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3,62

sur 331 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Petit livre lu en 2 heures à peine.
Ce livre est proposé dans la bibliothèque de mon village dans le cadre "Histoires d'ados".
Alors, je ne suis plus une ado (loin de là !) mais la curiosité m'a poussé à l'emprunter.
La couverture aussi m'a attiré, même si après ma lecture je ne suis pas sûre qu'elle corresponde à ce texte.
Que dire de ce livre ?
Je connaissais la pyramide des besoins. Je l'avais étudié pendant mes années d'études et revus il y a une quinzaine d'année lors d'un stage professionnel, stage de communication.
Concernant l'histoire même de ce livre, on ne peut qu'être touché par cet ado qui vit dans la rue.
On ne peut qu'être concerné par les conséquences que peut avoir un jeu de téléréalité. Que du positif en apparence, mais truqué dès le départ, trafiqué, faux, surréaliste et finalement tellement néfaste.
J'ai cependant eu du mal, après cette lecture, a vraiment voir où veut en venir l'auteur.
On sent que, d'un côté, l'auteur veut pointer le doigt sur les situations précaires des sans-abris, jeunes ou moins jeunes, sur les personnes en situations difficiles.
On sent que l'auteur veut mettre à l'opposé cette société qui vit à travers les écrans, dans le "paraître" et le "superficiel".
J'avoue avoir du mal à faire le lien véritable entre ses 2 mondes dans ce roman. Mais peut être que cela touchera les jeunes lecteurs et leur permettra de ne pas trop s'attarder sur les apparences et gratter un peu pour voir la vérité...
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Il faut bien le dire, le titre évoque davantage un essai de psychologie qu'un roman jeunesse ! Et pourtant c'est bien d'un roman jeunesse dont il s'agit. La couverture n'est guère alléchante non plus. J'avoue que je n'étais pas très enthousiaste pour le lire.
L'auteure française a choisi de situer son histoire en Angleterre, et plus particulièrement à Londres, sans motif impérieux : elle pourrait très bien se dérouler dans n'importe quelle autre grande ville du monde.

Le point de départ est la théorie du psychologue américain Maslow Abraham selon laquelle les besoins humains se répartissent en cinq catégories, dans une pyramide. Un jeu de télé réalité mène une grande campagne publicitaire et un jeune sans-abri décide de s'inscrire un peu par défi. Seulement voilà, de façon inattendue il suscite l'attention de tous et devient célèbre et recherché. Son état de mineur fugueur est menacé et il ne compte pas rentrer chez lui où son père le battait.

L'écriture est alerte et le récit à la première personne semble spontané : des phrases courtes qui vont à l'essentiel. Si apparaissent des phrases choc que l'on retient, j'ai trouvé qu'il manquait d'une certaine finesse et d'approfondissement. le personnage de Christopher n'est pas très attachant, je ne l'ai pas toujours compris et il manque même de crédibilité assez souvent. Lorsqu'il fuit il semble vouloir prendre sa vie en main et ne plus subir. Or il fait tout le contraire une fois dans la rue et démontre plus de volonté de s'en sortir. Je me suis souvent demandé où l'auteure voulait en venir…
Ce roman a cependant le mérite de dénoncer l'indifférence, l'égoïsme ambiant, l'attrait d'une célébrité gratuite sans réel talent et la fausseté d'un monde virtuel. Il nous fait nous poser des questions sur le sens de la vie, la recherche identitaire. Hélas la fin quelque peu abracadabrante nous laisse pantois…

Je reste déçue quant à la qualité de ce livre.
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ATTENTION RISQUE DE SPOILER!

Dans l'ensemble, les notes et les critiques de ce livre sont bonnes. Et puis ce que j'en avais entendu m'avait donné envie de le lire. La célèbre pyramide de Maslow me captive et me donne à réfléchir depuis longtemps, et puis le milieu dans lequel se passe le récit trouve un écho en moi. Donc à-priori tous les ingrédients étaient réunis pour que j'adhère. Et pourtant...

Malheureusement j'ai été très déçue de ce livre, qui manque sérieusement de crédibilité et part complètement en vrille à la fin. Si on veut écrire un roman réaliste, il faut qu'il soit cohérent. Sinon on se lance dans la science-fiction... Et là, beaucoup de détails m'ont dérangé. Beaucoup de grains de sable dans la mécanique, d'éléments qui sonnent trop faux pour qu'on ait encore envie de croire à l'histoire de Christopher.

On est d'accord: les SDF endurcis de quinze ans, ça ne court pas les rues. Et donc comment expliquer le fait que Chris - qui n'est à la base qu'un gamin "normal" en fugue - se comporte comme un vieux d'la vieille, comme s'il avait déjà tout vu tout vécu dans la rue? Et puis il faut être réaliste: l'histoire se passe à notre époque, celle des "alertes enlèvement" et des services sociaux. Personne donc ne trouve étrange que sa famille n'ait pas lancé de recherches? Ni que les flics qui le contrôlent à longueur de temps ne l'aient pas renvoyé chez lui ou en foyer? ALLO! Un ENFANT qui vit dans la RUE. Ce scénario est tout simplement invraisemblable. Et quand les bases sont branlantes, dur de s'accrocher au récit...

Le point positif, c'est que l'univers de la rue est très bien retranscrit. Pour l'avoir côtoyé de près, je confirme qu'on est pas loin de la vérité. Mais par contre le personnage principal est complètement inadapté! Il aurait eu 20 ou 25 ans, ça serait peut-être passé. Mais le fait qu'il soit mineur change beaucoup de choses, et là, moi j'y crois pas 1 seconde. Même ses mots ne semblent pas ceux d'un ado. Et même si dans la rue les gens ont tendance à déteindre les uns sur les autres, un adolescent n'aura jamais le même mode de pensée qu'un adulte. En + comme par hasard il rencontre les "bonnes" personnes pile quand il en a besoin...

Je ne sais pas trop quel message l'auteur a voulu faire passer... La sur-médiatisation de notre société? L'indifférence des masses face à la misère? le côté obscur de la célébrité? En tous cas, tout dans l'attitude de Christopher est provocation et rejet, je ne comprends donc pas pourquoi il s'est inscrit au jeu de "la pyramide des besoins humains", et encore moins pourquoi il est allé jusqu'au bout de la démarche si pour lui (p36): "La célébrité est une fiente de pigeon qui tombe sur la tête".

Trop de choses m'ont paru maladroites et placées là aux forceps pour les besoins de l'histoire. Par exemple le coup du portable volé afin de faire régulièrement des photos pour le site du jeu: l'auteur n'a jamais entendu parler du fait qu'un téléphone ait besoin d'être rechargé? Qu'il possède souvent un code PIN ou même un code tactile pour le débloquer? Des applis de géolocalisation et du fait de faire opposition pour rendre l'appareil inutilisable? C'est sûr, ça fait bien dans le livre, ça fait gamin qui se la joue débrouille, mais si on y réfléchit 2secondes, ça ne marche pas.

Tout comme l'envolée exponentielle du nombre d'amis sur son compte, les répercussions dans les médias, son nom dans toutes les bouches... Je sais bien qu'il en faut peu pour faire le buzz, mais là il n'y a vraiment pas de matière sur son profil ni de volonté de sa part de se montrer, et puis il est l'antithèse de ce qui attire. Je veux bien que ses provocations aient provoqué quelques réactions, mais sûrement pas l'adhésion d'un si large public et encore moins des réactions de groupies comme "Christopher épouse-moi!" Je doute qu'un gamin crasseux qui vit dans la rue soit un modèle de glamour... Ca va trop loin.

Au final j'ai trouvé ce livre très agaçant, alors que ja pensais être émue et peut-être même m'identifier un peu. Mais alors en fait PAS DU TOUT... Toutes les métaphores style "écorché vif" m'ont vraiment paru too much. (p80): "Les gars en marge, comme moi, ils vivent sur le bas-côté, car quelque chose a débordé. Malgré le joli cahier aux lignes tracées, le stylo a dérapé, il a filé dans la marge. Il y avait trop à écrire, un trop-plein qu'il fallait sortir".

Dans l'histoire il s'inscrit au jeu depuis un cyber café, rentre 2 ou 3 renseignements fictifs et c'est parti pour la célébrité. Mais dans la vraie vie, sans photo ni coordonnées, il n'aurait même pas pu s'inscrire! Et les quelques tirades qu'il poste sont totalement hors-sujet... C'est peut-être un appel au secours, dissimulé sous des kilos de provocation. Mais c'est surtout ridicule. (p108) "J'ai trop d'honneur, Maslow, pour jouer à ton petit jeu. Remballe tes paillettes". S'il savait ce que Maslow en aurait à faire de sa petite tirade... Et encore, ça c'est s'il avait été encore vivant. Il est mort il y a 45ans mais visiblement, ça, Christopher ne le sait pas... Et puis, "jouer son petit jeu", c'est justement totalement ce qu'il fait en postant ce commentaire...

Ca ne me fait pas plaisir mais je crois que je pourrais continuer à descendre méthodiquement ce livre pendant des heures tellement il m'a déçu: j'avais sûrement trop d'attentes, j'en suis du même coup tombée de + haut... Bref, j'étais déjà amplement déçue du voyage et le final m'a asséné le coup de grâce; j'ai vraiment hésité entre hurler de rire ou pleurer de consternation...
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Un garçon de quinze ans décide de participer à un nouveau jeu de réseau-réalité : La pyramide des besoins humains. Sauf que l'adolescent a bien du mal à satisfaire ces fameux besoins au quotidien depuis sa fugue : il squatte dans les rues de Londres depuis un an...

"Si un jour, la célébrité vous tombe dessus comme la fiente d'un pigeon sur la tête, ne perdez pas de temps à vous pavaner derrière des lunettes de soleil : fuyez. Fuyez au plus profond de vous-même sans craindre votre ombre, elle ne mord pas."

J'étais intriguée par le postulat du jeu de "téléréalité" autour de la théorie de Maslow (que j'ai étudiée à l'université), et son inadéquation avec le statut SDF du jeune héros. On entre vite dans l'histoire et on comprend rapidement le noeud de l'intrigue, même si cela manque parfois de réalisme.
Il est de bon ton de rappeler aux jeunes que tout le monde n'a pas la chance d'avoir accès à internet, que certaines personnes, même jeunes, n'ont pas de toit, ni de famille aimante pour les aider à assouvir leurs besoins fondamentaux pour s'élever vers l'épanouissement. C'est, sans objection, le plus grand mérite de ce livre : l'aspect éthique et social qu'il met à la portée d'un public pré-adolescent et adolescent. Caroline Solé met en exergue le gouffre qui sépare les "invisibles" des rues (qu'on ne souhaite en fait pas voir) et le trop plein de visibilité très individualiste sur internet. Elle pointe aussi parfois ce qui peut réunir ces deux univers a priori antagonistes.

Malheureusement, je n'ai pas été conquise par le roman... Certaines incohérences m'ont gênée. Par exemple : la référence à "Ornicar", qui n'existe pas en anglais et n'est pas transposable dans l'action du livre... Autre exemple : un des personnages s'appelle Matthieu, alors que nous sommes en Angleterre (je me serai attendue à Matthew donc...)... Pourquoi avoir choisi de situer cette histoire à Londres plutôt qu'à Paris ? Autre manque de concordance : la photo de couverture du livre (que je trouve pourtant si jolie et qui a attiré ma curiosité) n'illustre en rien son contenu.

Le style de Caroline Solé oscille entre facilité et belles envolées. Très accessible, on peut y trouver autant de jolies citations et ritournelles que de paragraphes un peu fades, en comparaison. Heureusement, c'est un livre suffisamment court pour être parcouru en quelques heures et on tient quand même à le terminer pour connaître l'issue du jeu dans lequel Christopher "joue sa vie" ! Mais même la conclusion ne m'a pas convaincue...
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"Christopher" vit dans la rue, depuis sa fugue de la maison, où son père le battait. Sur un coup de tête, il s'inscrit à un jeu de télé-réalité (qui se passe en réalité sur les réseaux sociaux), et se crée un personnage, qui se confond bientôt avec lui-même. le principe : la pyramide des besoins humains. Et Christopher, tout SDF qu'il est, va montrer qu'il peut franchir tous les paliers de cette pyramide...
J'ai aimé l'écriture, le rythme, l'idée, les personnages. En revanche, j'ai trouvé le livre trop court, et, surtout, bâclé ! La fin m'a énormément déçue, le roman s'essouffle et finit en queue de poisson.
Dommage...
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La documentaliste a moyennement apprécié. le sujet semblait alléchant et le livre court. Mais si la vie des SDF peut émouvoir, Christopher n'est pas attachant. Tout semble superficiel même les émotions
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le jeu de la pyramide
Christopher à 15 ans et est SDF.
Il décide de s'inscrire au dernier jeu de télé réalité.
Inspiré de la théorie en 5 piliers de Maslow, le jeu se déroule du 1er octobre au 1er novembre, entièrement par internet. Pour participer, il suffit de franchir les étapes de la pyramide en racontant sa vie…
A ce jeu, Christopher pourrait bien devenir célèbre plus vite qu'il ne le croit. Pour le meilleur…..et pour le pire.
Ce genre de livre est plus un roman futuriste.
Je n'ai pas aimé ce livre parce qu'il est compliqué à comprendre.
Il y a des mots complexes et puis je n'aime pas lire.
On peut recommander ce livre pour ceux qui aiment bien les aventures et pour ceux qui aiment bien lire.
lucie.b
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