Le monde selon Guirec et Monique

A travers ce livre, Guirec nous fait vivre une petite partie de son aventure. 5 ans de voyage...de belles rencontres, de paysages magnifiques, de tempêtes, de banquises, de folies, d'isolement. Et puis, il y a Monique. Cette jolie poule rousse, bien courageuse, apporte beaucoup d'humour et de légèreté au récit. Guirec et Monique forment un beau duo. J'ai beaucoup aimé lire leurs péripéties à travers les océans.
Et Guirec a raison : Vive la vie !

Je préféré voir ce livre sous l'angle du tour du monde à la voile de Monique, la petite poule pleine de fantaisie et de courage et de son compagnon navigateur.
Monique est incroyable. Elle a la patte marine : elle se déhanche d'une patte sur l'autre pour rester d'aplomb. le travail ne lui fait pas peur : elle va pondre un oeuf par jour pour nourrir son coéquipier en aliment frais. Elle sait s'adapter aux températures extrêmes, aux tempêtes qui bouscule sans dessus dessous son petit coin de bateau. Elle aura juste un petit coup de déprime quand son coéquipier la délaissera quelques jours en pension chez un ami le temps de rentrer en France, sinon toujours au top, bonne patte, bon oeil!
C'est elle qui aura du prendre la plume pour nous restituer ce récit d'aventure. Car vu par Guirec, c'est un peu ennuyeux. J'ai eu beaucoup de mal à suivre. Les chapitres des grandes étapes du voyage sont déséquilibrés . Il va falloir 10 pages pour suivre la croissance de quelques mètres de banquise pendant l'hivernage et autant pour aller du cap de Bonne Esperance à la Bretagne en passant par le brésil. Il m'a manqué le souffle de l'aventure. Content de l'avoir lu, sans plus.

Très enthousiaste au départ puis hallucinée du récit d'une telle aventure et enfin saoule de ce toujours plus ! Les premières pages m'ont en effet transporté parce que j'ai été gagnée par le désir d'aventure, cette soif que nous communique Guinec. Ensuite devant les péripéties, les couacs et autres je suis restée en haleine. Mais la fin m'a paru longue car cette quête ne se termine pas. J'ai senti un homme qui a besoin de se surpasser, d'aller plus loin toujours et encore....