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Citations sur La mort en tête (49)

... travailler avec une fille comme çà, c'était demander aux emmerdes de leur tomber dessus.
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Dans le ventre gonflé de la policière. L'espace d'un instant, il a vu. Quelque chose qu'il n'a même pas reconnu. Ce n'était pas humain.
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Une plaie béante. Profonde. Eva était salement blessée au ventre. C’était comme si on lui avait entaillé la chair à coups de couteau. Le plus horrible, c’est qu’elle ne semblait pas éprouver de douleur. Elle saisit la peau de son ventre de part et d’autre, et sans le regarder elle se mit à écarter démesurément les bords de la plaie.
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Installée sur le canapé du salon, la femme aux cheveux blancs soupira.
— Quelque chose ne va pas, murmura-t-elle d’une voix légèrement éraillée. Je ne sais pas ce que c’est, mais c’est dans l’air…
Cela la tracassait depuis un moment. Elle avait beau réfléchir, elle n’arrivait pas à comprendre de quoi il s’agissait. Cela l’irritait d’autant plus.
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Arrivée à l'intersection avec le quai des Orfèvres, elle se retourna une fois pour s'assurer qu'ils n'étaient pas suivis. Bien sûr, il n'y avait personne.
C'était uniquement son imagination qui travaillait.
Cela ne pouvait être que ça.
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Le simple fait de penser à cette femme et à leur enfant qui grandissait dans son ventre l’emplissait de lumière. Chassant ses propres ténèbres. Réchauffant un cœur qu’il avait cru ne plus sentir battre.
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Mais Eva ne le quittait plu des yeux. Son instinct ne la trompait jamais. Et son instinct l’avertissait que quelque chose clochait chez ce garçon.
(P53)
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(p. 121) - Peut-être était-ce dû à la balle dans son crâne. Ce morceau de mort dans ses cellules vivantes Peut-être que cela lui avait fait prendre conscience que la vie était un rêve très court, et qu'il était en train de passer à côté ?

(…)

(p. 144) - À la nuit tombée le parc s'habille de ténèbres.
Et il est là. Comme la veille. Comme il sera tous les soirs jusqu'à assouvir la pulsion. Invisible dans l'ombre des massifs. Ses vêtements noirs se fondent dans la nuit. Son visage est entièrement dissimulé par la capuche. (…) L'antre de la proie. Juste de l'autre côté de la rue.

(…)

(p. 253) - Le froid.
Il est revenu, il rampe sur la peau, lui donnant la chair de poule.
Le pare-brise se couvre de buée sans raison. B. avance sa main. La buée est glacée. Il l'essuie du plat de la main, stupéfait, et observe la pellicule humide sur sa peau.
Ce n'est pas une hallucination.
C'est impossible. Et pourtant cela arrive sous ses yeux. Sur la paume de sa main, l'humidité devient givre à vue d'œil. Ce ne sont pas ses sens qui lui jouent un tour, cette fois. Ce phénomène est réellement en train de se produire.
- Bordel, mais qu'est-ce qui se passe ?
Sur le pare-brise, la buée qu'il vient d'ôter se reforme.
Le froid le pénètre jusque dans ses os.
Pour la première fois il panique.

(…)

(p. 450) - Elle cria et tomba à genoux. La surface de la banquise se craquelait. Et pas seulement sous elle. Elle voyait de tous côtés des lignes rouges se dessiner, se multiplier et se croiser. Un réseau de fissures, qui devenaient des crevasses. La matière rouge et palpitante qui se cachait sous le sol de glace apparaissait maintenant. Cette horreur allait être libérée. Un battement de cœur monstrueux monta.
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Dorian Barbarossa fait ce métier depuis des années et il le fait bien. On peut même dire qu'il le fait mieux que la plupart de ses collègues. Son secret est simple. Il n'a peur de rien. Personne n'a encore réussi à l'arrêter. Alors il ose ce qu'aucun d'entre eux n'osera jamais.
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De cette nuit-là, il conserve cette cicatrice en zigzag sur son front.
Mais ce n’est pas la seule chose qu’il garde en lui.
Enfouie dans son crâne.
La particularité qui le rend différent. Plus intelligent. Bien supérieur à tous ces gens, oui.
Et ce besoin.
Ce besoin dévorant qui le hante. Qui guide chacun de ses gestes. Qui le pousse sans cesse à braver l’impossible. À vivre ce que nul autre humain ne peut vivre. Et à s’en sortir, à chaque fois, plus fort encore.
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