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Citations sur L'éthique (255)

(scolie suite à la proposition 18 - De la servitude humaine) "La Raison ne demande rien contre la Nature; elle demande donc que chacun s'aime soi-même, qu'il cherche l'utile qui est le sien, c'est-à-dire ce qui lui est réellement utile, et qu'il désire tout ce qui conduit réellement l'homme à une plus grande perfection; et, absolument parlant, que chacun s'efforce, selon sa puissance d'être, de conserver son être."
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[…] la plupart des erreurs consistent en cela seul que nous ne donnons pas correctement leurs noms aux choses.
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Nul ne sait ce que peut le corps.
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La Joie est le passage de l’homme d’une moindre à une plus grande perfection.
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Je reconnais d’ailleurs que cette opinion, qui soumet toutes choses à une volonté indifférente de Dieu et admet qu’elles dépendent toutes de son bon plaisir, s’écarte moins de la vérité que l’opinion de ceux qui admettent que Dieu agit en tout en vue du bien. Car ceux-ci semblent poser en dehors de Dieu quelque chose qui ne dépend pas de Dieu, sur quoi Dieu, en agissant, porte son attention comme sur un modèle, ou vers quoi il tend comme vers un but déterminé. Ce qui revient à soumettre Dieu au destin ; on ne peut rien dire de plus absurde sur Dieu, qui, nous l’avons montré, est la première et unique cause libre tant de l’essence de toutes choses que de leur existence. C’est pourquoi je n’ai pas à perdre mon temps pour réfuter cette absurdité.
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D’une cause déterminée donnée, suit nécessairement un effet, et au contraire, s’il n’y a nulle cause déterminée, il est impossible qu’un effet s’ensuive.
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Il faut comprendre l’homme en société comme on comprend les passions. S’il existe une solution, elle sera l’œuvre de la seule raison qui élève à la hauteur du savoir les faits de la « praxis » quotidienne dans la société. Seul le savoir positif peut décider si, et à quelles conditions, l’homme peut être libre dans et par la société. Dans l’individuel comme dans le social, c’est dans la réalité même, dans l’essence éternelle de la nature humaine, qu’on pourra découvrir le moyen de fonder la sécurité, la paix de l’Etat et la vie humaine digne de ce nom. La politique ne peut changer l’homme qu’en le comprenant tel qu’il est. Au-delà du pessimisme moraliste, au-delà de la violence prétendue réaliste, Spinoza reprend l’enseignement de Machiavel et définit la science politique sur le plan du réel où ni l’utopie ni le ricanement n’ont de place, où l’on prend conscience de ce qui peut être raisonnablement, parce que d’une certaine manière cela est déjà dans la nature humaine.

-Introduction-
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L'amour est la joie, accompagnée de l'idée d'une cause extérieure.
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(De Dieu, appendice) Après s’être persuadé que tout ce qui arrive, arrive pour eux, les hommes ont dû juger que, dans chaque chose, le principal est ce qui leur est le plus utile, et estimer les plus excellentes toutes celles dont ils étaient le plus heureusement affectés. Ainsi ont-ils été conduits à former ces notions par lesquelles ils disent expliquer les natures des choses, à savoir le Bien, le Mal, l’Ordre, la Confusion, le Chaud, le Froid, la Beauté et la Laideur ; et du fait qu’ils s’estiment libres, sont nées les notions suivantes : la Louange et le blâme, la Faute et le Mérite.
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Si, il est vrai, la voie que je viens d’indiquer paraît très ardue, on peut cependant la trouver. Et cela certes doit être ardu, qui se trouve si rarement. Car comment serait-il possible, si le salut était là, à notre portée et qu’on pût le trouver sans grande peine, qu’il fut négligé par presque tous ? Mais tout ce qui est très précieux est aussi difficile que rare.
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