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Citations sur La maison de Bretagne (55)

Et je comprenais qu'une maison, ce n'était pas seulement des murs, un toit, des souvenirs de famille, doux et cruels, mais aussi le pays où elle a été plantée. La maison de Bretagne, c'était la Bretagne, sa lumière, ses couleurs, ses parfums ! Et ces gens, surtout ces gens, qui en sont l'âme vive, avec leur gentillesse, leur simplicité, leurs énergies. Sans eux, elle n'existerait pas, ma maison !
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Toute enfant, ce n'est pas que je n'aimais pas ma mère. Je ne la voyais pas.Je ne la situais que dans une sorte de brouillard. Un corps maternel auquel j'aurais appartenu sans le voir. Une utilité. Elle n'existait pas vraiment par elle-même, ne m'intéressait pas. C'est au sens propre que je ne la percevais pas, que je ne voyais pas sa personne. Je ne voyais que mon père, ne m'adressais qu'à lui ; de même que j'avais le sentiment qu'il n'aimait que moi.
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Je me souviens du profond sentiment d'admiration que j'avais éprouvé en le voyant ; d'admiration, et en même temps d'angoisse, comme on a peur de ce qui vous échappe, comme on a l'intuition soudaine, même enfant, du tragique de la vie.
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....pourquoi cette incurie de ma mère, de moi-même ? Le manque d'argent, oui, peut-être. Mais il y avait autre chose. Pour moi en tout cas. On aurait dit que c'était à la maison que j'en voulais. la maison que je détestais. Que je punissais. Que j'aurais inconsciemment voulu détruire. (p. 52)
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La triste affaire de la nuit de dimanche ne me regardait pas. C'était un pur hasard. Mais c'était à ce hasard que je devais d'être ici, ce soir, à regarder de la fenêtre la beauté de ce ciel d'orage. À la goûter. À m'en nourrir. Et il me semblait que je m'étais, en quelque sorte, rassemblée.
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Dans la maison de nouveau habitée, il y avait le jour hésitant des soirs d'autrefois. Je n'avais pas besoin d'allumer, les souvenirs commençaient d'arriver.
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Et je comprenais qu'une maison, ce n'était pas seulement des murs, un toit et des souvenirs de famille, doux ou cruels, mais aussi le pays où elle a été plantée. La maison de Bretagne, c'était la Bretagne, sa lumière, ses couleurs, ses parfums ! Et ses gens, surtout ses gens, qui en sont l'âme vive, avec leur gentillesse, leur simplicité, leur énergie. Sans eux, elle n'existerait pas, ma maison ! (p. 246)
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Les souvenirs surgissent, comme d'une vieille pelote de laine dont on tire un fil et c'est plusieurs qui vous arrivent à la fois , et chacun est une surprise dont vous ne savez pas si elle sera douce ou cruelle.
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Qui était-ce ? Que faisait-il là ? Comment était-il entré dans la maison ? Et quand était-il mort ? C'était un mort innocent, propre, sans odeur. Quand était-ce arrivé ? Hier ? Aujourd'hui ? Et comment ? S'agissait-il d'un crime ? D'un suicide ? D'un accident ?
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Les souvenirs surgissent, comme d'une vieille pelote de laine dont on tire un fil et c'est plusieurs qui vous arrivent à la fois, et chacun est une surprise dont vous ne savez pas si elle sera douce ou cruelle.
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