Connu aujourd'hui pour ses thrillers teintés de surnaturel,
Sire Cédric a vraiment fait ses débuts dans le genre fantastique. Avec Nuit D'avril, maison d'édition de
Franck Guilbert, il commencera à se faire une place. Il sera ensuite vite repris par le Pré aux Clercs. Aujourd'hui, il oeuvre pour Les Presses de la Cité.
Son côté Cire, euh… Sire, pardon, tient sûrement du fait qu'il est un amoureux transi de la mouvance gothique. Personne n'y trouve rien à redire.
Le talent a fait le reste et par la suite, le monde littéraire n'a pu que s'incliner devant cette patte accrocheuse.
De plus,
Sire Cédric est un monsieur très gentil, très abordable et droit dans ses bottes. le mec qu'on aime aller voir en salon.
Bref, parlons un peu du livre qui nous concerne :
Dreamworld.
Dreamworld est un recueil de 9 nouvelles sur le thème du rêve qui, dans un premier temps, avait donc connu une première édition chez Nuit d'Avril comme
Déchirures d'ailleurs, si mes références sont bonnes.
J'ai trouvé
Dreamworld un chouïa meilleur que Déchirure. On retrouve toujours l'âme déchiré de
Sire Cédric, mais la plume est moins folle, déjà plus posée, plus mûre peut-être. Elle reste cependant toujours pleine de poésie.
Oh bien sûr, on reste dans les ténèbres, la noirceur, le sang, le sexe, l'horreur...
J'ai passé un bon moment, même si aucune nouvelle ne m'a vraiment transcendé. Il ya aussi parfois une certaine latence dans le récit qui peut s'avérer déplaisant.
Comme pour
Déchirures, je suis souvent resté sur ma faim en ce qui concerne les chutes.
Déçu par Requiem et Sangdragon, j'ai bien aimé Cross-road, Cauchemars, Babylone, Elfenblut, Conscience et Visionnaires.
Je ne sais quoi pensé de la nouvelle Muse. Je baigne entre le fantasme et le dégout pour celle-ci. Pas forcément, la meilleure, elle reste la nouvelle la plus rock'n'roll du recueil pour moi.
Yeah !
Bref, Dreamwolrd restera une oeuvre mordante peut-être plus réservée aux fans du Sire, aux amoureux du fantastique, de l'horreur et du gothisme !
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