C'est un diptyque assez triste sur le vagabondage. La rue devient presque un personnage à part où Fox peut se réfugier. Cependant, en cas de grand froid, c'est beaucoup plus difficile pour lui.
Le dessin fait très enfantin alors que le sujet est plutôt délicat. Ce n'est pas une lecture à conseiller aux enfants. Il faudrait pourtant leur expliquer ce qu'est un sans domicile fixe et pourquoi il en est arrivé là.
Fox n'a décidément pas sa place dans cette société. A travers ses yeux, on voit la réaction de la société qui est sans pitié, ni compassion. A son tour, il plonge dans les excès de l'alcool ou de la violence. Bref, le vrai cercle vicieux.
Le récit peut apparaître comme assez cynique mais il y a une certaine sensibilité. Cela laisse tout de même un goût assez amer : celui de ne pas pouvoir faire grand chose. le second tome est une véritable descente aux enfers qui nous entraîne dans ce que la précarité peut offrir de pire.
Commenter  J’apprécie         40
Avec un langage rugueux et un dessin simple à la limite de l’enfantin, dans une combinaison d’humour, de cynisme et de sensibilité, Martin Singer nous invite à suivre le quotidien d’un sans-abri. C’est un récit touchant qu’il nous propose, dont la lecture est alternance de sourires, de tristesse, de compassion et de malaise.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Pour aider les pauvres on ne peut pas toujours rester dans la légalité. Je préfère avoir sur la conscience une porte fracturée qu'un SDF mort de froid.