Encore un volet qui est original... combien d'histoires nordiques, finalement ne se ressemblent pas...
Tout commence pourtant de façon asse banal.... deux frères qui s'entrainent... sauf que l'on va bien vite apprendre que l'un d'entre eux est adopté... mais si le lecteur l'ignore, ce n'est pas le cas des personnages : l'enfant a été confié quand sa vie était en danger... mais ses vrais parents sont bien vivants... et il sait où les trouver... alors l'enfant puis le jeune homme, entre deux familles, va faire ses choix aller dans l'une ou l'autre famille selon les circonstances... découvrant sa vraie famille sur le tard... car il n'en connait finalement que l'existence.. et ses parents ont d'autres enfants... des sujets de famille très modernes...
Ce qui l'est moins, mais qui est tout de même intéressant, est aussi l'autre sujet : est-ce que l'on accepte son destin? Suivant les personnages les réactions ne sont pas les mêmes suite à des prédictions imposées par une sorcière... qu'on le veuille ou non, elle parlera... et tant pis pour ceux qui lui fond affront en refusant qu'elle parle ! Il y a des règles, dans le monde Viking, et elles ne sont pas toujours celles de nos sociétés modernes... alors cela nous incite à voir les choses sous un autre regard....
On élargit aussi notre connaissance du monde Viking... car il est question de la Finlande.... et bien sûr comme cela se passe au pays des hommes, et non des dieux, nous avons une carte pour nous guider... sans cela on s'y perdrait un peu dans les différents peuples, mais une simple carte nous mais vite les choses en mémoire....
Quand on voit les sujets, on se dit que l'histoire est très éducatif, surtout que maintenant, nous avons tellement de familles recomposées... alors plongé les préado et ados dans cette histoire, peut aider à régler certains conflits... même si dans le monde moderne, se ne sont que rarement les guerres et les complots qui fond se recomposer les familles... une vision épique de la famille recomposée... c'est intéressant au fond de voir que certains sujets très modernes... ont été traité dans les anciens temps.... pour des raisons différentes.... et cela ouvre tellement d'horizon qui permet de présenter la chose aux jeunes avec tellement de recul.... parce que les personnages sont héroïques, et d'un autre temps... et pas 'histoire du petit copain ou de la copine qui vit la même chose dans le présent....
Et c'est un sujet que traverse chaque pays qui est retracé lors des 10 p pages historiques retracées en fin de l'ouvrage : celui de la réunification.... une réunification qui comme dans beaucoup de pays ne sait pas faite facilement... la Norvège c'est unifiés grâce à deux Olafs, c'est ce qu'on nous le raconte... et il faut bien le dire... nous avons connus des déboire aussi n France avant que celle-ci puisse devenir une nation...
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- Sans doute, mais souviens-toi de ce que dit notre père : le triomphe n'est que passager. Il peut mener à la victoire finale aussi bien qu'au désastre. Trop de confiance en soi peut être fatale. Chacun s'aveugle en estimant trop haut ses propres forces. Beaucoup sont morts de s'être cru vainqueur trop tôt. L'issue des combats est tissée par les Normes et le destin se joue des impatients.
Oddr avait dressé ce cheval lui-même. Il avait transformé se poulain récalcitrant en un coursier de champs de bataille. Il était fier de sa monture et lui prodiguait toutes sortes d'attentions. D'une voix douce, il le flattait et l'animal - Oddr en était sûr - comprenait chacune de ses paroles.
Elle {la sorcière Heid] sous l'emprise de forces surnaturelles et ne plus appartenir au monde des humains. Bouche bée, de plus en plus intimidés, les convives assistaient au spectacle.
Il y avait quelque chose de terrible à voir Heid pénétrer dans d'autres mondes, invisibles aux communs des mortels. Elle semblait affronter des présences redoutables qu'elle tentait d'amadouer par des formules connues d'elle seule.
Oddr était nerveux. Ce n''était pas l'effroi provoqué par la transe de la sorcière, mais plutôt l'inquiétude de connaître son avenir. Tout cela lui déplaisait.
C'était le début de l'été, la saison où les jours s'allongent et où la nuit disparait. Sitôt les brumes du soir dissipées, les premiers rayons du soleil de l'aube s'annoncèrent dans une brise encore fraîche dont le souffle caressa les prairies aux herbes hautes. De petits monticules de neige parsemaient encore ces étendues couleur d'émeraude.
Sur son balcon naturel perché au-dessus du Fjord, Asmundr contemplait le paysage qui l'avait vu grandir.
Le jeune homme posa son épée dans l'herbe, à côté de la hache à double tranchant. Il pris son arc [portée maximal de 230 m d'après la note 1] et son carquois. Il tendit la corde et décocha une flèche sur la souche qui lui servait de cible, à environ deux cent pas. La précision de son tir était digne d'un archer de compétition. La flèche se ficha dans la cible à côté de toutes celles qu'il avait tirées les jours précédents.