J’ai trouvé le réconfort en écoutant son rire, l’oubli au contact de son corps et la joie en sa compagnie. Je me suis entouré d’elle comme on se pare d’un bouclier sur lequel j’ai laissé rebondir les flèches, pour éviter qu’elles ne me transpercent le cœur.
Je m’engage à me faire confiance. À ne pas avoir peur de faire demi-tour et de naviguer dans une autre direction si les eaux devenaient troubles et agitées, même si, lorsque j’ai levé l’ancre, ma trajectoire semblait la bonne.
Je voudrais qu’il capture cette sensation enivrante, pour qu’une fois de retour chez moi, je puisse me rappeler la personne que j’étais à ce moment précis – celle que je veux être, pour toujours.
Une force muette nous a attirés l'un vers l'autre, sous ce clair de lune idylique, pour échanger ce tendre baiser. C'est comme sil était là depuis le début, tapi dans l'ombre, à attendre patiemment son heure.
Elle plisse les yeux, comme pour chercher à déceler le piège. Un de ces jours, je lui dirai peut-être que son visage trahit ses émotions et qu'elle ferait une piètre joueuse de poker.
Je reprends mes aiguilles, en espérant que le doux rythme du tricot apaise mon esprit.
Tout ce que je peux espérer, c'est qu'un jour, mes enfants se découvrent aussi une passion qui donnera un sens à leur vie.
L'hiver, ce n'est vraiment pas mon truc ; je n'ai jamais compris les gens qui disent préférer le froid et la neige à la chaleur de l'été. Moi, je suis faite pour vivre dans un endroit où l'on passe ses journées en tongs sans jamais avoir besoin d'enfiler une veste.
Je n'ai évidemment aucune idée de la direction que je dois prendre, mais de la même manière qu'on ne dit pas à son coiffeur qu'on déteste la frange qu'il vient de nous faire, je hoche la tête et lui assure que tout va bien.