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Citations sur La Revanche des orages (45)

Il aurait tant voulu qu'Anna réponde. Il a presque oublié son accent d'italienne, sa diction de comédienne, dépeçant les voyelles, arrosant chaque consonne de sa belle conscience vive. Elle était douée, Anna, pour se fondre tout entière dans les décors d'une vie avec ou sans public.
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Il n'était pas né pilote. Il n'était pas né en l'air. Eatherly était terrien. Il aurait repris la ferme si, un soir de décembre, son père n'avait pas tapé du poing sur la table en entendant que le Japon attaquait Pearl Harbor. Il y serait bien resté si ses voisins d'église, ceux de l'école et tous les gars des fermes environnantes n'avaient pas pris la route pour le bureau militaire de Dallas. Il n'allait pas dire à Anna qu'il avait fait comme les autres, qu'il s'était conformé à l'élan de milliers de petits gars du Texas. Mais c'était vrai, pourtant.
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Aimer, c'est tout prendre. L'autre et son paysage. L'être et ses interstices, ses attentes et ses doutes.
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Anna est comme la bière. Elle a perdu sa mousse; elle ne pétille plus.
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Sa mère, Belle prétendait que l’homme était fait de trois choses. Une tête. Un cœur. Un ventre. C’est la sainte trinité de notre humanité.
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Gladys avait raison. Faut pas avoir d’attente, Cà fait que des déceptions.
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L’ambition, c’est que de la sauvagerie. Ça vous piétine l’ego, ça vous rapetisse l’âme jusqu’à ce qu’on vous accroche une breloque sur le poitrail.
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Mais, ce qui le rend heureux, c’est surtout le mouvement. Non pas le but, parce que dans le but, il y a fatalement une fin. Mais l’élan. Le fait d’être porté vers un ailleurs, comme au temps de son enfance, quand il partait chasser. La prise importait peu. Ce qu’il aimait plus que tout, c’était la poursuite, le prétexte de la traque.
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L’Amérique faisait la guerre aux Italiens comme elle. Et ses compatriotes, même naturalisés, étaient tenus en respect. Des camps avaient été construits, comme à Crystal City. On y parquait les Ritals comme les Japonais et les Allemands. Une dizaine de camps dont la presse parlait peu. Des camps par précaution… Elle y avait échappé de peu grâce à l’intervention du collaborateur d’un juge très influent, bien introduit dans l’armée.
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Je connais un vieil homme qui prétend que la conscience ressemble à un océan. Parce que sous la tempête, son fond demeure étal. La sienne est une banquise sur un socle de granit.
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