AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,18

sur 31 notes
5
1 avis
4
3 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'avais adoré le premier Sacha Sperling parce que c'était un jeune minet parisien, pas trop moche, qui racontait cette histoire d'aventure homosexuelle avec pas mal de talent pour un gamin de son âge. J'avais apprécié son second roman, bien que moins puissant, plus onirique, telle une fable des banlieues.

Il nous revient très en forme en cette rentrée littéraire avec un roman à mi-chemin entre le récit autobiographique et la fiction, où ses amitiés fragilisées par l'exposition de son premier roman prennent des allures de thriller.

Un roman bien mené, surprenant mais agréable, une fois de plus dévoré en quelques heures. Et c'est probablement le seul reproche que je pourrai lui faire : les Sperling passent toujours trop vite.
Commenter  J’apprécie          80
J'ai commencé ma lecture sans savoir qui était réellement l'auteur. Je suis partie dans l'idée que c'était simplement un écrivain avec son troisième roman dans mes mains. J'en ai lu une bonne moitié, avec le sentiment que la mise en place était assez maladroite, pas très solide, mais avec l'envie de comprendre ce qu'il arrivait au personnage et quelle en serait l'issue. Il a commencé à parsemer son récit de choses intrigantes. Et même si l'on sent que tout n'est pas maîtrisé, cela éveille notre curiosité.

Puis j'ai voulu en savoir davantage sur Sacha Sperling. Je suis allée farfouiller sur le net et je me suis rendue compte que les romans dont il parle dans « J'ai perdu tout ce que j'aimais » sont réellement ses oeuvres. Et que sa mère, cinéaste dans son livre, l'est dans notre réalité. Sacha Sperling est un nom d'emprunt, et il est le fils d'Alexandre Arcady et Diane Kurys. Et cette information a changé ma vision sur certaines choses, mais je n'ai pas repris l'histoire. J'ai compris le manque de maturité. J'ai compris le sentiment que tout n'était pas très bien fignolé. J'ai malgré moi avancé avec des réticences que je n'avais pas au début. Et je devenais de plus en plus déçue car je n'y trouvais pas mon compte. Plus on arrivait au dénouement, moins j'arrivais à comprendre comment il allait se dépatouiller en répondant à toutes nos questions en aussi peu de pages. Et… La fin arriva. Et j'ai obtenu satisfaction. Ce ne fut pas vraiment ce que j'imaginais mais les dernières phrases m'ont convaincue ! Je n'ai pas eu le sentiment d'être restée sur ma faim.

Sacha, notre personnage principal et narrateur, est un jeune complètement paumé qui revient des USA au bout d'un an, après avoir écrit deux romans. Il aura grand mal à retrouver ses repères, ses amis, redonner sa confiance, et repousser ses envies de replonger dans la drogue. Il sentira beaucoup de reproches, de malaises avec ses « amis » qu'il avait délaissés. Et entreront en ligne de compte des sms anonymes et des objets déplacés chez lui. Tout pour l'inquiéter et le faire plonger dans une psychose, justifiable ou non…

Ce roman fut agréable à lire, mais il n'y avait rien d'innovant, rien d'exceptionnel, mis à part la fin que j'ai trouvé intéressante.
Commenter  J’apprécie          30
Bienvenu dans l'ère de l'auto-fiction. Sacha Sperling, fils de, écrivain précoce à la réussite fracassante, revient d'un exil aux Etats-Unis après y avoir traîné son blues et son ennui . Mais son retour est loin d'être enchanteur. Il vit dans la peur et il a peut-être de quoi. Pour devenir quelqu'un, pour pouvoir flamber et se donner l'illusion d'exister, il n'a pas hésité à s'inspirer de sa vie et de celle de ses amis pour écrire son best-seller. Et il semble que cela ne soit pas du goût de tout le monde...A moins que...A moins que finalement tout ça n'existe pas vraiment et que c'est la culpabilité qui le ronge, ou la vacuité de son existence ou bien encore ce sentiment indéfinissable d'être toujours seul, si seul, au milieu des paillettes...Sacha Sperling est-il uniquement un personnage de roman ou est-ce l'auteur qui nous parle? Certainement un peu des deux. En proposant à son lecteur différentes pistes d'interprétation, ce dernier dénonce surtout les méfaits d'une génération qui rêve toujours d'avoir plus, de connaître le succès à défaut d'être...Ce livre est intrigant, à l'image de celui de Delphine de Vigan et de son "D'après une histoire vraie", mais avec un langage et une atmosphère que j'avais également retrouvée dans "Histoire de petite fille". le style et la touche Sacha Sperling!
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (101) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3679 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *}