Citations sur Soeurs sorcières, tome 3 (20)
Le courage, c'est de faire les choses quand même. Alors qu'on a peur.
Aimer la bonne personne, en être aimé en retour... ça te renforce. Tu as envie d'être meilleure pour elle - d'être telle qu'elle te voit lorsqu'elle te regarde - belle, courageuse, intelligente. Tu veux être à la hauteur de cette image.
« Ses sourcils s’arquent au-dessus de ses yeux gris. « Je ne suis pas en faveur du droit de vote pour les femmes. Nous allons devoir batailler bien assez pour obtenir que les hommes de toute race, toute condition et toute religion aient leur voix dans le nouveau gouvernement. Réclamer en plus ce droit pour les femmes – ou demander à légaliser la magie –, ce serait faire de notre cause un combat perdu d'avance"
Ce n'est pas notre faute, mais nous l'avons pas aidée non plus. Elle est tellement meurtrie, Cate. Elle est persuadée que tout le monde t'a toujours préférée à elle. Mère, Elena, Cora, moi... Inez est la seule pour qui ce soit l'inverse.
« Nous pourrions rassembler au moins la moitié des sorcières de Nouvelle-Angleterre derrière Cate. Non parce qu’elle les y aurait obligées par la peur, mais parce qu’elles la respectent. Cate a sacrifié ce qu’elle avait de plus cher pour nous venir en aide. »
À vrai dire, pas volontairement. Jamais je n’aurais renoncé à Finn si le choix m’en avait été offert.
Non, aimer Finn ne m’a jamais rendue faible. Et le perdre… Je ne laisserai pas non plus cette perte m’affaiblir. Je suis plus forte que tu ne le crois, Maura.
Vous avez vu ? sussure Mei à mon oreille. La petite dame riche a droit à ce qu'on s'occupe d'elle sans délai, et d'une chambre privée, sans doute ! Pendant ce temps, les pauvres font la queue pour mourir.
– Sûrement pas. » Je repense à Finn, pour une fois sans tristesse ; avec gratitude, plutôt. « Aimer la bonne personne, en être aimé en retour... ça te renforce. Tu as envie d'être meilleure pour elle – d'être telle qu'elle te voit lorsqu'elle te regarde – belle, courageuse, intelligente. Tu veux être à la hauteur de cette image, même si... » Je respire un grand coup. « Même si cette personne ne te voit plus de cette manière. Non, aimer Finn ne m'a jamais rendue faible. Et le perdre... Je ne laisserai pas non plus cette perte m'affaiblir. Je suis plus forte que tu ne le crois, Maura. »
- Je pourrais les interviewer à votre place ?
- Quoi ? Pour le coup c'est vraiment ridicule.
- Absolument pas. Il est grand temps qu'une journaliste intègre votre équipe. J'utiliserai un nom de plume, bien sûr. Tous les magazines de Paris et de Dubaï ont des femmes reporters. Pourquoi pas ici ?
- Tous les magazines de mode, vous voulez dire. Je dirige un journal sérieux, Miss Stephenson. Je ne tiens pas à ce qu'il devienne objet de risée.
- Je pense au contraire que c'est une très bonne idée.
- On s'en doute bien, que tu le penses. Mais comme puis-je être seulement sûr qu'elle est capable d'écrire ?
- En me laissant écrire, et quand je vous montrerai ma première interview.
- Loin de moi l'idée de vous apprendre comment diriger un journal, Mr Merriweather, mais…
- Alors n'essayez même pas. Par pitié, gardez pour vous ce que vous allier dire. J'ai eu mon content de conseillères en jupons pour la soirée.
« Un sentiment de bien-être me gagne. Malgré mes soucis avec Finn ; malgré les projets d’Inez ; malgré la cruauté des Frères et l’incertitude de notre avenir, au moins je ne suis pas malheureuse ici. Je n’aurais jamais imaginé avoir des amies comme celles-ci. Il y a trois mois, je croyais ne pouvoir faire confiance à personne. Sauf à mes sœurs.
Je me trompais. Sur le premier point comme sur le second. »