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Ce premier volet de la trilogie de Timmy Valentine a été publié en 1984 en VO et peut se lire comme un one-shot. Les deux autres tomes sont d'ailleurs sortis dix ans plus tard.
Classé par le magazine Twilight Zone comme l'un des ancêtres du splatter punk, Somtow a vu son oeuvre encensée par la critique. Ce roman a été finaliste du prix Locus Fantasy en 1985.

On suit Timmy, un vampire millénaire dont la courte existence humaine s'est déroulée pendant la Rome Antique. Transformé très jeune, Timmy a l'apparence d'un garçon de douze ans. Alors qu'il s'illustre comme star du rock à notre époque, le vampire s'attache les services d'une psychiatre à qui il confie ses secrets et ses réflexions sur l'humanité et sa condition de vampire.
Le propos du récit se rapproche beaucoup du roman Entretien avec un Vampire.
La comparaison était inévitable. Tout comme la jeune Claudia dans le roman de Anne Rice, Timmy est lui aussi piégé dans le corps d'un adolescent alors que son esprit est beaucoup plus ancien.
Les confessions et les réflexions sont toutefois beaucoup moins innocentes, le texte flirte allègrement avec l'horrifique. Timmy s'est en effet entouré d'une cour comprenant des vampires adolescents dont les différents traumatismes (inceste, violence familiale) tissent un comportement de prédateurs cruels.
La pop culture de la fin des années 70 / 80 fait régulièrement surface dans la façon dont les vampires traquent et tuent leurs proies en référence à des films d'horreur populaires. J'ai trouvé le tout assez amusant.
J'ai bien aimé également que les seuls ennemis que ces vampires adolescents affrontent soient des octogénaires, appelés Dieux du Chaos et dont les motivations pour tuer les vampires restent longtemps assez obscurs. Ces derniers ont, dans leur jeunesse, croisé la route de Timmy et n'ont jamais oublié ce dont il est capable. L'affrontement est assez cocasse et tragique en même temps.
J'ai regretté que le rôle de la psychiatre soit au final assez peu intéressant.
Ses discussions avec Timmy nous permettent d'en apprendre plus sur les vies passées du vampire : ses rapports avec la légendaire Pythie de la Rome Antique, son rôle dans la chute de Gilles de Rais au 15ème siècle, sa vie dans les camps de concentration pendant la seconde guerre mondiale, sa brève carrière de chanteur classique puis son tournant dans le rock.
Dommage que le personnage de la psychiatre reste assez fade tout le long du récit.

Un roman intéressant, c'est le genre de livre de vampires que j'aime bien. Violent, sans concession, horrifique par moment. Je trouve que le 1er tome se suffit à lui-même et je ne lirai pas la suite.
D'autre part, hormis un bel hommage à Anne Rice (l'âge et la compassion du vampire) et à Poppy Z Brite (la violence, la folie et la déviance sexuelle des personnages, humains ou vampires), le défaut majeur du roman est qu'il emprunte beaucoup mais ne renouvelle rien.
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Cette trilogie m'était complètement inconnue il y a encore quelques mois, jusqu'à ce qu'une amie blogueuse m'en parle avec beaucoup d'enthousiasme. Notée dans un coin de ma tête, je n'ai pas résisté à me prendre l'intégrale de cette trilogie lorsque je l'ai trouvée pour une bouchée de pain lors d'un passage dans le quartier Saint-Michel à Paris. J'étais vraiment très heureuse d'avoir fait cette trouvaille et très impatiente de me lancer dans cette lecture. La première centaine de pages m'enthousiasmait, tout se déroulait bien et puis… au fil des chapitres, l'intérêt est retombé, j'ai parfois eu beaucoup de mal à me motiver à poursuivre ma lecture et même si la dernière partie a un peu fait remonter mon enthousiasme, je reste, de façon générale, assez mitigée par cette découverte. Les deux tomes suivants sont déjà dans ma PAL, donc je les lirai, mais je n'en fais pas une priorité.

Timmy Valentine donne son nom à cette trilogie, il est donc, très logiquement, le héros de cette histoire. Vampire depuis plus de 2000 ans, il n'en reste pas moins un éternel préadolescent de 12 ans. Ses réactions sont donc à la fois très enfantines mais parfois également empruntes de « sagesse », très adultes, ce qui entraîne des scènes assez étranges et un peu « dérangeantes », avec de grandes connotations sexuelles et des passages bien glauques. Vous voyez Claudia dans Entretien avec un vampire ? C'est un peu le même malaise que l'on ressent avec Timmy. J'ai aimé faire sa connaissance et j'étais très curieuse de découvrir des bribes de son passé au fil des pages (on le découvre à de nombreuses périodes différentes de sa vie : lorsqu'il rencontre Gilles de Rais - alias Barbe Bleue, un méga tueur en série violeur de jeunes garçons -, lorsqu'il fait la « connaissance » des Dieux du chaos, lorsqu'il part dans un camp de vacances avec des scouts, lorsqu'il est enfermé dans un camp de concentration, lorsqu'il subit sa transformation…). Timmy se pose énormément de questions et si, les premiers siècles de sa « vie » de vampire, il tuait sans remords, persuadé d'être dans son droit (il faut bien se nourrir pour survivre !), la compassion et l'humanité se font de plus en plus ressentir. Il est, aujourd'hui (enfin, au moment présent de l'histoire), une star de rock adulée par des millions d'adolescentes, collectionnant les trains miniatures, à la recherche d'une psychanalyste.
Celle-ci, Carla, que l'on découvre dans les premières pages, fait partie de ces nombreux personnages « secondaires », gravitant autour du « jeune » vampire. Elle est très présente dans la vie de la star et donc dans le texte, mais je n'ai jamais réussi à m'attacher à elle ni même à la comprendre. Les passages qui lui sont dédiés, toujours ou presque, liés à la psychanalyse, me plaisaient au début, car permettaient de faire la lumière sur les souvenirs du vampire, mais m'ont vite paru bien trop obscurs et un peu trop « métaphoriques ». J'ai vite décroché. Timmy a également près de lui, deux « serviteurs » dévoués et une petite meute de vampires qu'il transforme au gré de ses envies. Des histoires secondaires dédiées à ses nouveau-nés, se greffent d'ailleurs à l'intrigue générale. C'est assez dense à suivre. Un second groupe de personnages évoluent dans ce premier tome : tous ceux liés aux Dieux du chaos qui sont, dans le présent de la narration, des vieillards de 70/80 ans qui cherchent à retrouver le héros afin de s'approprier ses pouvoirs. Ils sont convaincus d'être à l'origine de sa venue sur terre, lors d'un rituel satanique s'étant déroulé 60 ans plus tôt. Au début chacun d'un côté du globe, ils se rassemblent, se retrouvent et tentent de mettre au point un plan pour mener à bien leur mission. Je dois avouer que tous les passages dédiés à ces vieillards m'ont profondément ennuyée, la plupart du temps. Leur but et leurs réflexions n'ont pas du tout trouvé écho en moi et j'étais soulagée lorsque je les quittais pour suivre les aventures de Timmy.

Finalement, je me rends compte que, même si les personnages ne m'ont pas passionnée, j'ai quand même pris plus ou moins de plaisir à les suivre. En revanche, je trouve que, de façon générale, ce premier tome contient beaucoup de blablas pour peu d'actions au final. Concrètement, lorsque je me demande : « bon alors, il se passe quoi dans ce premier tome ? Comment tu peux résumer ça ? »… et bien je n'en sais rien parce qu'il ne se passe pas grand-chose. le schéma narratif n'est pas très clair, on ne sait pas vraiment où on va, ce que souhaitent les personnages (à part les Dieux du chaos)…
Bref, des passages sont clairement inutiles à mon goût. Faire traîner cette histoire sur 600 pages, ce n'était peut-être pas utile, en tout cas, je pense que l'auteur doit perdre beaucoup de lecteurs en route. Parce qu'effectivement, le début est assez attrayant et il se dévore rapidement mais arrivé au milieu de ce pavé… mais quel ennui ! On ne sait même plus où est l'intérêt de la lecture… heureusement, la dernière partie, plus « active » (lorsque tous les personnages sont rassemblés dans le même village pour la « bataille finale »), m'a tenue éveillée mais malheureusement, elle ne suffira pas à relancer mon enthousiasme de départ.

Côté « forme », je dois avouer que j'ai apprécié le style de S. P. Somtow. Ce n'est pas toujours très simple de suivre le fil de sa pensée, mais au moins, c'est réfléchi et bien construit. Je retiens par exemple, les paragraphes consacrés à des passages « d'excitation » pour Timmy (à l'approche du sang notamment), sans véritables ponctuations, rédigés dans le feu de l'action. le lecteur se sent alors au plus près des personnages.
Les chapitres sont séparés en plusieurs paragraphes, chacun dédié à un point de vue. Ce n'est pas toujours facile de s'y retrouver au début, mais on s'y fait vite. Ce choix de découpage permet d'offrir un certain rythme à la lecture, on s'ennuie moins. Cela dit, ceux mettant en scène les Dieux du Chaos ne m'ayant pas trop passionnée, c'était parfois long. Heureusement, je savais que deux ou trois pages plus tard, l'auteur changerait de point de vue.
Enfin, le romancier est avant tout musicien et ça se ressent beaucoup. La musique est ultra présente dans cette histoire, les références sont nombreuses et ce n'est pas désagréable de lier musique classique avec vampirisme. C'est plutôt bien trouvé.


Chez S. P. Somtow, les vampires ne sont pas tout gentils tout roses, oh non ! Les humains sont loin d'être des anges eux aussi (la preuve avec les Dieux du chaos et leurs moeurs assez dissolues, l'horreur des concentration, Gilles de Rais et ses « loisirs »). L'intérêt du texte réside donc, à mon sens, dans la possession de l'« humanité » et le vampire n'est peut-être pas celui qui en est le plus dénué ! le texte a un côté assez « réflexif » et c'est plutôt agréable de pouvoir creuser un peu pendant sa lecture. Cependant, je trouve que S. P. Somtow veut trop en faire avec la psychanalyse de Timmy. Ces passages virent vite au métaphorique/Freudien trop artificiel et parfois carrément incompréhensible. Ou alors je ne suis pas assez intelligente pour comprendre et voir le réel intérêt de la chose sur le texte. Mais ça me paraît trop poussif de la part de l'auteur, trop « vous avez vu, je suis intelligent donc je balance des réflexions et des trucs un peu flous pour faire style ». Bref, moi, ça ne me plaît pas.
Lien : http://bazar-de-la-litteratu..
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Timmy Valentine est une star du rock à douze ans. Son talent est donc précoce, de même que ses problèmes psychologiques. Il entame donc une thérapie avec la psychiatre Carla Rubens qui prend peu à peu conscience que son patient n'est pas un déséquilibré comme les autres, mais un vampire né 2000 ans plus tôt qui s'interroge encore sur sa nature ambivalente, celle d'un monstre sanguinaire qui aime jouer au train électrique…
Les thèmes du vampire et de la déchirure entre deux aspects d'une même personnalité ayant été très joliment traités par Anne RICE huit ans plus tôt, il serait facile de faire une comparaison de Vampire Junction avec Entretien avec un vampire pour le dénigrer. Il est pourtant nécessaire de s'en abstenir tant le roman de S.P. SOMTOW aborde cette thématique de manière personnelle et différente.
Pour commencer, l'intrigue n'est absolument pas linéaire. Si le récit principal se situe au début des années quatre-vingt, il y a bien entendu de nombreux flash-back sur la vie de Timmy Valentine à différents moments dans le passé. Mais ceux-ci n'interviennent pas de façon chronologiquement logique ; ils servent plutôt d'illustration aux différents aspects de sa vie et de sa psychologie. de même, le narrateur ne s'intéresse pas uniquement à Timmy Valentine, mais aussi, et alternativement, aux nombreux personnages secondaires.
Autre caractéristique de Vampire Junction : une bonne part du récit a pour toile de fond le milieu musical. Bien sûr Timmy Valentine est une star du rock dans sa vie contemporaine, ce qui donne notamment lieu à une scène de concert digne d'un Alice Cooper ou d'un Marilyn Manson. Mais il y a également un personnage secondaire important qui est chef d'orchestre et qui permet à l'auteur de faire de nombreuses références à la musique classique, en particulier aux opéras wagnériens. A ce niveau, S.P. SOMTOW nous rappelle aussi que son activité première est la musique, dans laquelle il s'est illustré comme compositeur avant-gardiste.
Vampire Junction est enfin un roman particulièrement sombre, voire glauque. Etant donné la nature du personnage principal, il n'est déjà pas surprenant que l'hémoglobine coule à flot ; toutefois, la violence de certains actes qui président à ces effusions est souvent très impressionnante. le sexe est également très présent tout au long du roman ; à ce niveau certaines scènes sont d'ailleurs d'un goût douteux mais particulièrement réalistes. Enfin, il n'y a pas que Timmy Valentine qui présente des problèmes psychologiques ; la plupart des personnages secondaires en ont également et s'avèrent parfois plus dangereux encore que les vampires eux-mêmes.
Vampire Junction est donc bien un roman personnel et original. L'écriture de S.P. SOMTOW est en plus fluide et de qualité, même si l'on peut parfois lui reprocher une certaine surenchère dans les scènes d'horreur. Certains passages oniriques et/ou traitant de psychologie peuvent aussi rebuter certains lecteurs, mais ils sont généralement brefs et apportent beaucoup à l'atmosphère si particulière du roman.
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Vampire Junction.... Ou le bouquin de vampire que je trouves ultra fastoche...

Pitch:
A quoi bon écrire le pitch, tout est marqué sur la quatrième de couverture..
Un môme de 12 ans, mais vampire.... et puis star de Rock... et heu Barbe Bleue.... et heu des méchants satanistes... et heu... bof.

Alors j'ai trouvé ce premier tome, ultra convenu. Mais a un niveau de convention que ça m'en a laissé limite pantoise, c'est dire.

Des histoires de vampire j'en ai lu pléthore, de tous les genres, le classique, le malsain, le choubidou, le drôle, le catastrophique... Des tas.
Ici dans ce livre, l'auteur nous fait dans le malsain glauque... Avec tous les clichés du malsain glauque, la pédophilie, l'inceste, le meurtre, les messes noires, la violence, la sexualité déviante etc... n'en jetez plus.... en plus là aussi à chaque coup c'est du ultra convenu dans le glauque... ça m'a pas émue un copec, ni dans un sens ni dans l'autre...

Le truc c'est que j'y ai pas cru un seul instant à son vampire, le vampire qui a été crée dans l'antiquité mais qui capte que dalle... L'auteur nous fais un coup de psychanalyse à deux balle... qui suis-je, où vais je.. Dans quel étagère?.. tsss... ça aurait pu être intéressant, mais même pas...
Et vas y que je te refourgue du chant lexical psy, l'affrontement Jung/Freud, et tout un tas de métaphore à la con, que franchement même si j'y connais rien en psy faut pas être grand clerc pour comprendre... j'avais des halalala dans ma tête...

Les antagonistes sont risibles de bêtise, et en passant vas-y que je te fous un massacre d'une tribu Thai qui fait chier tout le monde, pas grave c'est juste des péquenots arriérés dans la montagne et là j'ai froncé les sourcils... très nauséabond ce passage-là (enfin je l'ai ressenti comme ça, en plus on connaît l'adage "quand on veut noyer son chien, on dit qu'il a la rage")...

Aucun des personnages n'a trouvé grâce à mes yeux... je les ai tous trouvé stupides, lâches, et complètement à côté de la plaque... tous... Remarquez c'est peut être voulu par l'auteur, mais à mon sens c'est pas très intelligent, surtout quand on fait un truc long comme une trilogie, parce que franchement ça donne pas envie de continuer... du tout.

L'auteur nous balance des trucs comme si c'étaient de grandes révélations genre "ah ah je vous ai bien eu.. celui-là vous l'aimiez bien et bien non c'était un sale con aussi" spéciale dédicace à Brian.. heu nan j'avais bien vu dès le départ...
Le môme vampire est vraiment un teubé, comme si l'auteur avait omis le temps passé, et les enseignements que ce temps nous donne... le môme vampire lui impression qu'il n'apprend rien, mais alors une sorte vide intersidéral, donc il se retrouve dans des situations de merde glauque, genre les camps de concentrations.. et là j'ai soupiré... Ou Gilles de Rais, en plus pour le Gillou l'auteur y va bien dans le sordide pédo, ça l'éclate, il se lâche, il se lâche bien d'ailleurs dans le sordide pédo, en lisant j'avais l'impression aussi bien de voir "on va choquer, j'en remet une couche.. et pis je vais faire un parallèle avec les camps" heu... choquer non et ton parallèle est naze et super fastoche...


Et l'histoire se déroule, enfin c'est un bien grand mot (histoire... enfin l'histoire de ce môme vampire) et on arrive au pinacle de la relation entre la psy et le vampire ( pinacle qu'on avait vu des la première page...)

Et paf, Y a des portes qui sont des vagins cosmiques palpitant, et la clé c'est son sexe .. et là j'ai eu
"j'enfonce la clé dans la serrure... tu écartes.... les rideaux mon amour" ... j'ai eu un blanc et j'ai gueulé à mon cerveau "mais tais toi!"... et non.. et se retrouver à penser aux Inconnus alors qu'on lit un livre de vampire, ça montre bien la déconnexion de mon cerveau... c'est dire.... Et je lève les yeux aux ciel..

et heu non je lirais pas la suite...
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Que dire de ce livre et de cette trilogie? A part que j'ai été très très déçue. Je me souviens avoir lu la fille du vampire du même auteur, dans lequel on rencontre Timmy Valentine, star du rock... J'ai donc décidé de lire la suite et la nouvelle Vampire Junction... le début était pas mal, mais au bout d'un moment j'ai décroché, ca devenait trop n'importe quoi avec la société secrète (C'est terrible qui dit société secrète dit sexualité exacerbée limite pédophile et utlisation de magie), Gilles de Ray, les camps de concentration et le pyromane musicien.
J'aime les histoires d'horreurs mais jusqu'à un certain point, je n'aime pas qu'on s'en prenne à des enfants ou qu'on utilise jusqu'a la moelle des personnages historiques/littéraires etc... du coup, je n'ai pas lu la suite et j'ai donné tous les tomes (neufs) à la bibliothèque à côté de chez moi. Ils étaient ravis.
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Pas de traces de crocs, je n'ai pas été mordue.

L'histoire ne manque pourtant pas d'originalité dans sa composition: l'alternance entre le passé, le présent, et les différents personnages se fait naturellement. le style est agréable mais que de longueurs à mon goût. Je me suis ennuyée pendant des pages et l'ambiance glauque rendait la lecture encore plus pesante.
L'intérêt commençait à décroître mais l'envie de connaître la fin était la plus forte et je ne regrette pas car les dernières scènes d'action sont assez intenses. En revanche, je n'ai pas été captivée par l'étrange dénouement.

Vampire Junction est le premier volet d'une trilogie que je ne poursuivrai pas. J'avais adoré Message de l'au de-là étant plus jeune
Lien : http://bloghost.hautetfort.c..
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Enorme
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J'ai trouvé le début vraiment accrocheur. Poser l'intrigue, les personnages et l'ambiance (si particulière à ce livre) m'a vraiment plu. le pitch est simple : Une créature riche, célèbre, talentueuse, belle, et immortelle qui souhaite se faire psychanalyser. Cette créature est bien sur Timmy Valentine, le jeune garçon qui vend des millions de disque et dont le monde entier s'arrache.
J'ai particulièrement accroché sur le style d'écriture de l'auteur, que j'ai trouvé plutôt inhabituelle et intéressante, ainsi qu'à l'univers sombre et complètement glauque.
La magie est ultra présente, c'est vraiment l'une des choses qui m'a le plus plu. La psychanalyse est intéressante, même si parfois j'etais un peu perdue dans tout ce charabia ^^
Lien : http://mademoiselleartemis.c..
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J'ai trouvé ce livre pompeux au niveau des références psychanalytiques, mythiques et historiques (nazis, Sibylle de Cumes...). L'ensemble laisse une impression de creux mais surtout de déception, car il y a de petites choses intéressantes malgré tout, qui pourrait donner envie de lire la suite. Notamment l'idée que le vampire ne craint plus les armes anti-vampires (eau bénite, croix etc.) car ces dernières ne sont plus de nos jours des objets porteurs de la Foi.
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