trilogie ) va le confirmer.
On va aussi découvrir les arcanes de la corruption financière en Islande (bon, je reconnais que dans ce domaine, je suis très vite dépassée et j'ai dû faire un sacré effort de concentration pour ne pas m'y perdre) avec un autre personnage : Agla. Brillante dans son domaine ( les opérations bancaires ), elle est cependant impliquée dans un scandale financier qui semble encore plus compliqué qu'il ne le parait …
L'Islande que nous décrit l'auteur est un peu différente de celle que je m'imaginais. Entre la drogue et les scandales financiers, le portrait de ce pays n'est finalement pas si rose que cela.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, au rythme enlevé et nerveux. Les chapitres sont courts, chacun est consacré soit à Sonja, Agla ou encore à Bragi, le vieux douanier, ils vont à l'essentiel et ne donnent qu'une envie : lire rapidement la suite !


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Voilà ce qui nous est annoncé comme le premier volet d'une trilogie, ma foi, très réussi. le style est frais, rapide, dynamique, on ne s'ennuie pas une seconde.

Une héroïne pas très catholique, contrainte de gagner sa vie par des moyens illégaux, dans l'espoir de reconquérir la garde de son fils. Et c'est assez compliqué pour elle, en balade dans quelques capitales européennes pour ramener sa marchandise en Islande.

Tout ceci sur fond de crise bancaire en Islande, avec des personnages pris dans la nasse, ou dans le filet, qui se resserre au fil des pages.

Une galerie de portraits réussie, des caractères bien trempés, des personnages inquiétants.

C'est donc réussi, et ça va être clairement difficile d'attendre la sortie des tomes 2 et 3 et surtout de leur traduction en français. Parce que s'il faut les lire en islandais, ça réduit beaucoup le champ des possibles.

Sonja, revient vite !!! Donne nous des nouvelles !!!
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Lire ce genre de littérature est toujours un réel défi pour ma part, lu dans le cadre d'un challenge, je dois dire que jamais je n'aurai ouvert ce bonquin.
Je n'apprécie pas ces histoires d'argent, de trafiquants de drogue, les violences, et toute la smala de gros bonnets et gros profits au détriment d'autres humains.
Bref, même si j'ai voulu savoir la fin je ne lirai pas les deux livres qui suivent.
ouf passons à autre chose de plus sain, plus gai, plus vrai, plus humain.
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La littérature islandaise, de plus en plus abondamment traduite en français, montre des facettes des plus variées aussi de la société islandaise, et c'est parfois surprenant.
Prenons ainsi cette jeune femme d'affaire qui effectue chaque mois plusieurs allers et retours entre l'Islande et le continent européen, mallette à la main, joli manteau, coiffure soignée, ni trop pressée, ni trop nonchalante. Son côté trop parfait, c'est précisément ce qui attire l'attention de Bragi, un contrôleur des Douanes proche de la retraite.
Voyons maintenant cette jeune business woman de plus près, et nous apprenons que Sonja, jeune maman divorcée, s'est retrouvée piégée par un avocat véreux, et doit, dans l'espoir de récupérer la garde de son fils, passer de la cocaïne, en quantités de plus en plus importantes, et en prenant de très gros risques.
Une fois commencé, ce roman est difficile, voire impossible à lâcher. Il est particulièrement bien mené et recèle son lot de surprises et de rebondissements. Redoutablement efficace et malin lorsque se présente la version de Bragi, le contrôleur des Douanes, le roman excelle aussi à dresser un contexte solide avec la crise financière de 2010, incarnée par Agla, la compagne de Sonja. Elle s'est, avec deux de ses collègues, mise dans une situation bien compliquée, elle aussi, que je serais bien en peine de vous expliquer en détails toutefois. Le monde de la finance et moi sommes irréconciliables, mais Lilja Sigurdardottir parvient à l'expliquer sans alourdir le roman.
S'il est certain qu'on ne recherche pas ce genre de lecture pour un style inoubliable ou des réflexions philosophiques hors du commun, il faut admettre que ce roman, le premier d'une trilogie, remplit parfaitement son office. Je le recommande pour une vision inhabituelle de l'Islande, très urbaine et impitoyable, et pour la connaissance fine de la psychologie des personnages. La suite se trouve d'ores et déjà dans ma pile à lire, et j'ai hâte de savoir, au vu des événements marquant la fin du premier tome, comment va réagir Sonja.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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