Citations sur Batman, tome 1 : La cour des hiboux (21)
A priori, le pire qu'une bombe puisse faire, c'est exploser.
Mais il y a pire que l'explosion.
Le moment qui la suit.
Un attentat à la bombe n'est pas fait pour détruire, mais pour faire peur.
Pour un nombre limité de morts ou de blessés, des dizaines de passants indemnes seront déstabilisés, secoués par le bruit, le choc... Par l'idée que leur quotidien, leur territoire, est envahi par un ennemi qui peut fondre sur eux à tout moment.
Je vous demande juste d'oublier ce que Gotham a été, ce qu'elle est...pour imaginer avec moi, juste un instant, ce que Gotham sera.
Les grandes cités sont le creuset de toutes les superstitions.
Chaque fois que cela m'arrivait, mon père me tapotait le crâne et me disait : " Bruce, il suffit d'un rêve pour parvenir à demain". Oui, je sais, c'est naïf, mais moi, ça me parlait.
...n'utilisent qu'un seul mot pour décrire la ville. Voici quelques exemples: "Maudite" "Damnée" "Souillée" "Monstrueuses" Gotham est "Chaos" Gotham est "l'Enfer" Gotham est " le Désespoir". (page 1-2)
Selon les anciens sages, l'agonie s'accompagne de visions. Ces visions ne se limitent pas aux souvenirs du mourant, mais révèlent aussi sa nature profonde et cachée.
Il ne s'agit pas de la croyance populaire qui veut qu'au moment du trépas, l'on revoit sa vie défilant devant ses yeux. Il s'agit d'une révélation plutôt que d'une récapitulation.
Découvrir la vérité sur soi-même peut apporter l'affliction aussi bien que le réconfort, mais dans les deux cas, c'est un apaisement : le jeu s'achève, et tout est accompli.
Dans son dernier souffle, le mourant peut enfin contempler la somme de ce qu'il fut, à travers le regard omniscient de son dieu.
Gare à la cour des hiboux, qui d’en haut scrute Gotham,
Au tribunal des chouettes, qui sait tout de nos âmes,
Car par-delà les murs, il entend chaque mot,
Gare à son bras armé, gare à son émissaire dont le nom est l’ergot.
Batman : Alfred, vous allez ouvrir la crypte d'Alan Wayne.
Alfred : La... ?
Batman : Il avait raison.
Alfred : À quel sujet, monsieur ?
Batman : Au sujet des hiboux.
Alfred : Les hiboux, monsieur ?
Batman : Ils font leur nid chez nous.
Tous les samedis, dans le quotidien Gotham Gazette, on trouve une rubrique intitulée "Le visage de Gotham". Les journalistes interrogent "l'homme de la rue" pour lui demander de décrire Gotham en trois mots, ou moins. Cette rubrique existait déjà quand j'étais enfant. Certaines des personnes interrogées n'utilisent qu'un seul mot pour décrire la ville. En voici quelques exemples : "Maudite". "Damnée". "Souillée". "Monstrueuse". Gotham est "le chaos". Gotham est "l'enfer". Gotham est "le désespoir".
- Ce n'est pas juste un signal pour attirer Batman, Harvey. C'est un phare qui rappelle aux malfrats que Gotham n'est pas à eux. Ceux qui tiennent à lui... ceux qui le connaissent, comme symbole, et comme homme. Un phare ui soutient nos alliés. Ceux qui l'aident... Un phare pour toute cette foutue ville, lieutenant Bullock.