« Je promets de ne pas me juger trop durement lorsque que je fais une erreur, car cela arrive à tout le monde, mais je ferai en sorte de toujours en tirer des leçons »
Je suis plutôt du genre fidèle, j’aime tout ce qui est certain, irrévocable, l’idée d’un « nous contre le reste du monde ».
« Je crois que ce dont j’ai vraiment peur, c’est de ne plus être amoureuse de l’amour »
Les regrets pèsent de plus en plus lourd à mesure qu'on vieillit.
Je promets de ne pas me forcer à finir un livre si je sais dès la page 59 qu'il ne me plaira pas. Ne me demandez pas pourquoi la page 59, c'est juste que ça paraît suffisant pour m'être fait une idée.
Les regrets pèsent de plus en plus lourd à mesure qu’on vieillit.
Les flocons de neige tombent sans discontinuer, donnant au lodge un air du pays de Narnia.
Et pendant quelques temps, il m'a donné l'impression d'avoir avalé des étoiles. (p.417).
Non, être père, ce n'est pas censé être qu'une partie de plaisir. Une famille, ça ne sert pas juste à faire joli pendant un temps, avant de s'en débarrasser quand on n'en a plus besoin. C'est comme une forêt. Elle change, elle grandit, elle évolue constamment. Elle offre des abris, des racines, des branches auxquelles s'accrocher et des feuilles qui amortissent les chutes [...]. J'appuie ma tête contre la rambarde, je ferme les yeux et écoute les rires hauts perchés et les cris des enfants qui jouent dans le jardin des voisins. Je suis la canopée au-dessus de leurs têtes, la terre sous leurs pieds, le doux coussin de feuilles sur lequel atterrir. Je suis leur forêt. Leur foyer. (p.409/410).
Le simple fait de la voir donnerait envie à n'importe qui de connaître cette femme. En plongeant son regard dans le sien pendant quelques instants, on devine qui elle est : le genre de personne qui laisse derrière elle une traînée d'étoiles scintillantes, comme autant de lumières pour guider les âmes perdues au creux des nuits les plus sombres. (p.327).