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Citations sur L'éthique (255)

Par définition, […] Dieu est « l’être infiniment infini », c’est-à-dire la substance qui consiste « en une infinité d’attributs dont chacun exprime une essence éternelle et infinie ». Or la substance est, par définition, l’être même et l’absolument intelligible, l’être qui est absolument intelligible, « ce qui est en soi et est conçu par soi ». Dieu, par définition, est donc substance, la substance qui, étant en soi et conçue par soi (excluant tout autre), n’a pas de limite, autrement dit est le tout infini. Non pas la somme empirique des êtres, mais l’être des êtres, qui les transcende en tant qu’ils sont des donnés particuliers, totalité de l’être, unité totale ou encore infinité d’être. La substance, ou Dieu, ne peut donc avoir un nombre fini d’attributs, par définition, elle est l’infinité d’attributs éternels et infinis. Elle est –en soi et pour l’esprit- positivité absolue, sans négation, être indéterminé, il-limité. Hors d’elle, rien ne peut exister, il n’y a pas d’autre qui la puisse limiter du dehors : autrement dit, elle est libre. Tout ce qui est, est en Dieu et ne peut être conçu sans lui, mais Dieu est en soi et conçu par soi.

-Introduction-
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Seule assurément une farouche et triste superstition interdit de prendre des plaisirs.
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Par Dieu, j’entends un être absolument infini, c’est-à-dire une substance constituée d’une infinité d’attributs, dont chacun exprime une essence éternelle et infinie
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Nous venons de voir que l’esprit peut subir de grands changements, et passer tantôt à une perfection plus grande, mais tantôt à une moindre ; et ces passions nous expliquent les sentiments de la Joie et de la Tristesse. Par Joie j’entendrai donc dans la suite la passion par laquelle l’esprit passe à une perfection plus grande ; par Tristesse, au contraire, la passion par laquelle il passe à une perfection moindre.
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La perfection est la réalité même, l’essence de la chose. Le bien et le mal ne sont donc que des manières de penser qui doivent disparaître avec la connaissance de l’être tel qu’il est. Mais puisque nous ne sommes pas d’emblée au niveau de l’être, nous commençons par concevoir, au-dessus de notre être contingent actuel, une nature humaine supérieure et, dans cette mesure, nous parlons de bon et de mauvais.

-Introduction-
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Un sentiment est mauvais ou nuisible dans la seule mesure où il empêche l’esprit de pouvoir penser […].
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Les hommes, donc, se trompent en ce qu’ils pensent être libres ; et cette opinion consiste uniquement pour eux à être conscients de leurs actions et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés. L’idée de leur liberté c’est donc qu’ils ne connaissent aucune cause à leurs actions. Car ils disent que les actions humaines dépendent de la volonté, mais ce sont des mots, qui ne correspondent à aucune idée. Ce qu’est, en effet, la volonté, et comment elle meut le corps, tous l’ignorent ; et ceux qui se vantent de le savoir et se représentent un siège et une demeure de l’âme excitent d’ordinaire le rire ou le dégoût.
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Et ils ne cesseront pas de vous interroger ainsi sur les causes des causes, jusqu'à ce que vous vous soyiez réfugié dans la volonté de Dieu, cet asile de l'ignorance.
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L'homme qui est dirigé par la Raison est plus libre dans la cité où il obéit à la loi commune que dans la solitude où il n'obéit qu'à lui-même.
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Chaque chose , selon sa puissance d'être, s'efforce de persévérer dans son être
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