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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Quelle déception ! Ce titre, ce personnage, voilà qui promettait beaucoup... mais je n'ai trouvé dans ce récit d'un séjour parisien de Constantin Cavafis ni la profondeur, ni le lyrisme auxquels je m'attendais. Point de beau, point de véritable portrait du Paris du début du XXe siècle, rien ; tout le texte n'est qu'une succession de lieux et de personnages sans profondeur : tel café est fréquenté par tel auteur, tel artiste demeure ici. Les tourments personnels du poète ne sont pas d'une grande aide au récit qui reste superficiel... pour finir dans un dernier chapitre sordide.
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Constantin et John sont deux Egyptiens en escale à Paris à la fin du XIXeme siècle. Ils s'adonnent tous deux à l'écriture de poèmes. Mais si John semble être en mesure de se détacher du poids de la création, Constantin est quant à lui obnubilé par le processus créatif et ne tend qu'à être reconnu. Lorsqu'il prend connaissance des trois mots "sentences" écrits par Jean Moreas au sujet de ses travaux, Constantin s'enfonce d'autant plus dans les méandres de la création. le monde semble alors l'envahir et les rendez-vous qu'il honore avec Madaras en compagnie de son frère ne sont que prétextes à l'observation, la contemplation: des pigeons, une enfant, une vieille mendiante...Et il en est de même des évènements politiques puisque c'est ainsi qu'il appréhende l'affaire Dreyfus : "C'était le mécanisme qui l'intéressait, la trame du complot, si complot il y avait. Non pas le rôle joué par les protagonistes mais par ceux qui agissaient en coulisse. Combien de figurants dans cette histoire. Et bien sûr cet aspect du « seul contre tous » ou du « tous contre un seul » au moment où le scandale avait éclaté, se révélait passionnant. Si l'innocence de Dreyfus était démontrée en fin de compte, songea-t-il, l'affaire risquait de perdre son charme. du moins d'un point de vue littéraire."
Même les frustrations de Constantin, notamment son désir pour les hommes qu'il semble vouloir occulter sont sources de création.C'est d'ailleurs dans ces moments de tensions sexuelles que ses pensées seront les plus lyriques et qu'il trouvera un élément clé à sa création.

L'auteur retranscrit à merveille les idéations de Constantin, rien ne nous échappe de son ressenti. Pourtant, au fil des pages cette accumulation m'a gênée, je me suis parfois sentie oppressée par les phrases, sans aucune distance avec les mots du poète qui m'envahissaient. J'aurais souhaité pouvoir reprendre mon souffle pour mieux replonger dans ses tourments.
(SP)
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Nous voilà voyageurs dans le Paris du XXème siècle en pleine affaire Dreyfus, le Paris littéraire, le Paris artistique, dernier lieu de passage après un périple Européen pour Constantin Cavafy, un jeune poète grec en mal de mots mais non maux. Ce sont d'ailleurs ces derniers qui vont lui compliquer la tâche de mûrir son oeuvre poétique.

Pour sûr, l'auteure adopte dans ce roman une écriture remplie de finesse dans laquelle on ressent sans conteste le spleen de ce poète maudit qui cherchera sans cesse et partout l'inspiration, désireux de rencontrer les personnes influentes pour le faire connaître. Il retravaillera ses oeuvres jusqu'à parfois les détruire. Un véritable poète en proie à son insatisfaction perpétuelle, à son mal-être profond datant de l'enfance mais aussi de son orientation sexuelle qui le taraude sans cesse.

Si l'idée de faire découvrir un poète plutôt inconnu en France (en tout cas pour ma part) m'a semblé enrichissante, il n'en reste pas moins que l'auteure m'a littéralement perdue dans les méandres de ses descriptions, je me suis sentie comme étouffée. Et ce n'est pas à Constantin Cavafy que j'ai pu me raccrocher car cet homme à la fois vaniteux mais malheureux, doutant de tout mais aux idées bien arrêtées, ne m'a inspiré aucune sympathie.

Une lecture à côté de laquelle je suis passée et dont je ne retiendrai pas grand-chose. C'est dommage car l'écriture est profonde, le projet intéressant, et le fond poétique présent. Mais j'aurai, je pense, aimé en apprendre davantage sur l'oeuvre plutôt que sur l'homme.
Mon jugement sur l'auteure n'étant pas définitif, je retenterai ma chance avec un autre roman d'Ersi Sotiporoulos.
Lien : http://livresselitteraire.bl..
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